L'une des conséquences d'avoir aujourd'hui au Venezuela un gouvernement néo-marxiste contrôlé par un clan islamiste*
Ilich Ramírez Sánchez, dénommé Carlos «Le Chacal », est le fils d'un riche avocat communiste vénézuélien. Ses parents l'avaient nommé Ilich en mémoire du révolutionnaire russe Vladímir Ilich Lenin, le leader bolchevique, homme politique communiste redoutable, l'un des principaux dirigeants de la Révolution d'octobre et premier dirigeant de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS).
Il y a des amours qui tuent et des honneurs qui deviennent une malédiction. De plus, il a été nommé Carlos en raison de son activité terroriste, en hommage à son compatriote Carlos Andrés Pérez(1), en raison que ce dernier avait entrepris des nationalisations, dû au fait de sa politique d'amitié envers le régime communiste cubain et au refus qu'il avait du bloc impérialiste (la démocratie libérale, spécialement celle des EU). Par la suite, les mass média l'ont rebaptisé « Chacal », faisant un parallélisme casuel avec le roman de Frederick Forsyth.
Carlos qui fut membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), avait essayé d'assassiner le propriétaire de la chaine des magasins Marks & Spencer. Par cette action il accéda à de plus hautes responsabilités dans la hiérarchie terroriste, se retrouvant à la tête d'une prise d'otages de l'Armée Rouge Japonaise à La Haye. En plus, il fournit des armes aux Cellules Révolutionnaires Allemandes et réussit à déjouer sa détention à Paris en tuant trois policiers. À la fin de décembre 1975, il est au sommet du mouvement terroriste international, perpétrant une séquestration spectaculaire des ministres de l'OPEP à Vienne. Bloqué à Alger dans l'avion qu'il avait utilisé pour fuir de la capitale autrichienne, il a préféré l'argent que lui offrait l'Arabie Saoudite(2) parce qu'il se considérait comme un soldat et non un martyr, bien que ses camarades terroristes l'aient considéré plutôt comme étant un mercenaire et en conséquence, ils l'avaient expulsé du FPLP.
Sa trajectoire d'étoile médiatique de la terreur va de Berlin-Est à la Syrie, en passant par Bagdad, Budapest, Bucarest et la Libye, finissant au Soudan où il est arrêté et jugé par un tribunal en France : sa défense se fera au compte de Jacques Vergès, un vieux personnage bien connu, l'avocat de pauvres diables et autres rebelles de causes futiles.
Un film qui révèle la perversion du phénomène du terrorisme
Assayas —directeur et scénariste du film « Carlos »(3)— se situe à une distance intermédiaire entre l'essai politique du « Munich » de Steven Spielberg ―la question de la violence politique, le sionisme et l'antisémitisme, la relation entre l'individu et la communauté, les droits individuels et les droits collectifs― et la fidèle réalisation que dans la série de la BBC « Life on Mars » faite relatant les années soixante-dix en Grande-Bretagne. Le problème réside —comme il est arrivé aussi à Uli Edel avec « RAF ». Film traitant de la bande terroriste de l'Armée Rouge— en ce que le contenu de départ, c'est-à-dire les terroristes habituels, ce tas d'analphabètes politiques qui se croient à une symbiose de Machiavel et de Raskolnikov, n'apporte rien de nouveau. C'est toutefois la cinquième fois qu'on les entend pontifier sur l'impérialisme yankee ou sur les coutumes petite-bourgeoises, ce qui donne entre autre le goût d'aller chez Archambault acheter un CD Rigoletto de Verdi, au restaurant St-Hubert BBQ avaler une demie poitrine à la sauce piquante et aller au Monastère d'Oka assister à la messe de midi en union des vénérables trappistes.
Dans le film d'Edel, le chef des services secrets allemands, interprété par Bruno Ganz, se demande de manière rhétorique ce qui amène quelqu'un à se convertir en terroriste, en un criminel politique. Et il se répond, emphatiquement : « le mythe ». Sans doute, le terroriste habituel se donne une surévaluation idéologique, laquelle le fait vivre dans une bulle mythologique, de telle sorte que la mystification d'une cause l'exempte de n'importe quel affrontement avec les faits. Assayas va plus loin et démontre avec rigueur mais sans superflu la banalité de la perversité de Carlos, un type qui, s'il n'était pas tragique, par la traînée de victimes qui a laissée ―bien qu'il fut un personnage inutile, plus par ses échecs que par ses triomphes―, personnage qui semble sorti des bandes dessinées où se confrontent les bons et méchants.
Carlos "Le Chacal", terroriste archétypique, se déclare néo-marxiste, pro-palestinien et défenseur des opprimés. Lecteur apprenant peu et fanatique comme Don Quichotte, Carlos « le Chacal », dans le fond, n'est plus qu'une marionnette de « Les condamnés de la terre » de Franz Fanon, celui-ci, théoricien de la violence tiers-mondiste. Comme ses coreligionnaires du Baader Meinhof, il a résulté n'être qu'un simpliste de la politique : le plus important serait l'action au détriment des idées et les mots. Le terroriste aime l'Humanité ―son esprit minuscule adore les majuscules―, bien qu'il soit implacable avec les humains, avec les êtres de chair et d'os. Et nous savons déjà que ces personnages, si superficiels comme effervescents, attirent les intellectuels et les médias de masses. Le poète Antonio Machado l'a révélé dans son "Ode à Líster" :
« Si ma plume valait ton pistolet »
Heureusement, Assayas n'a pas mis sa caméra au service des pistolets de Carlos, et son portrait du terroriste fameux qui résulte être une histoire entre l'indifférence et la répulsion : machiste et avare, coureur de jupons et se donnant à la boisson avec des résultats violents, il avait la froideur du psychopathe et attirait comme un chanteur de rock, toujours entouré d'une série de « groupies » adites aux fortes émotions et le sexe facile, à l'adrénaline mélangée avec testostérone. Entre attentat à Berlin et séjour avec tous les frais payés en Syrie, Tripoli ou Bagdad ―depuis « L'honneur des Prizzi » Carlos « le Chacal » ne voyait pas tant de plans d'avions allant et revenant―, sa vie reflète à la perfection ce qu'Ignace Vidal-Foch avait fixé avec tant de précision dans son œuvre « Touristes de l'idéal ». Dans ce cas, Assassins de l'Idéal.
Malgré le fait que l'acteur Edgar Ramirez soit beaucoup plus attractif que le gros et moche original, Carlos, ce film, basé sur ses actions terroristes, l'a tellement irrité qu'il a interposé une demande de quelques millions d'euros. Le « camarade » Carlos voudra continuer à financer Hamás...
Ílich-Carlos-Chacal a été un Don Quichotte contemporain. De la même façon que Cervantes, Assayas se montre implacablement sceptique et, après le portrait de Carlos, chevalier errant, guérillero romantique, terroriste sanguinaire, il nous montre un Ílich Ramirez Sanchez, pauvre diable faisant de l'assassinat une forme de vie et qui fut converti en légende par œuvre et grâce de quelques mass médias installés dans la vedettofilie la plus pathétique.
Maintenant, Ílich Ramírez Sánchez pourrit dans une prison française (Poissy dans les Yvelines), où il purge une condamnation d'emprisonnement à perpétuité. Après la révélation, un peu plus approfondie, de cette histoire du terrorisme pro-arabe, le mythe de Carlos « Le Chacal » commencera à se décomposer dans les écrans de LCD et ceux des salles de cinéma(4). Mais le messianique président né-marxiste du Venezuela, Hugo Chávez, louange le terroriste Carlos « le Chacal » et considère ce dernier comme étant un vrai révolutionnaire(5).
Hugo Chávez rompt les relations avec la Colombie comme unique réponse à sa collaboration avec les terroristes
Le président du Venezuela, Hugo Chávez, n'a pas tardé à réagir aux preuves irréfutables présentées par la Colombie (22 juillet 2010) sur la présence terroriste des FARC au Venezuela. À la réponse sans contenu de son ambassadeur devant l'OEA, le bolivarien pro-islamo-castriste a annoncé que par ‘'dignité'' la rupture des relations avec la Colombie est "totale". L'ambassadeur colombien, auprès du Conseil Permanent de l'Organisation d'États Américains (OEA), Luis Alphonse Hoyos, a été le responsable qui a présenté toutes les preuves et les demandes de la Colombie au Venezuela et à tous les pays membres de cette organisation réunis à Washington le 21 juillet 2010.
De plus, la Colombie a dénoncé une présence « consolidée, active et croissante » des terroristes des FARC au Venezuela et a demandé que Caracas prenne sans « retard » des mesures urgentes pour que la situation ne s'aggrave pas. Comme preuves, l'ambassadeur colombien a présenté quelques photographies de campements, de victimes et de cartes géographiques avec des prises de contrôle sur le territoire vénézuélien. Entre les images, il a montré celles de plusieurs chefs des FARC dans des campements situés en territoire du Venezuela et a signalé que l'un de ses principaux leaders, Iván Márquez, visitait ces campements terroristes deux fois par mois.
Aujourd'hui, 7 août 2010, avant de laisser la présidence de la Colombie aux mains de Juan Manuel Santos, Álvaro Uribe a présenté deux demandes contre Chávez et le Venezuela devant la Cour Pénale Internationale (CPI) et la Commission Interaméricaine des Droits de l'homme (CIDH).
Jean-Louis Pérez
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*. Entre autres clans qui contrôlent le Venezuela, l'on peut nommer celui de Tarek El Aissami, un vénézuélien d'origine syrienne qui, avant d'être nommé Ministre de l'Intérieur et de la Justice, occupait le poste de Vice Ministre de la Sûreté Publique. Il est aussi celui qui avait en 2007 brutalement réprimé les étudiants quand ceux-ci se manifestèrent dans les rues de Caracas en criant « Libertad ! », en protestation contre les intentions de Chávez de réformer la Constitution. Les forces de l'Ordre publique qui avaient brutalement réprimé ces étudiants étaient supervisées personnellement par Tarek El Aissami, étant lui-même responsable des Relations Intérieures et de la Justice. Aujourd'hui, il est le ministre bicéphale qui contrôle les ministères de l'Intérieur et de la Justice du Venezuela. Ce ministre chaviste n'est âgé que de 30 ans. Il est aussi celui qui fut responsable des valises diplomatiques remplies d'argent (6 millions de $US) destiné à financer les terroristes islamistes à Buenos Aires en 2007. (Pour plus d'information, consulter Au Venezuela le pouvoir est déjà sous contrôle islamiste, publié à Tribune libre de Vigile).
1. Carlos Andrés Pérez Rodríguez fut Président du Venezuela en deux périodes (1974-1979 et 1989-1993). En son premier mandat, le pays été connu sous le surnom de la « Venezuela Saoudite » grâce au flux de pétrodollars provenant des recettes de l'exportation du pétrole du Venezuela. Son deuxième mandat fut au contraire marqué par les scandales de corruption qui culminaient avec sa destitution de la présidence de l'État. La Cour Suprême de Justice l'avait accusé de malversation de fonds publics et de fraude à la nation, provoquant la crise sociale qui s'en suivit et s'était manifestée dans le dénommé « Caracazo ». Ces cas de corruptions et le Caracazo avaient été utilisés comme arguments par Hugo Chávez et Hernán Grüber Odremán pour justifier les deux tentatives de coups d'État, le 4 février et 27 novembre 1992, respectivement.
De plus, Carlos Andrés Pérez fut destitué de ses fonctions par le Congrès National le 21 mai 1993 en raison du délit de détournement de fonds publics. En 1999, il s'auto-exile en République dominicaine et postérieurement aux États-Unis. Autre socialiste qui se fait protéger par l'impérialisme américain qu'il avait tant dénigré ―comme tant d'autres socialistes de tout acabit qui haïssent cet « Empire USA »―. En d'autres mots, tous les hauts dirigeants de l'Internationale socialiste (IS) agissent de cette même façon : quand ces socialistes sont au pouvoir, dénigrent les États-Unis, mais envoient leurs enfants aux meilleures universités américaines, payant les coûts de ces études avec des fonds publiques détournés en Suisse ou dans d'autres paradis fiscaux. Quand ils sont condamnés pour corruption et haute trahison, ils se réfugient dans l'« empire étatsunien ». Et les supporteurs socialo-néo-marxistes du monde continuent à croire les mensonges et les histoires aliénantes de ces mafieux du pouvoir politique qui font de l'idéologie marxiste l'alibi de leur réussite personnelle. Hallucinant ! La « fiction » en politique, plus souvent qu'elle ne paraît, dépasse la réalité.
2. En Espagne ―Madrid― il aura prochainement une chaine de télévision islamique financée par l'Arabie Saoudite et sera diffusée en espagnol pour toute la péninsule ibérique et l'Amérique du Sud. Se dénommera Córdoba ―un nom de haute valeur symbolique pour les Musulmans. La Fondation qui veut construire la mosquée dans la Zone Zéro à New York s'appelle aussi Córdoba― et pourrait promouvoir la vision extrémiste de l'Islam du royaume wahhabite. Son grand promoteur est nul autre que le cheik Saleh Al Fawzan, un Saoudien bien connu par son action radicale et ses prédications sont récitées en Irak aux appels à la Jihād. Un autre aspect inquiétant de cette histoire consiste en ce qu'en principe l'idée des promoteurs était que le canal de télévision réaliserait ses émissions depuis le Maroc, mais le sultan Mohamed VI a fini par refuser la permission, entre d'autres raisons par crainte qu'elle serve de générateur de fondamentalistes. Plus clair impossible,
cet autre fait devrait nous servir à mieux comprendre l'expansionnisme islamiste dans le monde et ce qui s'en vient au Québec dans les prochaines décades suite à la prolifération de ressortissants arabes issus de la nouvelle vague de 55 000 immigrants par année(6).
3. Film : CARLOS (France-Allemagne, 2010, 335 minutes). Direction et scénario : Oliver Assayas. Qualification : 7 et fort.
4. Pour réaliser ce texte concernant le phénomène du terrorisme international au nom des pays arabes prônant l'islamisme et empruntant l'idéologie communiste de manière à attirer des complices en Occident, je me suis servi de diverses sources informatives tant officielles que celles disponibles à Wikipedia.
5. Voir la vidéo intitulée Chávez elogia al terrorista Carlos "El Chacal" y lo llama "verdadero revolucionario"
6. Pour plus d'information sur cet expansionnisme au Québec, consulter Comment les Canadiens français vont-ils s'en sortir ? Expansionnisme islamiste et conquête politique au Québec (article publié à Tribune libre de Vigile).
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Note. Cet article est écrit en hommage au peuple colombien pour continuer à croire décidément à la Liberté, la Démocratie ainsi qu'au vrai Progrès, et qu'à partir d'aujourd'hui ―7 août 2010― se verra conduit sans détournement vers ces objectifs par le nouveau président du pays, l'ex ministre de la Défense, Juan Manuel Santos qui continuera avec acharnement à lutter contre le marxisme et le terrorisme de mafias transnationales.
Auteur : Jean-Louis Pérez
Carlos « Le Chacal »
Un mercenaire à la solde de l'Arabie Saoudite
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2 commentaires
Jean-Louis Pérez-Martel Répondre
23 août 2010La réalité que les néo-marxistes ne veulent pas voir
Une autre bonne nouvelle pour les amis du messianique marxiste-islamophile Hugo Chávez
« Les dernières données disponibles révèlent que vivre au Venezuela est encore plus risqué qu'habiter en Irak. Quatre fois plus de civils ont été tués au Venezuela qu'en Irak en 2009 (plus de 16 000 au Venezuela, contre 4 644 en Irak), pour des populations totales équivalentes. »*
JLP
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* Pour plus d’information, consulter Le Venezuela: un pays encore plus dangereux que l'Irak?
http://www.cyberpresse.ca/international/201008/23/01-4308969-le-venezuela-un-pays-encore-plus-dangereux-que-lirak.php
Jean-Louis Pérez-Martel Répondre
11 août 2010Tel que prévu quand l’on recourt au Droit Pénal International
Après une longue réunion à Santa Marta (Colombie) entre Juan Manuel Santos, le nouveau président de la Colombie, et Hugo Chávez, président du Venezuela
La Colombie et le Venezuela ont rétabli leurs relations diplomatiques. Après une longue réunion, Hugo Chávez et Juan Manuel Santos ont annoncé le rétablissement des relations diplomatiques rompues unilatéralement par Chávez le 22 juillet dernier, congelées depuis plus d'un an. Ce virage politique de la part de Chávez est dû aux preuves présentées par la Colombie devant la Cours Pénale Internationale (CPI) concernant les groupes terroristes des FARC et de l’ELN en territoire vénézuélien. Après cette accusation irréfutable portée par la Colombie, le néo-marxiste Chávez se dit maintenant prêt à ne pas permettre la présence de groupes « illégaux » au Venezuela.
Le cynisme, le mensonge et la perversité de ce messianique bolivarien finiront par dévorer ce qui reste de son âme totalitaire, résultant dès lors la ruine du peuple vénézuélien, comme tant d’autres gouvernants populistes marxistes ont réussi à faire dans leur pays respectif.
JLP