Identité, port des signes religieux, immigration, migrants

Campagne électorale: oui aux dérapages si nécessaires

Ne pas se laisser clouer le bec ni le Québec

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Tribune libre

En survolant les pages politiques et d'opinion des journaux avant même le début de la campagne 2018, j'ai été frappé par le fait que la plupart des journalistes redoutaient comme la peste que la campagne électorale en cours n'entraîne des "dérapages" sur les sujets chauds comme la protection de l'identité québécoise, le port des signes religieux, l'immigration de masse, les migrants illégaux.


Tous ces journalistes s'étaient-ils passé le mot? Ils recommandaient le silence sur ces sujets controversés, soi-disant par crainte que cela envenime la situation! Ces beaux messieurs craignent les débats maintenant. Quelle pleutrerie. Quelle omerta typique de la gauche journalistique! Honte à vous.



Au contraire et plus que jamais, la prochaine campagne doit porter essentiellement sur tous ces sujets, puisque ce sont ceux qui interpellent la population du Québec, tout comme celle de bien d'autres nations occidentales. Le réveil des nations est amorcé, et ce, pour notre plus grand bien.


Mais ça m'a tout l'air qu'on veut nous faire prendre la position de l'autruche aux lunette roses. On veut imposer des tabous.


Alors qu'il faut parler de ces sujets tous les jours, sans détour, sans ménagement. Les gens se feront une opinion par eux-mêmes. Si c'est cela le populisme, vive la démocratie! Liberté, égalité, fraternité! comme diraient nos cousins français.


Parlant d'omerta, on n'a qu'à penser au Conseil musulman canadien qui tente par tous les moyens légaux d'empêcher toute critique publique de l'islam politique. Il voudrait même qu'on en fasse une loi. Lorsqu'on est à court d'arguments valables, on cherche à faire taire l'opposant, c'est classique.


Tous les fédéro-gauchistes qui refusent qu'on parle des vraies affaires qui préoccupent les gens font de même. Ils cherchent à nous faire taire plutôt que nous voir défendre la bonne cause avec conviction et arguments imparables.


Qu'on se le dise:


- Il est sain et désirable de défendre la protection de l'identité québécoise. C'est l'avenir de notre nation historique tissée serrée qui est en jeu.



- Il est sain et désirable de viser la laïcité à tous les niveaux et de combattre les tentatives d'infiltration de l'extrémisme religieux dans toutes nos institutions. Cela commence par le port de signes religieux inappropriés pour la profession. La religion, ça reste à la maison, pas dans l'espace public!



- Il est sain et désirable de s'interroger sur l'immigration gallopante tiers-mondiste avec un degré d’intégration négligeable. S'il faut la stopper, stoppons-la.



- Il est sain et désirable de faire respecter nos frontières actuellement trop poreuses. La migrance désordonnée nous tord le bras et fait un croc-en-jambe au processus normal d'immigration de candidats qualifiés. Des irrecevables s'imposent! Non, merci.


Au Parti québécois et à la CAQ: ne vous laissez pas museler. Parlez, dénoncez, haussez le ton, tenez tête aux libéraux, aux fédéralistes, défendez la nation que diable!


On veut nous clouer le bec et le Québec. Pas question!


S'il faut qu'il y ait des dérapages, eh bien, qu'il y en ait, et autant qu'il en faudra pour faire passer le message.


On gardera nos pneus d'hiver tout l'automne, s'il le faut, et ils verront que nous sommes passé maîtres dans l'art des dérapages contrôlés!


Et c'est comme ça qu'on arrivera bon premier à la ligne d'arrivée, et le Parti libéral dans le fossé.



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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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