L’Affaire Bolduc

Bolduc ET Barrette doivent démissionner !

Rarement une « affaire » a-t-elle suscité une vague d’indignation aussi large et aussi profonde

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S'ils n'offrent pas leur démission, le premier ministre doit l'exiger

En me rendant avant-hier à mon examen régulier de santé chez mon médecin de famille, j’étais loin de me douter qu’il en profiterait pour m’exprimer toute la honte qu’il ressent devant le comportement de ses confrères Couillard, Barrette et Bolduc.

Mon médecin est un italo-québécois dans la quarantaine, calme et pondéré. Il s’intéresse à la politique et connaissait donc mon parcours lorsqu’il m’a pris en charge. Des quelques échanges que nous avons eus ces dernières années dans les quelques minutes vers la fin de mes rendez-vous, j’ai tiré l’impression qu’il est plutôt Libéral. Aussi ai-je été très surpris de la véhémence de sa réaction lorsque je lui ai demandé s’il était heureux de voir trois médecins à la tête du Québec, en prenant bien soin de formuler ma question de manière la plus neutre possible pour ne pas le froisser.

Par trois fois, il m’a fait part de sa honte en martelant lourdement le mot à chaque fois, à la façon des pénitents qui battent leur coulpe. Visiblement, il la sentait rejaillir sur lui et il s’en montrait profondément affecté. Renchérissant, il me confia même que tous ses confrères partageaient le même sentiment.

Seuls des médecins confrontés au quotidien de la pratique de la médecine familiale sont à même de comprendre les exigences de la prise en charge de 1500 nouveaux patients, à plus forte raison quand on a une autre activité tout aussi absorbante. Il est clair dans leur esprit que la chose est non seulement physiquement impossible, mais complètement contraire à l’éthique de leur profession.

Dans ces conditions, pour eux, la question de la prime ne fait qu’aggraver la situation, et le remboursement de la prime en totalité ou en partie ne constitue en rien la sanction nécessaire pour la faute professionnelle commise par Yves Bolduc en prenant en charge des patients dont il n’avait pas matériellement le temps de s’occuper correctement, et par Philippe Couillard et Gaétan Barrette en la couvrant et la cautionnant.

Le fond de l’affaire, il est là, et la prime est accessoire. On comprend dès lors qu’en orientant le débat sur le seul remboursement de la prime, Couillard, Bolduc et Barrette cherchent à détourner notre attention de l’essentiel.

Si Yves Bolduc n’était que député, ses agissements ne mettraient en cause que lui-même, ses patients, ses électeurs, le ministère de la santé en qualité de facilitateur, la RAMQ (étrangement silencieuse dans cette affaire) en qualité de payeur, et le Collège des médecins à titre d’ordre professionnel chargé de voir au respect de l’éthique de la profession.

Mais la situation se complique singulièrement du fait que Yves Bolduc est ministre, et qu’il a été nommé à ce poste par un autre médecin, le premier ministre Philippe Couillard, qui connaissait ou aurait dû connaître la situation dans laquelle se trouvait Bolduc, qui l’a nommé ministre malgré tout, et qui a ensuite tenté de présenter l’affaire comme une tempête dans un verre d’eau lorsque Claude Castonguay l’a dénoncée.

Et comme si cela ne suffisait pas, un autre médecin, Gaétan Barrette, ministre de la Santé par surcroît, donc responsable de l’intégrité de notre système de santé, a tenté lui aussi de minimiser la gravité des agissements de son confrère Bolduc alors qu’il était en mesure d’en comprendre toute la portée à la fois sur le plan professionnel et sur le plan politique.

Du coup le dérapage de Bolduc prend les proportions d'une affaire d'État. On est loin de la « tempête dans un verre d'eau » !

Présenté de cette façon, le problème se révèle sous tous ses aspects, dans toute sa dimension, et toute sa gravité. Sont mis en cause le jugement et l’intégrité du premier ministre, de son ministre de l’Éducation, le Dr Yves Bolduc, de son ministre de la Santé, le Dr Gaétan Barrette, de même que la crédibilité du gouvernement Couillard et sa légitimité si l’affaire ne devait pas rapidement se conclure par la démission des ministres Bolduc et Barrette qui devraient l’offrir eux-mêmes avant que le premier ministre ne l’exige.

Couillard doit en effet comprendre que le premier ministre a des obligations et des responsabilités qui transcendent sa personne, ses choix et ses préférences. En qualité de premier ministre, il peut être appelé à devoir prendre des décisions dans l’intérêt public, un intérêt qui prime sur le sien ou celui de son parti.

Du fait de sa responsabilité de premier ministre, il ne saurait être question qu’il démissionne lui-même en pleine crise, pas plus que le capitaine ne doit abandonner son navire avant que la sécurité de tous, passagers et équipage, ne soit assurée. Cette expérience devrait toutefois l’amener à s’interroger très sérieusement sur ses aptitudes à occuper ses fonctions, et s’il ne devait pas le faire de lui-même, il devrait y être fermement invité par le caucus des députés Libéraux et les instances du parti.

Voilà ce que Claude Castonguay avait compris dès le départ, et voilà ce qui explique l’explosion de colère qui transparaissait dans sa lettre à Philippe Couillard. Non seulement sa réaction n’était pas exagérée, mais c’était la seule possible dans les circonstances, et il faut lui savoir gré de l’avoir exprimée publiquement.

Il faut cependant déplorer la réaction timorée de l’opposition et des médias traditionnels qui ont été incapables de faire l’effort d’analyse nécessaire pour apprécier correctement la gravité de cette affaire. Du PQ, on attend beaucoup mieux, car sa survie et même la crédibilité de son option en dépendent. Des médias, on n’attendra certainement pas de Gesca ou de Radio-Canada qu’ils fassent un travail objectif, mais on aurait espéré mieux des autres.

En attendant, les réactions de Claude Castonguay, de mon médecin, et de nombreuses autres personnes dont on a pu prendre connaissance au cours des deux dernières semaines, confirment que nous sommes devant une affaire très grave qui transcende toute partisanerie et qui touche au plus profond du lien de confiance qui existe entre les Québécois et leur gouvernement.

La santé et l’éducation représentent environ les deux tiers du budget du Québec. Peut-on laisser la gestion de telles sommes à deux personnages dont on a de bonnes raisons de douter du jugement et du sens de l’éthique ? Poser la question, c'est y répondre. Ils doivent démissionner, S'ils ne le font pas d'eux-mêmes, c'est au premier ministre de leur montrer la porte. Pas à leur confrère et collègue Philippe Couillard, au premier ministre qui se trouve à être Philippe Couillard.

Toute autre considération que l'intérêt public n'a ici pas sa place.


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13 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    20 juillet 2014

    Commençons à nettoyer l'Assemblée Nationale
    Au fait, que faisait Couillard en Arabie Saoudite, et pour le SCRS?

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    20 juillet 2014

    Quelqu'un se posait la question: De quoi sommes-nous punis? D'avoir voté deux référendums? Ou de les avoir perdus? Le Canadian Nation building nous en veut de l'avoir défié, sans se réjouir de nous avoir battus! Il lui reste à nous éliminer.
    Charest a failli réussir cette mission en un quatrième(?) mandat mais les carrés rouges ont "mis Montréal à feu et à sang!"
    Un parti qui aurait compris le désastre de la collusion et de la corruption aurait su en tirer profit. Mais comme il avait aussi trop longtemps goûté au pouvoir qui rend fou, il avait perdu sa boussole vers le pays du Québec, et négligé de refaire sa propre unité. L'ennemi toujours aux commandes médiatiques l'a bouffé.
    Ce n'est pas Nous qui avons réélu les Libéraux, c'est la Machine: le West Island qui Nous noie d'une immigration canadianisée et la Haute finance qui comprend Nos propres assimilés, aujourd'hui personnifiés par les "bons docteurs". Et la magouille que la commission Charbonneau nous serine depuis des années nous a fait mettre nos oreilles à "off". Le Québécois a démissionné par ses extrémités: jeunes mondialisés, vieux individualisés. Et au centre, affairistes trop occupés.
    Y a-t-il encore dans la salle des spécialistes de la politique pour Nous réveiller à Notre avenir commun? Le politique se meurt. La démocratie bafouée lève le doigt: " Revenir au pouvoir par le peuple?" Confronter les idées des citoyens au lieu de confronter la puissance des partis aux mains de la finance. Et ça ne suscite pas l'intérêt de jeunes Québécois, même "mondialisés"?
    Foglia citait subtilement Aragon: "Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses"... mais quelle beauté dans l'actualité, cet été???

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juillet 2014

    Lise Pelletier
    D'accord avec vous Mme Deschenes concernant la médiocrité médiatique.
    Mais c'est pire que ça car c'est voulu.
    N'eut été de la sortie de M. Castonguay, le PM aurait été très heureux de noyer le dossier dans un verre d'eau.
    Maintenant, quelqu'un peut m'expliquer comment il se fait que le rapport demandé à la RAMQ par Yves Bolduc ne soit pas encore dévoilé.
    Pourtant de façon informatique cela est fort simple d'autant qu'une équipe a dû être mandatée pour ce faire selon l'ordre de priorité demandé.
    Et encore plus simple dans ce cas-ci car selon le Parti Québécois cette liste est déjà existante car c'est un transfert d'un médecin de cette clinique parti a la retraite.
    Mais motus et bouche cousue de la part des médias sur cet aspect.
    Pas de question votre Honneur.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juillet 2014

    Mr LeHir bonjour,
    J'attends toujours vos papiers avec impatience car je sais que j'apprendrai quelque chose, un plus quoi!
    Je suis bien sûr aussi outrée que tous ceux qui doivent composer avec ce gouvernement de mafiosos.
    Ceci étant dit, il y a un responsable tout aussi répugnant que ce parti politique. Le système médiatique dans lequel baigne le Québec doit être pointé du doigt autant que le PLQ. Sinon c'est de l'hypocrisie de ne pas le mentionner car si tout ce beau monde de l'information faisait leur " job " comme il se doit nous en serions pas là.
    Je ne dit pas que le Québec n'aurait pas ses bandits mais dans le cas présent c'est nos bandits institutionnalisés et là est le problème. Si nous n'arrivons pas à corriger cela à court terme nous courons droit vers la violence. Il y a un bout à la bêtise de certains Québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juillet 2014

    Vous n'êtes pas le seul m. LeHir à entendre les critiques de votre médecin de famille. J'ai eu le même genre de conversation avec mon propre médecin de famille. Je crois fermement que le seul moyen de faire bouger les médias et obliger une démission de ces personnes sera de mettre sur pied une pétition claire et exclusive aux médecins du Québec. Une telle pétition (aussi claire que votre article) pourrait être suivie par tous le système de santé (Ordre des infirmières etc.). Alors là, les médias vont publier.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    18 juillet 2014

    La misère pour les payeurs d’impôts et de taxes, l’enrichissement éhonté pour la caste politique et ses complices
    Avec cette autre information il est plus facile de comprendre comment la mafia PLQ-Charest-Couillard peut s’enrichir sans scrupule en spoliant des fonds publics qui doivent être destinés au bien-être des patients et leur famille :
    Moins de 2 $ dépensés par repas dans les CHSLD et hôpitaux du Québec
    http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/07/05/chsld-et-hopitaux--moins-de-2--depenses-par-repas_n_5560725.html
    ***
    JLPM

  • André Lefebvre Répondre

    18 juillet 2014

    L'effet "nocif" de cette tempête dans un verre d'eau est qu'elle dévoile assez bien une bonne partie du coût exagéré du système de santé au Québec.
    Donner une prime d'au-delà de $200,000/par an à un médecin afin de le décider de se lever le matin pour aller "faire sa job", c'est ce que j'appelle de la "motivation" pour les 15,000 médecins du Québec; mais c'est loin de ce que j'appelle de "l'administration".
    Mais je ne suis pas économisme; alors...
    André Lefebvre

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juillet 2014

    M Le Hir
    Un moment donné il faut dire et nommer les choses par leur nom, crime organisé dans presque toute les institutions publiques et privées d'envergures. Toujours les chroniqueurs payés par les grosses corporations, les élues placés par et pour eux. exemple: les compteurs électroniques, Hydro Québec, décidé par un conseil d'administration de 10 personnes, 10 personnes décide d'une dépense de 1 milliards trouvez ça normal? Les méga hopitals décidé par combien d'individu, par qui pour qui? C'est la qu'on est rendu. Pareil comme ailleurs la corruption par le crime organisé on appel ça la mafia. Si les libéraux son encore au pouvoir c'est à cause des votes donnés aux libéraux par la mafia et l'aide des médias complices. Nomer les choses par leur nom sans avoir peur. La mafia exploite la violence sous toutes les formes pour terroriser les gens et les intimider pour les voler et voler leur démocratie leur culture et leur ame. La pourriture et profondément ancré au Québec comme en Italie et dans la plupart des grandes villes du monde. On appel ça le crime à col blanc, avocats, médecins, journalistes, syndicats, grosses corporations qui siphonnent les fonds publics et la richesse collective sans scrupule.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juillet 2014

    "Les vraies affaires"!
    Comment ce gouvernement pourra gouverner durant 4 ans? Sa crédibilité est déjà mise à mal.
    Couillard qui banalise, au départ, l'affaire Bolduc. Puis, il doit constater son erreur. Et là il accepte que Bolduc verse l'argent mal perçu à une oeuvre de charité qui va lui permettre de sauver de l'impôt. La crédibilité de Bolduc est sérieusement minée.
    La ministre, et vice première ministre, Thériault qui cafouille dans l'affaire des prisonniers évadés.
    Couillard qui affirme qu'on doit penser à arrêter les travaux du chantier de La Romaine....puis qui doit vire un virage complet là-dessus.
    Le boutefeu ministre de la Santé qui minimise l'affaire Bolduc et insulte les personnes âgées via Castonguay.
    Le ministre de l'Environnement qui affirme une chose sur le dossier GES en lien avec la cimenterie de Gaspésie..et qui doit faire son mea culpa en avouant son erreur.
    Et, enfin, la ministre St-Pierre. Quelle gaffeuse! Incompréhensible qu'une ancienne journaliste ait pu avancer des présomptions non vérifiées mettant en cause l'intégrité de Lisée ainsi que le travail des fonctionnaires du MRI?
    Comment ce gouvernement pourra-t-il traverser les négos avec la fonction publique et parapublique?

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juillet 2014

    Les libéraux sont corrompus, c'est un lieu commun. Couillard marche au fric, nous le savions tous, Le gros Barette, si vous me permettez le rapprochement, est le jumeau québécois de Rob Ford: Des bullshiters de classe mondiale. Bolduc, lui, est un magouilleur de seconde classe. Il a de grandes ambitions mais, ses explications de surhomme-médecin-ministre-député ne passent pas le test de la crédibilité. Il marche au fric, tout simplement, comme Barette et Couillard d'Arabie.
    Et les québécois ont voté pour cette volée de corbeaux. Quelqu'un se demande pourquoi ? La réponse est pourtant claire et nette, bien que plusieurs refusent bêtement d'accepter la vérité. Quelle vérité ?
    La vérité c'est qu'il n'y avait pas d'alternative crédible lors de cette élection. L'ADQAQ de Legault est un ramassis de zombies de droite et d'extrême droite qui n'a pas grand-chose à voir avec la pensée nationaliste des gens d'ici. Le PQ de Pauline, a très mal joué ses cartes, n'avait rien à proposer que l'éternel attente des conditions gagnantes et, en outres, quand on questionna la femme sur sa vision de l'avenir souverain du Québec, sa réponse fût si misérable qu'on ne pût en déduire que cette femme avait certainement quelques plans mais que l'indépendance ne figurait pas sérieusement à son agenda. Y en a marre d'attendre les conditions gagnantes-à-Bouchard-Landry-Marois et cie pour se grouiller le cul et agir en meneur de peuple.
    Quoi d'autre comme alternatives lors de ce scrutin ? Option nationale. Sans Martin Aussant, il ne reste guère de magnétisme, même si la fraîcheur et l'instruction foisonne toujours dans cette formation qui est certainement la seule à avoir l'oeil ouvert sur le siècle présent.
    Bref, les anglos et les allos, automatiquement, ont voté libéral. On leur présenterait une merde rouge, ils l'éliraient bêtement. Les créditistes du XXIème siècle ont voté pour Legau-go et ses recettes faciles de grand ménage, comme si le laveur de vaisselle pouvait sauver l'hôtel en faillite avec ses solutions simplistes.
    Et les nationalistes ? Et les francophones gênés de réclamer le respect de leur langue, de leur culture et de leur mode de vie? Et les intellectuels pacifistes, souverainistes, progressistes ? Qu'ont-ils fait ?
    Ils n'ont pas viré rouges spontanément. Ils ne sont pas devenus néoCons non plus. Ils ont simplement décidé de rester chez-eux et de ne pas voter pour la simple raison qu'il n'y avait aucune alternative vraiment compatible avec le sain nationalisme québécois. Mille regrets mais, le PQ, peu importe son chef, n'éteint plus crédible.
    La souveraineté n'est pas morte dans le coeur des gens. Même chez les jeunes universitaires, j'en connais plusieurs, à commencer par mes enfants, l'indépendance est une nécessité absolue. Malheureusement, le PQ, depuis de départ de Parizeau, ne répond plus PRÉSENT à cet appel.
    C'est bête mais c'est cela. On ne veut plus de prometteurs, on veut des faiseurs. C'est rare ce genre d'animaux.
    Plus je "rajeunis", comme vous, plus je suis indépendantiste. L'appartenance au Canada néoCon m'humilie d'avantage de jour en jours. L'incommensurable bêtise des mondialistes me subjugue.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juillet 2014

    Le peuple a vote pour le parti libéral et a élu les plus grands démagogues que le Quebec ait connu. Ça ne fait que 100 jours de pouvoir et ils accumulent, les scandales, controverses et confusion. Quel sera le bilan de ces tristes individus.
    Le peuple québécois a élu les libéraux. Pour citer un grand écrivain: "Quand on vote pour des bandits, des corrompus et des traites, le peuple n'est pas ne victime mais un complice."
    On se donne les dirigeants qu'on mérite. On en n'a pas eu assez après 9 ans de libéralisme il a fallu les remettre au pouvoir après 18 mois de purgatoire. C'est 4 années d'enfer qu'on va avoir. Vive le Québec.

  • Lise Pelletier Répondre

    17 juillet 2014

    Monsieur Le Hir,
    Ce soir en point de presse, Philippe D'Arabie a dit qu'il gardait toute sa confiance en Yves Bolduc, donc il ne va pas le démissionner. Après tout il a besoin d'un béni oui oui pour ses basses manœuvres en éducation, telle l'immersion anglaise, l'annulation du cours d'histoire.
    Et que dire de son avertissement au même point de presse à ses troupes de tourner leurs langues 7x avant de parler. Ceci sans le dire (art dont il est expert) qu'il visait tout particulièrement Christine St-Pierre. Quel hypocrite, alors que tous s'accordent pour dire que cette diversion venait en droite ligne de son bureau.
    Quelle carpette que cette ministre des relations internationales., si elle a acceptée cela. Charest avait son bouclier féminin, Couillard a aussi le sien. La prochaine sera sans nul doute la ministre Thériault lors de la sortie du rapport sur la triple évasion.
    Ce gouvernement libéral a de quoi lever le cœur.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juillet 2014

    Protestataire
    La semaine dernière, Philippe Couillard avait qualifié cette controverse «de grosse tempête dans un petit verre d'eau». Mais jeudi, il a admis qu'il ne choisirait pas le même mot.
    Vous savez m. Le Hir, de tout ce que j'ai entendu sur cette ténébreuse affaire libérale, c'est de la part d'un représentant des médecins à 24 heures en 60 minutes dont j'ai malheureusement oublié le nom.
    Il a clairement dit que les médecins de famille choisissaient leurs patients selon leur état de santé ajoutant en exemple qu'on éliminait les diabétiques qui exigent plus de temps.
    J'attend depuis plus de trois ans un médecin de famille sans résultat, est-ce à dire que je souffre du diabète sans le savoir ou que ma prostate est à terre?