Bolduc abandonne

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Vigile le demande depuis juin dernier

Jeudi matin, avant la dernière période des questions précédant la relâche scolaire, Yves Bolduc a démissionné de son poste de ministre de l’Éducation et de député de Jean-Talon.
Terminé, la politique. Fini de se faire chier. Il en avait marre d’être ridiculisé, à la télé, à la radio, dans les journaux, jour après jour, d'une caricature à l'autre.
Ça faisait des mois qu’il songeait à quitter la politique. Pour retourner à la médecine. On l’a incité à tenir bon mais la controverse entourant la fouille à nu d’une élève aura été la goutte qui a fait déborder le vase.
«Je retourne en pratique médicale», a-t-il dit, après avoir parlé à ses collègues du caucus libéral, jeudi.
Le docteur Bolduc retournera voir ses patients. C’était d’ailleurs sa véritable passion.
Yves Bolduc n’était pas le meilleur des politiciens, il le sait lui-même. Il s’est souvent mis dans le pétrin tout seul, sans que les journalistes l’y poussent. Il en a donc eu assez de faire partie des «événements» et des «nouvelles»...
Son départ soulagera Philippe Couillard qui pourra «ajuster» son cabinet avant de filer en France pour la traditionnelle bilatérale franco-québécoise.
Ça paraîtra étrange aux néophytes mais la démission de Yves Bolduc aura pour effet immédiat de solidariser son cabinet. Cette démission soudera l’esprit d’équipe. Pour le premier ministre Couillard, c’est un prix de consolation non négligeable.
À sa première question au Salon Bleu, le PQ a tourné le fer dans la plaie en liant le départ de Bolduc aux compressions, aux régions et aux garderies...
Un «manque d'élégance» que Philippe Couillard n'a pas manqué de noter...


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