Avec les souverainistes unis, tout redevient possible, croit Duceppe

Avant d'être péquistes et bloquistes, nous sommes tous souverainistes. Ensemble, nous sommes la force politique la plus redoutable au Québec.

PQ - en marche vers le pouvoir



Pauline Marois a passé haut la main son test de leadership. Pas moins de 93,08% des délégués péquistes lui ont exprimé leur confiance samedi au congrès du Parti québécois, à Montréal. C'est un record pour un chef du Parti québécois.
Photo: Reuters


Anabelle Nicoud La Presse - Au lendemain du vote de confiance de Pauline Marois, Gilles Duceppe a salué la victoire de la chef du PQ et l'unité retrouvée des souverainistes. «Avec un Bloc fort à Ottawa, le PQ au pouvoir au Québec, tout redevient possible», a-t-il déclaré devant les militants réunis au Congrès du PQ ce matin à Montréal.
«Avant d'être péquistes et bloquistes, nous sommes tous souverainistes. Ensemble, nous sommes la force politique la plus redoutable au Québec. Cette force politique, on la voit sur le terrain dans cette campagne fédérale», croit Gilles Duceppe, chaleureusement salué par les délégués.
Gilles Duceppe n'a pas manqué de saluer le travail de Pauline Marois, appuyée par près de 93,08% des délégués péquistes, fruit selon lui d'un long travail de terrain. «Il y a eu tellement de travail de fait par Pauline depuis qu'elle a pris la direction (du PQ) que je pense en toute logique que cela menait à ça. Quand le mouvement souverainiste est uni, il est d'autant plus fort, ça va de soi», croit-il.
Avec le résultat très favorable à Pauline Marois, les troupes souverainistes sont en bon ordre pour reconquérir le pouvoir au Québec. «Pauline a fait un travail extraordinaire et elle a bien campé son leadership. Elle est prête à être la première première ministre du Québec. Ça nous rapproche de la possibilité qu'on se donne un pays, et c'est ça qui compte pour moi», a-t-il dit.
À la question de savoir si le soutien exprimé à Pauline Marois ferme la porte à une éventuelle carrière politique provinciale, Gilles Duceppe a répondu plutôt ouvrir la porte à la souveraineté. «Mon but c'est de faire du Québec un pays. Je suis venu en politique pour ça et nous travaillons très dur pour ça», a-t-il dit.
Reste donc au Bloc à briguer un maximum de sièges lors du scrutin du 2 mai prochain. «Un Bloc fort est l'une des conditions, l'autre c'est l'élection du Parti Québécois. Après, je ne fais pas de stratégie ouverte, mais on a des conditions essentielles pour un référendum», juge-t-il. Les partis fédéralistes qui estiment la question de la souveraineté dépassée font donc fausse route, croit le chef bloquiste. «Ceux qui disent qu'il n'y a pas de mouvement souverainiste fort au Québec peuvent regarder ce qu'il se passe ici ce week-end. Il y a une unité chez les souverainistes, ce qui est toujours important».


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