UNE ATTRAPE-NIGAUD
Jean Charest promet des mesures pour encourager les travailleurs âgés à demeurer sur le marché du travail le plus longtemps possible. Oui, c’est une attrape-nigaud! Si la proposition des Libéraux était mise en place, en voici les méfaits :
Premièrement, les personnes âgées de plus de 65 ans qui poursuivront le travail feront en sorte que M. Charest et le Parti Libéral, dans leur stratégie, diraient : "Plus besoin de pension à l’âge de 65 ans puisque l'Âge-d'Or travaille!", et cela viendrait conforter la proposition des Conservateurs qui, à Ottawa, veulent repousser à 67 ans l'âge de la retraite. En viendrait-on désormais à n'accorder la pension de vieillesse qu’à l’âge de 70 ans? Ce serait là une grave pénalité pour celles et ceux qui n'ont plus les capacités de retourner sur le marché du travail. Certains travailleurs âgés, recevant déjà une pension d'un emploi précédent, pourraient se contenter d'un petit salaire et cela deviendrait de la concurrence déloyale sur le marché de l'emploi.
Deuxièmement, puisque les employeurs recevraient une certaine forme de subvention pour engager des travailleurs de 55 ans et plus, il y a fort à parier que les employeurs vont engager des "vieux" au détriment des "jeunes" et encore une fois avec les Libéraux, les jeunes seraient pénalisés. Le gouvernement Charest tenterait de créer une lutte entre les jeunes et les vieux. Charest a fait le même stratagème de division pour les droits de scolarité où il a opposé les "vieux" aux "jeunes" au lieu de les unir dans des projets rassembleurs.
Je suis une "vieille" de 78 ans et j'ai beaucoup de considération pour tout ce que les "jeunes" feront au cours des vingt prochaines années, car ils devront faire de nombreux sacrifices pour m'offrir une qualité de soins et de vie. Je suis d'une tristesse en voyant cette division artificielle créée par les Libéraux. Je connais les jeunes et je les aime. Je sais que les jeunes veulent le meilleur pour leurs aînés. Ne l'oublions jamais: Ce sont les jeunes qui pousseront nos chaises roulantes plus tard! Dès aujourd'hui, nous devons apprendre à leur faire confiance et à leur dire Merci!
Andréa Richard, membre de l’UNEQ, et retraitée de l’âge d’or!
Trois-Rivières, Qc.
JEAN-CHAREST - encourager les travailleurs âgés à demeurer sur le marché du travail
ATTRAPE-NIGAUD
Tribune libre
Andréa Richard29 articles
Andréa Richard, auteure de "Au-delà de la religion", Septentrion.
Trois-Rivières, Qc.
Andréa Richard finaliste pour le gala Arts Excellence de Trois-Rivières Nous avons le plaisir de vous informer que le dernier titre d’Andréa Richard, Au-delà de la reli...
Cliquer ici pour plus d'information
Andréa Richard, auteure de "Au-delà de la religion", Septentrion.
Trois-Rivières, Qc.
Andréa Richard finaliste pour le gala Arts Excellence de Trois-Rivières Nous avons le plaisir de vous informer que le dernier titre d’Andréa Richard, Au-delà de la religion, se retrouve finaliste pour la 11e édition de l’événement Arts Excellence de Trois-Rivières dans la catégorie "Littérature". Sous la présidence de monsieur Michel Kozlovsky, le jury a choisi, parmi les 64 dossiers reçus, les artistes et organismes culturels qui se sont démarqués par une réalisation ayant eu lieu au cours de la dernière année. "Ce choix du jury tout en soulignant mon humble apport à la vie culturelle de Trois-Rivières, contribue à l’atteinte de mon principal objectif : faire connaître à un public encore plus large l’existence d’une spiritualité laïque et libératrice, bien ancrée dans le présent, par opposition à la spiritualité du passé axée sur la mort. C’est l’éclosion d’une contre-culture que je préconise en révélant une spiritualité d’avant-garde, positive et incarnée dans la vie de tous les jours, une spiritualité favorisant les grandes valeurs humaines et universelles, une spiritualité englobant l’amour, l’amitié et la sexualité assumée, une spiritualité de la vie !" Mon livre Femme après le cloître : est l’objet d’un film en préparation. et un film documentaire sur ma vie et mes oeuvres, réalisé par Michel Nussbaumer, de Suisse, paraîtra en 2010.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
2 commentaires
Raymond Poulin Répondre
4 août 2012Si e gouvernement du Québec, libéral ou non, voulait réellement encourager les travailleurs à le demeurer au-delà de l’âge théorique de la retraite, il n’interdirait pas à ses propres travailleurs de cotiserr à leur régime de retraite au-delà de 69 ans, comme il le fait présentement. Ainsi, dans une société où l’on nous serine qu’il est normal et presque inévitable de changer d’emploi deux ou trois fois pendant sa vie active, on n’obligerait pas une bonne part de ceux qui l’ont fait de se retrouver avec une pension àquivalant à 25 ou 35% de leur dernier salaire, alors qu’ils n’ont presque rien touché de leurs années de travail avant leur dernier emploi. Bien entendu, il faudrait alors modifier également la réglementation fédérale, sauf erreur. S'il s'agit, dans ce dernier cas, de l'obstacle réel, on aimerait bien que le gouvernement québécois le dise clairement, ce dont n'a jamais davantage parlé le gouvernement du Québec lorsqu'il était péquiste. Mais ce genre de question n'intéresse que ceux qui, comme vous et moi, ont dépassé ce seuil et se retrouvent souvent devant le choix entre une retraite à moins de 35% de leur salaire des cinq dernières années, continuer de travailler jusqu'à ce qu'ils crèvent ou finir leur vie en zombies dans un CHSLD. Mais, diront certains, il y a aussi le Régime des Rentes du Québec qui s'y ajoute, de sorte qu'ils se retrouveront tout de même avec environ 10% à 15% de plus. Bien sûr, un vieux (au fait, à quel âge est-on vieux?) a des besoins limités. Ah bon! Le chauffage, l'électricité, la tarification des services, la nourriture, le transport, les loisirs, les assurances, l'entretien d'une maison ou d'un logement, etc., ne sont pas des biens nécessaires pour ces gens-là... On viendra ensuite nous bassiner avec l'accroissement de la qualité de vie et l'égalité de tous les citoyens. Parlez-en à ceux qui se retrouvent dans les mouroirs planifiés des CHSLD ou dans un deux-pièces délabré, et à ceux qui n'ont gagné que le salaire minimum durant toute leur vie active, autrement dit: la majorité de ceux qui, actuellement, ont plus de 70 ans. T'appelles ça vivre, toé, vieux? comme le chantait Jean-Pierre Ferland.
Archives de Vigile Répondre
4 août 2012Personnellement, ce que j'encourage c'est l'instauration du revenu de citoyenneté universel dont le regretté Michel Chartrand faisait la promotion, revenu universel qui permettrait à tous les citoyens du Québec sans exception, peu importe leur âge, de vivre décemment et d'être heureux.
L'argent des taxes doit servir le bien commun. Mais on est pogné avec une clique qui veut tout accaparer pour elle et ne rien laisser pour les autres.