J’ai regardé les images vidéo de l’altercation entre les partisans de France Dionne devant le bureau d’élection de cette dernière et de l’autre des militants souverainistes. Cela m’a donné froid dans le dos.
C’est vrai que le climat politique est épouvantable au Québec présentement. Le discours des libéraux est d’une telle mauvaise foi qu’il en pue. Cette situation fait en sorte que l’atmosphère se détériore au point où bien sûr, les esprits ont tendance à s’échauffer.
C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle le premier ministre Jean Charest aurait dû mettre sur pieds une commission d’enquête voulue par la majorité des Québécois. Mais pour protéger les intérêts de son parti et des bailleurs de fonds qui le font vivre, nous savons que le premier ministre est prêt à couler avec son bateau.
De plus, en irresponsable qu’il est, le premier ministre s’est empressé de ficher le camp pour aller retrouver un autre médiocre de son genre en France, soit le président Nicolas Sarkosy qui vit présentement à peu près une situation similaire en termes de popularité.
Autant d’incompétence, d’irresponsabilité, de pleutrerie de malhonnêteté et de mauvaise foi ont de quoi susciter une colère tout à fait justifiée.
Cependant, nous devons nous souvenir que nous n’avons pas besoin de nous abaisser au niveau où est rendu le mouvement fédéraliste. Bien au contraire, rester digne et respectueux ne pourra que nous amener encore plus de sympathie auprès de la population. Déculottés par l’actualité, les fédéralistes ont le dos au mur et sont présentement si risibles qu’il n’est nul besoin d’en rajouter par des insultes ou de la violence. En maîtrisant nos émotions, nous démontrerons encore plus que nous sommes capables de maîtriser notre destin collectif.
Gardons la tête froide et haute, le regard fixé au loin sur notre objectif qui s’approche à vitesse grand V. Laissons les chiens aboyer. La caravane finira bien par passer.