"Hydro-Québec était-elle au courant du potentiel pétrolier lors de la vente de ses permis de forage dans l'île d'Anticosti en 2008?
Une question à 3000 milliards." (Le Soleil, le 30 juin 2011)
La réponse à cette question de ce journaliste dans ce même article :
"Chez Hydro-Québec, on soutient qu'aucun membre de la haute direction de la société d'État n'était au courant du potentiel des réserves pétrolières renfermées dans l'île d'Anticosti lors de la vente de ses permis à Pétrolia. «Ce sont des études nouvelles pour nous», a fait savoir hier le porte-parole Guy L'Italien au Soleil. (Pourtant) Hydro-Québec, par l'entremise de sa division Pétrole et Gaz, a pourtant procédé à des travaux d'exploration dans l'île d'Anticosti entre 2002 et 2007.
Des travaux qui avaient coûté tout près de 10 millions $.
Une étude de faisabilité menée à l'époque par la multinationale Shell avait également estimé le potentiel pétrolier de l'île d'Anticosti à 30 milliards de barils."
(...)
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/201106/29/01-4413786-petrole-a-anticosti-3000-milliards-echappent-a-hydro.php
Comment la "haute direction de l'Hydro Québec" actuelle peut-elle avoir ignoré ce potentiel alors qu'il était connu de la division Pétrole et Gaz d'Hydro Québec (1) et du ministère de l'énergie à une époque antérieur? (2) :
(1) La division Pétrole et Gaz d'Hydro Québec connaissait le potentiel de l'Ile Anticosti. C'est ce que nous révèle un reportage de la très crédible émission Découverte de la SRC en... 2004:
(...)
"Le potentiel pétrolier du Québec
Depuis un siècle, on a cherché du pétrole au Québec sans jamais trouver de gisement important. Après l’échec de la dernière campagne de prospection, dans les années 80, le Québec en avait fait son deuil : il n’y avait pas de gisements majeurs chez nous. Puis, coup de théâtre ! Il y a deux mois, un géologue de l’Université Laval a annoncé qu’un important gisement de gaz naturel ou de pétrole avait peut-être été découvert. À quoi attribuer ce changement de ton ?
La réponse se trouve du côté de la division Pétrole et Gaz d’Hydro-Québec. L’été dernier, la société d’État a fait 350 kilomètres de prospection sismique dans les grandes forêts qui recouvrent l’île d’Anticosti, au beau milieu du golfe Saint-Laurent. Selon les résultats de cette prospection, divulgués à la fin novembre, on aurait trouvé dans le sous-sol d’Anticosti de grosses structures très poreuses, apparemment remplies de liquide. « Ces structures seraient identiques à celles d’un autre gisement récemment découvert près de Chicago : le gisement Albion-Scipio. Or, ce gisement dans l’État du Michigan est une découverte de classe mondiale, puisqu’on parle de 130 millions de barils de pétrole et au-delà de 200 millions de pieds cubes de gaz naturel », explique Claude Morin, géologue pétrolier senior pour Hydro-Québec, division Pétrole et gaz."
(....)
http://www.radio-canada.ca/actualit...
(2) Ce potentiel d'Anticosti était connu du ministère de l'Énergie en 2002 ! C'est ce que confirme Mme Rita Dionne Marsolais, ex ministre de l'Énergie (Le Devoir en février 2011). C'est d'ailleurs ce qui avait incité le gouvernement Landry à autoriser Hydro Québec à entreprendre un vaste programme d'exploration de 330 millions sur dix ans dès 2002. Selon la ministre en poste à l'époque, "Le PLQ connaissait le potentiel..." au moment de céder les droits d'explorations à Pétrolia en 2007:
(...)
" Avant l’arrivée des libéraux au pouvoir, le gouvernement savait que le sous-sol québécois pouvait représenter un important potentiel en hydrocarbures, il possédait l’expertise nécessaire pour en vérifier l’ampleur et cela ne représentait pas un risque financier majeur pour Hydro-Québec. C’est ce que soutient Rita Dionne-Marsolais, qui était ministre de l’Énergie lorsque la société d’État a reçu, en 2002, le mandat d’évaluer les possibilités d’exploiter les ressources gazières et pétrolières du Québec.
Se disant « renversée » par les propos tenus au cours des derniers jours par Jean Charest et surtout la ministre Nathalie Normandeau, Mme Dionne-Marsolais a réfuté chacun des arguments évoqués par les libéraux pour justifier leur décision de se retirer de toute exploration en 2005, avant de démanteler Hydro-Québec Pétrole et gaz et de confier l’avenir du secteur au privé. « Je n’ai jamais compris ce geste », a-t-elle lancé hier, en entrevue au Devoir.
Rita Dionne-Marsolais, qui a une longue feuille de route dans le secteur énergétique, souligne ainsi qu’au moment où le gouvernement péquiste de Bernard Landry a décidé de consacrer 330 millions de dollars pour l’exploration sur une dizaine d’années, on savait que la province pouvait offrir un potentiel en hydrocarbures. « Les experts du ministère nous ont présenté un certain nombre de données qui nous indiquaient que le sous-sol québécois avait la même géologie, ou encore une géologie comparable à ce qu’il y a ailleurs au Canada, notamment dans l’Ouest, où il y a des réserves confirmées. On nous a donc dit que théoriquement, il y avait un potentiel. Mais on nous disait aussi qu’il fallait l’explorer pour le connaître », rappelle-t-elle.
« Les experts du ministère ont aussi indiqué au gouvernement ce qui pourrait être fait, sans risque pour Hydro-Québec. Mais j’entends la ministre [Normandeau] dire que c’est très risqué. L’investissement prévu à l’époque était de 30 millions par année, sur une dizaine d’années. Pour une Société qui fait plus de 10 milliards de revenus par année, ce n’est pas un risque énorme. On peut le prendre. »
(...)
http://www.ledevoir.com/politique/q...
....
La stratégie du gouvernement Landry d'utiliser Hydro Québec comme levier pour développer nos ressources (2002) s'apparentait à celle de la Norvège (utilisation de Norsk Hydro comme levier de développement afin de tirer le maximum de ses ressources pétrolières). Stratégie d'État, qui a permis d'avoir une prise sur son pétrole (ensemble des revenus tirés de la ressource: redevances, participation aux profits, taxes, etc.) de 70 %. Ce qui vaut à ce petit pays d'avoir accumulé un fond souverain de plus de 550 milliards USD ! (imaginez dans ces conditions ce qu’Anticosti pourrait valoir au Québec; et quel impact cela aurait sur le projet souverainiste).
La stratégie du gouvernement Charest équivaut à une braderie de nos ressources (un bien public) au privé à des conditions qu'il nous est interdit de connaitre. L'ex ministre Nathalie Normandeau a refusé de dévoiler les termes de l'entente sur les redevances qui seraient perçus en invoquant la clause de confidentialité qui lie Hydro Québec à Pétrolia. M André Proulx, le président de la compagnie nous dit que ces informations seront dévoilées au moment de l'exploitation ! Bref, sous la gouverne de Charest, une binnerie impose l'omerta à un État sur la gestion du bien public portant sur des milliards de barils de pétrole !
La différence entre la stratégie du gouvernement Landry et celle de Charest se traduira par une manque à gagner de dizaines, voire de centaines de milliards pour le Québec, si on choisit d'exploiter la ressource. Et où ira le manque à gagner ?
Pétrolia n'est pas seule dans le coup. Elle a pour partenaire Pilatus Energy AG, auquel est lié l'ancien PDG de ELF, M Loïk le Floch-Prigent (*). Une très grosse pointure, ex Monsieur Afrique (**) lui-même (à coté de qui M. Proulx ne pèse pas lourd; ce n'est surement pas lui le maître de piste). Ce dernier fut condamné à la prison pour "abus de bien sociaux" (plus de 300 millions d'euros) en 2003 en France dans "L'affaire ELF"(***). Que vient faire ce "prédateur" du bien public de haut niveau dans le portrait d'Anticosti ?
C'est ici que les analyses de M Richard Le Hir prennent toutes leurs pertinences. À partir de son expertise professionnelle dans le domaine du pétrole et de sa culture des affaires, ce dernier, dans une série de textes percutants, nous donne les indices démontrant que derrière ce monsieur Loïk Floch-Prigent, se profil Total et l'appétit vorace de l'oncle Paul.
http://www.vigile.net/Anticosti-les-relents-nauseabonds
http://www.vigile.net/L-appetit-vorace-de-l-oncle-Paul
Le Rapport Duchesneau nous révèle qu'une culture de collusion et de corruption est si répandue que l'intégrité des institutions de l'État est atteinte. Il serait naïf de croire que cette culture s'arrête aux étages supérieurs du pouvoir, là où se prennent des décisions sur nos ressources et notre énergie dont les potentialités portent sur des dizaines, voire des centaines de milliards de dollars.
Au sujet de Pétrolia, M Ugo Lapointe (Mouvement pour que le Québec ait meilleure mine) fut poursuivi pour avoir parlé de vol. La Cour Supérieur a rejeté la cause au motif qu'il s'agissait d'une poursuite bâillon. Le terme ne fait donc plus litige. S'il s'agit bien d'un vol, il s'agit du vol du siècle, qu’attendons-nous pour réagir? Pour commencer, l'opposition pourrait s'engager, dès la prise du pouvoir, à donner un mandat spécial au Vérificateur Général pour qu'il trouve une réponse à la question qui tue:
"Hydro-Québec était-elle au courant du potentiel pétrolier lors de la vente de ses permis de forage dans l'île d'Anticosti en 2008?
........
(*) Qui contrôle vraiment Pilatus Energy AG, qui a pignon sur rue en Suisse ?
(Sous toutes réserves)
(Les actions de Pilatus Energy sont au porteur donc elles peuvent changer de mains.... circuler de mains en mains... il y aurait 100 actions au porteur d'une valeur nominal de 1000 francs suisses chacune,
le ou les proprios-actionnaires peuvent ainsi cacher leur identité et de plus... la propriété peut changer
Ce qui est plus intéressant est qu’un des conseillers énergétiques de Pilatus Energy est Loïk le Floch-Prigent (et aussi indiqué sur certains sites comme étant actionnaire de Pilatus... mais les actions sont au porteur... alors difficile à vérifier)
M. Loïk le Floch-Prigent est une personne très importante dans les milieux pétroliers pour 2 raisons:
1- De 1989 à 1993, il a été PDG de Elf Aquitaine
(ultérieurement achetée par Total)
De 1993 à 1996, il a été Président de Gaz de France
2- il a été condamné trois fois en 2003, notamment pour "abus de biens sociaux", dans le volet principal de ce qui a été un scandale de corruption appelé en Europe " l'affaire Elf" et en 2007 dans une suite du scandale Elf concernant des "emplois présumés fictifs" basés en Suisse.
il a donc entaché les réputations de Elf (devenu partie de Total) et de Gaz de France...
C'est la juge Eva Joly qui a enquêtée sur l'Affaire Elf levant le voile sur un vaste réseau de corruption comprenant hommes politiques et grands patrons.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/2
http://www.rue89.com/2007/10/15/les-predateurs-ou-
...
(**) M Loïk le Floch-Prigent, Monsieur Afrique à une autre époque, étale candidement ses combines "Francafrique" dans ce documentaire d'une étonnante franchise. (suggéré par M Richard Le Hir):
Françafrique: L'Argent Roi 1/4 par Super_Resistence
...
(***) l'ex-juge, Eva Joly, qui a documenté le circuit d'argent dans l'Affaire ELF, parlant de Sarkozy:
"Je pense que nous sommes gouvernés par un clan qui se sert et qui instrumentalise les institutions françaises », a-t-elle dénoncé avant de conclure : « On a vendu la souveraineté française pour un plat de lentille. »"
http://www.marianne2.fr/Eva-Joly-madame-propre-tape-trop-fort_a210852.html
...
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11 commentaires
Jean-Claude Pomerleau Répondre
27 septembre 2012Hydro voulait continuer à explorer
Les libéraux ont mis fin à un programme de 300 millions avant de tout céder au privé
(...)
Selon le Parti québécois, les libéraux de Jean Charest ont tout simplement décidé de céder le contrôle total des ressources naturelles du Québec au secteur privé. «Le gouvernement est en mode "bradons les ressources naturelles au privé", a lancé hier le porte-parole péquiste en matière d'Énergie, Sylvain Gaudreault. C'est la même chose pour le pétrole, pour l'éolien ou le gaz de schiste. C'est vraiment un recul à la période pré-Révolution tranquille, alors que nos ressources appartenaient toutes au privé. C'est même un peu comme si Jean Charest et le p.-d.g. d'Hydro, Thierry Vandal, avaient un agenda caché.»
(...)
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/316842/hydro-voulait-continuer-a-explorer
JCPomerleau
Jean-Claude Pomerleau Répondre
13 août 2012Engagement du Parti Québécois sur le dossier Anticosti (JCP):
..........
À nous de choisir l'avenir de l'île d'Anticosti
Daniel Breton, fondateur du mouvement Maîtres chez nous 21e siècle et candidat du Parti Québécois dans Sainte-Marie-Saint-Jacques, parle des enjeux liés à l'île d'Anticosti. Après un retour dans le temps, il présente les cinq engagements du Parti Québécois:
Reprise de contrôle de nos droits d'exploration
Mise en place d'une toute nouvelle stratégie visant notre indépendance énergétique,
BAPE générique sur Anticosti, prenant en considération les aspects écologiques énergétiques, économiques et sociaux de l'exploitation
Pouvoir de vérification des livres d'Hydro-Québec au Vérificateur général pour connaître la tenue de l'entente liant Hydro-Québec et Pétrolia
Si besoin est, enquête plus approfondie sur la question. C'est à nous de choisir l'avenir de l'île d'Anticosti.
C'est à nous de choisir l'avenir de l'île d'Anticosti!
......
http://pq.org/actualite/videos/a_nous_de_choisir_lavenir_de_lile_danticosti
Jean-Claude Pomerleau Répondre
20 juin 2012Petrolia produit une série de vidéos (publi-reportage) sans réponde aux véritables questions:
http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/352896/petrolia-mene-une-operation-charme-aupres-des-gaspesiens
JCPomerleau
Jean-Claude Pomerleau Répondre
26 avril 2012Le pétrole : 400 milliards de potentiel . au profit de qui ?
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/energie-et-ressources/201204/26/01-4519043-le-quebec-assis-sur-lor-noir.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO4_la_2343_accueil_POS1
En production l'an prochain. Un des principaux bénéficiaire, un ex ministre libéral, Jean-Yves Lavoie :
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/energie-et-ressources/201204/26/01-4519045-du-petrole-gaspesien-dans-une-raffinerie-pres-de-chez-vous.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO4_la_2343_accueil_POS4
.....
JCP
P.s L'étude n'aborde pas les redevances et "la prise sur le pétrole" (ensemble des revenus inhérents à la ressource) . Et pour cause, on se l'ai fait volé.
Jean-Claude Pomerleau Répondre
19 avril 2012Pétrole à Anticosti: Hydro ignorait le potentiel des gisements
(Thierry Vandal),
(...)
Hydro-Québec songeait d'ailleurs à y faire des forages dès 2004. Mais en 2005, le gouvernement Charest a démantelé la division Pétrole et gaz d'Hydro-Québec.
(...)
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/energie-et-ressources/201204/18/01-4516764-petrole-a-anticosti-hydro-ignorait-le-potentiel-des-gisements.php
...
JCPomerleau
P.s Pourquoi Vandal sort-il le 18 avril 2012 pour nier l'évidence ?
Jean-Claude Pomerleau Répondre
25 février 2012La Gaspésie, une nouvelle Alberta?
(...)
"Et malgré une demande formelle du Regroupement pour la responsabilité sociale des entreprises, André Proulx a catégoriquement refusé de dire ce qu'a obtenu Hydro-Québec en 2008 lorsqu'elle a cédé ses permis d'exploration à Pétrolia. «On a aucun intérêt à le faire. Si on le fait maintenant, ce sera négatif pour l'entreprise, a-t-il répondu. Quand nous allons décider que c'est opportun pour les actionnaires et pour la population du Québec, ça va nous faire grand plaisir de le dévoiler.» M. Proulx a eu droit aux applaudissements d'actionnaires présents après avoir de nouveau fermé la porte à la divulgation de cette entente qui concerne une ressource non renouvelable appartenant en théorie aux Québécois."
(...)
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/343689/la-gaspesie-une-nouvelle-alberta
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JCPomerleau
Jean-Claude Pomerleau Répondre
15 décembre 2011Pétrole - Gisement de classe mondiale à Anticosti
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/338426/petrole-gisement-de-classe-mondiale-a-anticosti
...
JCPomerleau
Jean-Claude Pomerleau Répondre
26 octobre 2011M A. Shiled est le seul journaliste (Le Devoir), que je sais, qui pose des questions sur le bradage des ressources d'Anticosti:
.....
C'est justement le cas pour Anticosti. Donc, à l'époque, on ciblait quelque chose d'autre.» Il rappelle toutefois que les travaux menés à l'époque, notamment par la société d'État, avaient permis de détecter des «indices» de la présence d'hydrocarbures dans la formation désormais très prometteuse. «Chaque fois qu'on forait à travers le Macasty, on avait des indices de pétrole et un peu de gaz.»
(...)
Au début de 2008, les droits d'exploration contrôlés par Hydro-Québec sur 35 permis (6300 km2) ont été cédés à l'entreprise Pétrolia en échange d'une «redevance prioritaire» jamais rendue publique. Par la suite, le gouvernement Charest a fait complètement disparaître la division Hydro-Québec Pétrole et gaz
(...)
Le président du conseil d'administration de l'Association pétrolière et gazière du Québec, André Caillé, n'a pas voulu faire de conjectures sur les raisons qui ont poussé la société d'État à abandonner l'exploration et à céder ses droits au secteur privé. «Je ne réponds pas à ça, parce que ce sont d'autres personnes qui ont fait ça après moi, a-t-il affirmé lundi, à Montréal. Il faut aller poser la question à ceux qui les ont cédés.» M. Caillé, qui a été président-directeur général d'Hydro-Québec pendant neuf ans, soit d'octobre 1996 à avril 2005, avait en effet quitté ses fonctions lorsque la décision a été prise.
(...)
L'entreprise Junex contrôle pour sa part 94 403 hectares de permis sur Anticosti. Il lui en coûte 9440 $ par année — 10 ¢ l'hectare — pour conserver ses droits d'exploration, acquis en octobre 2007. Le sous-sol de ses cinq permis pourrait contenir pas moins de 12,2 milliards de barils de pétrole, selon la «meilleure estimation» inscrite dans un rapport publié en septembre et produit par Netherland, Sewell and Associates, une firme d'ingénierie basée au Texas.
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/334491/petrole-a-l-ile-d-anticosti-hydro-quebec-visait-la-mauvaise-cible
....
JCPomerleau
P.s Un mandat spécial devrait être donné au Vérificateur général afin enquêter sur Hydro Québec pour savoir qui savait quoi au moment de brader nos ressources au privé.
Archives de Vigile Répondre
10 octobre 2011Ca pue tellement,que j'en ai honte.Je suis dégouté par tout ces VIOLS ET VOLES !!!!!!!! de nos ressources naturelle a la solde des Multinationales,
Moi,je vous dit,si on fait pas un coup d'état en dégageant et en jugeant tout ces corrumpus,dont Charest en tete qui est le seul a prendre les grosses décisions dans tout les ministeres,et plus tard enquete remontant 10 a 15 en arriere sur le PQ et le PLG,
Caisse de Dépot du gros tas de Rousseau qui envoyé directement un cheque de 40 milliards a ti-Paul et ses amies.Les Americains et la FED ont sucer l'argent du peuple vers les banques et grosses compagnies(petroliere,Aurifere,les chums quoi!)C'est la meme histoire aux USA qu'au Quebec.
M. Pomerleau,je vous conseille fortement de vous ralliez a tout les petit site internet,ou association de tout genre qui dénonce les arnaques,les injustices etc... pour faire une méga-manifestation qui sera des plus vérulante.Le gouvernement n'écoute plus le peuple depuis longtemps, alors prenons-nous en main MAINTENANT!
Faut utiliser la ruse,la logistique,et le courage pour sortir les rats....et les traduire en justice!
Pierre Schneider Répondre
2 octobre 2011Félicitations pour votre texte fort bien documenté où il devient évident que la filière Desmarais-Sarkozy-Charest fait tout son possible pour nous vendre comme un plat de lentilles.
L'enquête sur la construction et la collusion doit absolument s'étendre aux machinations politiques d'Hydro Québec.
Archives de Vigile Répondre
2 octobre 2011Les faits sont pour le moins troublants. Certains sont suffisamment probants pour justifier une demande d’enquête publique. Nous ne pouvons pas nous contenter uniquement de rencontres à huit clos au sommet entre Clément Gignac, le ministre des Ressources naturelles et Faunes, et la direction d’Hydro-Québec. Les enjeux sont tellement colossaux qu’il serait irresponsable de ne pas faire la lumière dans ce dossier. Si nous n’arrivons pas à obtenir des réponses à vos interrogations, M. POMERLEAU, je crois que nous devrions entreprendre une bataille en règle pour allerter l’opinion publique.