Analyse du résultat électoral à partir du PQ

La division du vote francophone et précisément souverainiste est vraie!

Tribune libre

Voici le total de mes observations centrés sur le PQ.
Total : Comptés PQ perdus division du vote :entre 14 et 20.
Comptés PQ majorité 5,000 et plus :20
Comptés PQ maj 3,000 à 5,000 et plus :15
Comptés PQ maj 1,000 ou 2,000:17
Comptés PQ 80 à 400 de maj : 2
Notons que sans le Nord du Québec comprenant toute la Gaspésie comprenant aussi sa portion des Îles de la Madeleine, le Saguenay et L’Abitibi, la couronne de Montréal des Laurentides-Lanaudière à la Montérégie qui ont votés majoritairement péquiste n’auraient pu seuls faire la différence. Sans la contribution donc de la couronne de Montréal et le vote déterminant du Nord, ce gouvernement minoritaire n’existerait pas.
Le Nord du Québec dont le Saguenay, le Grand Nord, l’Abitibi et dont spécifiquement aussi la Gaspésie c’est oui définitivement le Nord qui a donné au PQ ses meilleurs résultats en termes de majorité pendant que le même PQ a connu des pertes non négligeables dans la couronne montréalaise face à la CAQ ce qui le prive aussi de majorité de par la percée caquiste pas seulement de par la division du vote souverainiste même si elle reste capitale.
La seule zone du Québec qui est proche de l’état d’être une forteresse pour le PQ ne se trouve que dans le Nord du Québec et que dans la partie la plus à l’Est de l’île de Montréal à partir d’une frontière Ouest-Est si l’on veut qui commence parallèlement à partir des circonscriptions Hochelaga-Maisonneuve et Rosemont jusqu’aux circonscriptions de Bourget et Pointe aux Trembles.
Ailleurs dans le Québec francophone, le PQ connaît des difficultés gravement dans la région de la capitale, la Beauce Appalache, l’Outaouais puis moindrement toujours dans l’ordre, le Bas du fleuve, l’Estrie, le centre du Québec, la Mauricie puis la région du 450 de la grande couronne qui reste la meilleure région pour le PQ après le Nord et l’extrême Est de Montréal.
Le PQ de Marois en connaissant une perte de ses suffrages dans le centre du Québec dont Nicolet-Bécancour, Drummond-BoisFrancs, Trois Rivières au profit de QS et de façon impressionnante au profit de O.N également connaissant la même perte moindrement en Montérégie face aux deux partis souverainistes prouve que sans stratégie d’alliance future des partis souverainistes.
Libéraux ou caquistes prendront le pouvoir plus rapidement que l’on ne croit.
Sans l’éclatement du vote francophone en soi puis l’éclatement du vote souverainiste, jamais, jamais les libéraux n’auraient réussis l’exploit après 9 ans de pouvoir de faire élire 50 députés.
Un avertissement pour le Parti Québécois: le quasi 2% obtenu par Option Nationale dans tout le Québec a fait mal plus qu’on ne pense. Dans Montarville, nouveau compté de Montérégie gagné par la CAQ de F.Legault, O.N a obtenu 877 voix pendant que le candidat solidaire a obtenu 2,010 voix ce qui contribuant à la victoire de la candidate caquiste qui a obtenu 16,083 voix contre 14,175 pour la candidate péquiste. Dans Sherbrooke, pourtant circonscription victorieuse pour le PQ; Q.S a néanmoins obtenu 2,586 voix pendant qu’O.N a tout de même obtenu 1,069 voix.
Bref, le gouvernement péquiste pourra difficilement se faire réélire malgré un bon gouvernement si advenant si une politique d’alliance n’est pas en vue. Face à une ADQ rénovée dans la CAQ, Q.S qui poursuit sa croissance, O.N qui luttera pour se maintenir en tant que nouveau parti émergent, le PQ ne pourra que compter difficilement sur ses propres forces.
Parce que le PQ n’aura jamais la puissance du PLQ qui règne dans le West-Island, presque complètement dans l’Outaouais et passablement en Estrie tandis que le PQ de fait n’est profondément ou fondamentalement, ultimement dominant que dans le Saguenay et maintenant la pointe Est de Montréal.
Voilà l’état des lieux électoraux de 2012 au Québec à partir de la performance du PQ.


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6 commentaires

  • Jean-Pierre Bouchard Répondre

    12 septembre 2012

    La circonscription de Taschereau a connu un certain changement on en trouve une partie dans Saint Roch, essentiellement cette circonscription est situé dans le Vieux Québec.

  • Laurent Desbois Répondre

    12 septembre 2012


    Un message d’Option Nationale: “Ça va bien, quand on y pense, PLQ ou pas!”
    http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/
    « C’est après dix ans de PLQ que le printemps québécois est arrivé. Nous sommes plus en santé politiquement qu’il y a cinq ans. Les choses bougent. Ça va bien, quand on y pense, PLQ ou pas. » Catherine Dorion, candidate d'Option nationale
    Jean-Martin, je ne peux pas croire que tu vas laisser passer ça ?
    « Charest moins nuisible que le PQ » croit Aussant

  • Archives de Vigile Répondre

    11 septembre 2012

    Monsieur Bouchard,
    Il est assez frappant de voir que le quartier le plus défavorisé de la ville de Québec, soit le quartier St-Roch, a réélu madame Maltais du PQ.
    Les radio-poubelles ne semblent pas avoir trop d'effet dans les quartiers moins favorisés. Pour que ces radios aient un effet, il faut que la population qui l'écoute bénéficie d'une certaine aise financière, semble-t-il.
    Je remarque aussi que c'est dans les classes aisées que l'on perd le plus le sens identitaire. À Québec par exemple, ceux qui font la belle vie aiment tout ce qui est américain. C'est à peine s'ils s'identifient encore comme Québécois.
    C'est une tendance mondiale présentement: la seule chose qui reste pour différencier un être humain d'un autre, c'est l'épaisseur du portefeuille. Ainsi, il n'y a plus d'identité autre que celle donnée par l'argent. Pitoyable!
    Au fond, il s'agit, pour dire les choses carrément, d'une forme de décadence de la société.
    Un article de monsieur Yvan Blot est très intéressant à ce sujet:
    http://www.polemia.com/article.php?id=4815

  • Archives de Vigile Répondre

    11 septembre 2012

    Très intéressant comme commentaire.
    Il faut ajouter le vieillissement de la population qui a tendance à devenir de plus en plus conservatrice. Ça n'aide pas la gauche souverainiste.
    Pourtant c'est le PQ qui a toujours utilisé les moyens les plus radicaux: coupure des employés de l'État, déficit zéro,etc...
    Je ne comprends pas qu'on a laissé faire Bouchard. Il a bien eu tout le monde.
    Non je le redis sans une crise nationale, point de salut. Ça prendrait un mouvement style casserole qui s'en prendrait au gouvernement fédéral et à ses politiques et qui n'aurait pas peur d'aller loin pour provoquer cette bande de raciste du ROC.

  • Jean-Pierre Bouchard Répondre

    11 septembre 2012

    Votre remarque sur les régions prospères francophones québécoises n'est pas impertinente surtout pour la Beauce et également j'ajouterais les régions frontalières de l'Estrie et de l'Outaouais. Par contre, Québec la capitale dite nationale connaît ses zones de pauvreté. Le quartier Saint Jean Baptiste moyennement toutefois juste dans la Basse ville côté Nord vers la rivière Saint Charles je crois le quartier Saint Roch même revitalisé reste un quartier pauvre. Puis l'ensemble des circonscriptions gagnées par la CAQ ne reluisent pas par l'opulence. La Grande Allée, Saint Foy dans Québec c'est prospère ça vote libéral.
    Quoique, Taschereau dans le Vieux Québec appartient au PQ par une petite bourgeoisie culturelle comme le Plateau Mont Royal qui n'est pas misérable permet à A.Khadir d'être député de QS par cette même petite bourgeoisie culturelle.
    Les choses sont plus compliquées que l'on ne croit. N'oubliez pas monsieur Didier l'impact des radios poubelles chez les basses classes moyennes et les classes populaires à Québec qui ne se confond pas avec le Vieux touristique et St Foy.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 septembre 2012

    SVP, ne me parlez plus de la division du vote souverainiste.
    Il est ridicule que les souverainistes votent de façon stratégique alors que les colonisés québécois pure laine d'Elvis Gratton de la région de la ville de Québec votent à tour de bras pour le PLQ ou la CAQ.
    Le problème est là pour les souverainistes. Les souverainistes sont incapables d'aller chercher le vote des régions francophones prospères là où on fait la belle vie et qu'on veut que ça continue.
    Alors la responsabilité pour la minorité péquiste ne va pas aux Francophones des régions moins prospères du Québec parce qu'ils n'ont pas voté de façon stratégique.
    Il s'est créé un fossé entre Francophones de divers milieux socio-économiques, les plus favorisés étant désormais plus à l'aise avec le statu quo fédéraliste. Il me semble que les deux dernières élections provinciales font apparaître clairement cette réalité.
    Ainsi, il semble que si toutes les régions du Québec étaient aussi prospères que la région de Québec, tout le monde serait fédéraliste et on entendrait plus parler de souveraineté.