POLITIQUE

Amoché, PKP ne veut pas se faire oublier

Le député se rendra à l’Assemblée nationale même s’il se déplace en fauteuil roulant

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PKP à l'Assemblée nationale dans les prochains jours, en chaise roulante !

Amoché à la suite d’un grave accident de vélo, Pierre Karl Péladeau ne veut pas se faire oublier.
Pressenti pour se lancer dans la course à la direction du Parti québécois, le député de Saint-Jérôme a l’intention de se rendre à l’Assemblée nationale dans les prochains jours, même s’il doit se déplacer en fauteuil roulant.
Selon des informations colligées par Le Journal, le magnat de la presse souhaitait faire acte de présence au Parlement aussi tôt que cette semaine. Les apparatchiks péquistes tentent toutefois de l’en dissuader et de le convaincre qu’il s’agirait d’un retour prématuré compte tenu de son état, nous dit-on.
L’homme d’affaires a subi de multiples fractures, dimanche dernier, à la suite d’une chute à vélo. Il devait recevoir, vendredi ou samedi, son congé du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke.
Le médecin traitant de Pierre Karl Péladeau a indiqué, cette semaine, que son patient devrait se déplacer en fauteuil roulant pendant trois mois.
Course à la direction
La longue convalescence de l’actionnaire de contrôle de Québecor, propriétaire du Journal, soulève des questions quant à sa motivation de participer à la campagne à la succession de Pauline Marois.
Les potentiels aspirants sont nombreux à ce stade-ci. Outre M. Péladeau, Bernard Drainville, Jean-François Lisée, Véronique Hivon, Alexandre Cloutier, Sylvain Gaudreault, Réjean Hébert, Pascal Bérubé et Nicolas Marceau n’ont pas fermé la porte.
Règles connues à l’automne
Rappelons que même si le coup d’envoi de la course n’a pas encore été donné, le PQ est déjà à pied d’œuvre. L’exécutif national du parti a formé un comité de travail chargé d’examiner les règles qui ont présidé les anciennes campagnes au leadership et les options possibles. L’état-major péquiste compte s’y consacrer tout l’été. Les règles ne devraient toutefois pas être connues avant l’automne.
Deux lignes de pensée s’opposent au sein du parti à l’heure actuelle: ceux qui souhaiteraient une course rapide débutant à l’automne, et les moins pressés, qui militent en faveur d’une campagne plus tardive en 2015.


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