Quoi de mieux pour faire oublier ses péchés que de prétendre que son adversaire jouit des mêmes péchés que les siens. C'est, en tout cas, ce que font les adversaires du groupe Harel/Labonté en insinuant, avec probablement des témoins mafieux, donc de faux témoins, que Benoît Labonté aurait bénéficié d'un don de 50,000$ en d'autre temps, alors qu'il n'était pas encore le co-listier de Mme Harel.
À la veille d'une élection, alors que les yeux des Québécois sont rivés sur les «scandales de la ville de Montréal et sur ceux de Blainville», il fallait, en tout cas on aurait dû s'y attendre, inviter les Montréalais à regarder les supposés péchés des adversaires du maire Tremblay et consorts, ce qu'on a fait, avec la complicité,peut-être aveugle, de Radio-Canada, mais pas du tout aveugle de la grosse Presse à Power/Desmarais.
Quand on a des amis au pouvoir, tant à Montréal, qu'à Québec ou à Ottawa, et même à Paris, on s'arrange toujours pour conserver ce pouvoir peu importe ce que les citoyens de ces villes ou de ces pays souffriront, l'important étant de continuer à exercer son pouvoir sur les décisions économiques et politiques afin d'en tirer les nombreux avantages dont qu'elles peuvent apporter.
Voilà pourquoi nous devons éviter de tomber dans le piège tendu par les amis des mafieux exerçant leur pouvoir sur nos villes et nos pays. Que les témoins de la société Radio-Canada soient vite identifiés afin de désamorcer la «bombe mafieuse» contre M. Labonté et le parti Vision Montréal, qui risque de venir contrer, encore une fois, la démocratie électorale de nos villes et de nos pays pour le profit de ceux qui tirent les ficelles de ces démarches.