Cet été deux des principaux conseillers économiques du Président Barack Obama, Peter Orszag et Christina Romer, ont quitté le navire amiral de la Maison Blanche. Il y a quelques jours, Larry Summers a annoncé son départ. De la « clique du quatuor » qui a façonné la politique pro-Wall Street et pro-austérité de la présidence américaine, seul Timothy Geithner demeure en poste pour le moment comme secrétaire au Trésor. Mercredi dernier, Herbert Allison, sous-secrétaire au Trésor, chargé de superviser le fameux plan de renflouement des banques TARP de plus de 900 milliards, (peut-être 1,000 à 1,300 milliards, car la Fed œuvre en secret d’État) a annoncé lui aussi sa démission. Aujourd’hui Rahm Emanuel, le chef de cabinet de la Maison Blanche, annonce à ses proches collaborateurs sont intention de quitter la Maison Blanche pour se présenter à la mairie de Chicago. La tempête fait rage à la Maison Blanche et les rats quittent le navire.
Les réformes de ces vermines sont en train de dévaster le pays, tandis que le Président Barack Obama cherche, dans toutes ses interventions publiques, à faire avaler à la population américaine et au monde entier que la reprise économique est bel et bien enclenchée.
De plus Barack Obama essaie de cacher sa perfide-célèbre réforme de la santé, arrachée au forceps en mars dernier, pour diminuer les dépenses sociales afin de réduire le déficit. Présentement des millions d’Américains sont offerts en pâture aux assureurs privés. Plus de 500 000 enfants se retrouvent sans assurance pendant que 50% des familles américaines sont touchées de près ou de loin par le chômage et le sous-emploi. Quelle que soit la couleur de peau de Barack Obama, il faut reconnaître que ses proches conseillers le quittent et qu’il n’y est pas étranger, puisque tous ces calamités se sont produites sous son autorité.
Le gouvernement psychopathe qui a pris possession de la Maison Blanche n’a plus de légitimité populaire dans notre monde en évolution, et ne devrait plus servir d’exemple, de modèle de vie ou de démocratie. Cela dit, je ne veux pas qu’on commette l’erreur de stigmatiser les États-Unis, car les menteurs sont infiltrés partout (même au Québec, hélas!), dans presque tous les pays, presque toutes les institutions de pouvoir et d’éducation, faisant payer aux populations le prix de leur avidité : le pouvoir et l’argent. Il ne faudrait pas commettre l’erreur encore plus grave de confondre le malade avec sa maladie. Les institutions, les nations, les gouvernements et les organismes ont leur raison d’être en démocratie. Ce sont ces psychopathes, ces menteurs et ces manipulateurs qui doivent être éradiqués, poursuivis et condamnés. L’impunité ne doit être tolérée sous aucun prétexte. Aucun pouvoir ne doit s’ériger au-dessus du peuple et des lois qu’il s’est données.
Marius MORIN
À Washington, l’administration de Barack Obama est en débâcle
Ses principaux conseillers quittent l’un après l’autre la Maison Blanche
Tribune libre
Marius Morin130 articles
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Laval
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4 commentaires
Jean-François-le-Québécois Répondre
29 septembre 2010Faut croire que les Américains se rendent maintenant compte qu'un gars qui est essentiellement, simplement un beau gosse, malgré le fait qu'il semble incarner le changement parce qu'il est noir... ça ne suffit pas à faire un bon président.
Archives de Vigile Répondre
29 septembre 2010"Les institutions, les nations, les gouvernements et les organismes ont leur raison d’être en démocratie."
...sauf que la démocratie n'existe plus en Occident. Avec la manipulation de la pensée par la propagande, le capital place qui il veut au pouvoir. Résultat, seuls les rats peuvent s'y hisser.
Même si Obama quittait la baraque, un autre rongeur prendrait sa place. Seule une révolution, pacifique, où la constitution empêcherait le capital de manipuler les peuples, pourrait nous apporter la démocratie.
Merci pour les informations et la réflexion !
Michel Rolland
Archives de Vigile Répondre
29 septembre 2010Merci M. Morin pour ces observations plus que pertinentes. Il est scandalisant de constater que ce sont ces mêmes psychopathes qui essaient de donner des leçons de démocratie, entre autres, aux pays de l'Amérique latine tout en se présentant comme les apôtres des grandes valeurs morales de l'humanité. Leurs médias les servent bien en les couvrant de toutes les vertues. De quoi en faire de véritables sépulcres blanchis remplis de mensonges, de cupidité, de tricheries, du sang de millions de morts... Comment ne pas y voir la décadence avancée d'un empire qui s'écroule plus vite de ce qu'on veut bien nous en dire.
Archives de Vigile Répondre
28 septembre 2010L'Empire américain s'écroule et on le pille pour aller investir dans le nouveau ; la Chine.
Les frères Koch et Murdoch s'occupent de faire danser la droite (Tea Party) et Soros s'occupe de faire danser la gauche (ses multiples fondations "droits de l'hommistes" dans des paradis fiscaux).
Pendant ce temps, Murdoch et Soros investissent massivement ensembles dans des joint-venture en Chine (China Broadband Capital Partners).
Au même moment, Gates et Buffet encouragent les millionnaires américains à transferer aussi leurs fortunes dans des fondations "charitables" (paradis fiscaux).
Le premier pipeline géant Russie-Chine vient d'être inauguré.