À la rescousse du français

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Bien parler, c'est se respecter

Il est malheureux de constater la fragilité de plus en plus grande de notre identité culturelle au Québec.

Il y a d'une part le recours à l'immigration pour compenser le vide générationnel, avec une plus grande part de la population ayant plus de 65 ans et le besoin apparent de compenser par une main-d'oeuvre plus jeune, et d'autre part, l'impact de la mondialisation sur nos échanges commerciaux qui favorise une popularité grandissante des autres langues que le français.

Plutôt que de blâmer ces courants d'événements, qui font qu'on se tourne moins vers notre langue française, il vaudrait mieux corriger l'incompétence de son enseignement dans nos écoles. Si le régime public d'éducation s'y consacrait mieux, il y aurait une meilleure utilisation de notre langue tant par les Québécois de souche que par les nouveaux arrivants.

La popularité émergente des médias sociaux et celle des outils de communication électroniques rendent les utilisateurs dépendants des corrections automatiques de Word et autres logiciels sur le marché. Ils n'encouragent pas une bonne connaissance de la langue française.

La pureté et le raffinement de notre langue se retrouvent enfouis dans la facilité de s'accorder une nouvelle langue, celle des outils électroniques, avec tous les autres avantages que l'on y retrouve.

Si, au même titre que l'était jadis le latin, la langue française demeure encore difficile à apprendre et à maîtriser, ce devrait être une raison pour motiver nos pédagogues et les enseignants de notre système d'éducation à s'y intéresser comme outil stratégique de développement intellectuel.

Tant que les employeurs, les ordres professionnels, les collèges et universités ne reconnaîtront pas parmi leurs employés, leurs membres et leurs étudiants comme valeur ajoutée la maîtrise de notre langue française au Québec, la motivation à l'utiliser mieux ailleurs qu'à la maison continuera de s'estomper graduellement.

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