1,8 G$ dort

972ef661e22837ee1810dc9d5223dd86

L'incurie du gouvernement Couillard






Pourquoi les gouvernements du Québec, qu’ils soient formés par le PLQ ou le PQ, sont-ils toujours aussi inefficaces?




Une manchette du Devoir, lundi, m’a scié les deux jambes. Près de deux ans après le lancement par le gouvernement Harper du présent programme tripartite d’infrastructures, le Québec n’a toujours pas fait approuver un seul projet. Quatre cents ont reçu l’aval d’Ottawa dans le reste du pays. Seuls le Yukon et Terre-Neuve accusent le même retard que le Québec.




Québec et Ottawa sont toujours en discussions sur des modalités d’application du programme.




La formule est pourtant simple. Un premier volet est réservé pour des infrastructures dites nationales. Ottawa a déjà choisi, au Québec, l’autoroute 85 et les travaux aux ports de Montréal et de Québec.




La méthodologie




L’autre pan regroupe les projets soumis par les municipalités et les petites communautés. Ceux-ci sont acheminés au gouvernement du Québec qui établit ses priorités et les soumet à Ottawa. Les programmes d’infrastructures ont toujours fonctionné de cette façon.




Le gouvernement Marois qui jouait dans la souveraineté virtuelle voulait que le fédéral lui expédie un chèque de 1,8 G$, qu’il aurait distribué à sa guise. Cela n’a évidemment pas fonctionné. Mais le gouvernement du Québec a changé au printemps 2014. Les deux gouvernements discutent pourtant encore de méthodologie.




L’économie piétine




Cette inefficacité a des conséquences. Le principe des programmes d’infrastructures est d’utiliser le remplacement ou l’amélioration d’équipements collectifs pour stimuler l’activité économique.




La croissance économique est au neutre ou presque au Québec, la prévision de création de 250 000 emplois en cinq ans du gouvernement Couillard est à oublier, mais il laisse dormir 1,8 G$ à Ottawa.




Pourquoi le Québec est-il toujours ainsi parmi les derniers de classe au Canada, en tout? Cette impuissance est d’ailleurs le plus gros obstacle à un OUI à la souveraineté.



 




Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé