Ruiner le système public de santé...

Le cirque de la santé



La nécessité de ces contrôles externes est une telle évidence qu'on a du mal à comprendre pourquoi il a fallu se farcir un tel cirque pour en arriver là. Inutile de blâmer le ministre Bolduc, le problème existait bien avant son arrivée. C'est à se demander à quoi servent tous ces fonctionnaires et tous ces spécialistes qui sont censés gérer notre système de la santé. En tout cas, ça fait beaucoup de gens qui doivent des excuses aux patientes inquiétées pour rien.

La pensée magique



Décidément, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc, est un homme étonnant. Certains diront même inquiétant. Dans un texte publié hier dans Le Devoir, deux chercheurs de l'UQAM et de l'Université McGill ont manifesté leur stupéfaction de voir M. Bolduc se féliciter que le Québec détienne le championnat de la «forte consommation de médicaments» au Canada. Il est vrai qu'entre une plus grande acce...

Encore un diagnostic

Pourquoi ne pas en faire une priorité? Notre système de santé a reçu plus de diagnostics que nécessaire. Il est temps de passer aux traitements, et vigoureusement.


Cinq cent vingt-quatre pages, 10,3 mégaoctets: le premier rapport annuel du Commissaire à la santé et au bien-être est une sacrée brique. Un document assez pesant pour forcer le changement? On peut en douter. D'autres avant lui ont posé des diagnostics semblables, mais le traitement traîne en longueur. Le rapport, malgré son poids physique et numérique, est passé presque inaperçu lors de sa publication cett...

Québec

Nos médecins risquent de partir



Les médecins québécois pourront bientôt travailler en Ontario sans passer aucun examen. Une situation qui risque de causer un exode des médecins attirés par les gros salaires offerts chez nos voisins.

La santé, un intouchable?

Le gouvernement Charest devrait réformer le réseau avant de sabrer dans les autres ministères


Texte également publié dans la section Forum-Opinion de La presse aujourd'hui en page A23 *** En ces temps de turbulence économique, le gouvernement du Québec entre dans une période d’austérité budgétaire, période qui rappellera sans doute le lointain souvenir des compressions liées à l’atteinte du déficit zéro au milieu des années 1990. À quelques semaines du dépôt du budget, on ne sait pas encore quell...

Un Québec sans déficit et... en santé!



Nous avons dit et écrit que l'erreur la plus magistrale de ce gouvernement aura été de laisser passer l'espace fiscal offert par le fédéral lorsqu'il a réduit d'un point la TPS, et ce, à deux reprises. Plus de trois milliards de dollars nous sont ainsi passés sous le nez.

A victory for medicare



If the debate over health care has sounded off-key in recent years, one reason may be that the leading voice of Canada's doctors has been skewing rightward at the highest levels. The last two presidents of the Canadian Medical Association were proud owners of private clinics who campaigned aggressively for more privatization that could create a two-tier health care system across the country. The current CMA Pr...

Y a-t-il un avocat dans la salle... d'op?



Cette semaine, une juriste reconnue dénonçait des amendements à la Loi sur la santé, passés inaperçus, qui auraient pour effet de permettre la coexistence, dans les centres médicaux spécialisés, de médecins participants au régime public de santé et de médecins qui s'en sont désaffiliés pour choisir une pratique purement privée. Une question naïve m'est venue à l'esprit. Qu'est-ce que les juristes font là-dedans...

Carte soleil ou carte de crédit?



Dans l'arrêt Chaoulli, la Cour suprême a reconnu l'importance du cloisonnement entre médecins participants et non participants à la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ), rappelle la juriste Marie-Claude Prémont. Ce principe a été réaffirmé dans la loi. Mais, selon elle, voilà déjà que s'ouvre une brèche.