Le surnombre de pseudo-demandeurs d'asile est une menace directe à notre identité collective
29 février 2024
Le ministre Jean-François Roberge renchérit:
« Le gouvernement fédéral doit reprendre le contrôle de ses frontières. Il doit revoir sa politique d'émission de visas, réduire le nombre de demandeurs d'asile, mieux répartir ceux qui arrivent dans l'ensemble du Canada et rembourser les sommes déboursées par Québec pour les coûts reliés à leur accueil. Les décisions du gouvernement fédéral sont basées sur des idéologies qui se butent au mur du réel. Finalement, tout le monde y perd. Le gouvernement de Justin Trudeau ne peut plus continuer à faire la sourde oreille aux demandes plus que légitimes du Québec. »
Jean-François Roberge, ministre responsable de la Langue française, des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, des Institutions démocratiques, de l'Accès à l'information et de la Protection des renseignements personnels et de la Laïcité
Faits saillants :
- Au 1er octobre 2023, le Québec accueille sur son territoire 55 % des demandeurs d'asile présents au Canada ( 160 651 sur 289 047 ).
- Au mois de janvier, plusieurs CSS nous ont informés qu'entre 4 000 et 5 000 élèves seront à scolariser d'ici la fin de l'année scolaire ce qui représente environ entre 250 et 300 classes, dont 88 à la CSSDM.
- Au 31 décembre 2023 : 46 555 adultes demandeurs d'asile étaient prestataires de l'aide sociale. Ils représentaient alors 29 % ( 46 555/159 940 ) des prestataires du programme.
- Le gouvernement du Québec offre de nombreux services aux demandeurs d'asile en attente d'une décision de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada :
- Un accès rapide aux programmes d'assistance sociale et aux services universels des services publics d'emplois ( MESS ) ;
- Des services de santé et de services sociaux offerts par le PRAIDA ( MSSS ) ;
- Un hébergement temporaire géré par le PRAIDA ( MSSS ) ;
- Une aide à la recherche d'un logement permanent sur le marché privé et des séances d'information sur les services offerts et la vie au Québec ( MIFI, avec les organismes communautaires qu'il finance ) ;
- Des cours de français, à temps partiel à l'exclusion des allocations ( MIFI ) ;
- Des cours de français à temps partiel et à temps complet dans les centres de services scolaires et les commissions scolaires ( MEQ ) ;
- L'éducation préscolaire et l'enseignement primaire et secondaire ( MEQ ) ;
- L'accès aux activités de halte-garderie communautaires et aux garderies non subventionnées ( MFA ) ;
- L'aide juridique pour la préparation de la demande d'asile ( MJQ ) ;
- L'allocation logement ( SHQ ).
Source gouvernementale: Demandeurs d'asile - Le gouvernement fédéral n'a plus le choix d'agir dit Québec