Je lance l'idée de mettre sur pied un sommet international des pays sur la voie de l'indépendance et de ceux qui viennent de la réaliser avec succès.
Ce sommet annuel pourrait commencer à Québec même et réunir toutes les nations qui partagent cet objectif légitime et enthousiasmant.
Les thèmes pouvant être abordés sont nombreux:
- Les avantages de la souveraineté
- Partage des stratégies essayées par chaque mouvement indépendantiste et leur résultat
- Stratégies innovatrices à tenter
- Éléments positifs pour convaincre la population hésitante lors de la campagne référendaire
- La fréquence des référendums et leurs modalités (comme la formulation de la question)
- Plus d'autonomie comme alternative en attendant l'indépendance (revendications)?
- Formes d'entraide et de solidarité entre les pays concernés
- Les alternatives légales au référendum (comme une élection référendaire)
- La souveraineté-association, l'étapisme?
- Comment déjouer les manigances de l'opposition
- Gestion de la période de transition
En voyez-vous d'autres à ajouter?
L'utilité d'un tel sommet serait de permettre à chaque nation de prendre conscience qu'elle n'est pas la seule à viser la souveraineté et que partout sur la planète c'est un mouvement naturel dans l'évolution des sociétés. Cela briserait l'isolement que certains peuvent ressentir. Tous les mouvements indépendantistes se sentiraient plus appuyés et soutenus dans leurs démarches, avec l'impression renouvelée d'être dans leur bon droit.
En favorisant les échanges, les nations plus avancées dans le processus feraient bénéficier les autres de leurs méthodes éprouvées.
Un autre avantage de ce sommet: accorder une visibilité internationale à la démarche indépendantiste des peuples en affirmant sa légitimité émancipatrice.
Réjean Labrie, de Québec
Une idée nouvelle pour donner plus de visibilité au projet souverainiste
Pour un sommet international annuel des pays sur la voie de l'indépendance
Et de ceux qui l'ont accomplie avec succès
Tribune libre
Réjean Labrie890 articles
Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème gén&ea...
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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.
Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.
L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.
Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.
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3 commentaires
Chrystian Lauzon Répondre
2 février 2013Monsieur Labrie,
S’il y avait des stratèges dignes de votre idée au PQMarois, la cause avancerait au lieu de régresser. Non seulement le peuple aurait un miroir de sa réalité pour (se) voir, (s’)identifier et localiser l’essentielle sortie du bocal à poissons rouges de l’immobilisme léthargique qui le contient, mais sa conscience pourrait s’élever d’un cran – ce que vous nommez justement la « conscience de ne pas être seul » et par là vous touchez à une peur fondamentale qu’alimentent négativement nos ennemis dans ce peuple : la séparation, l’abandon, le rejet.
De plus, en appliquant votre idée, il y aurait une petite gêne de la part des ti-clins et vendus dénigrateurs de toute espèce, à dire que personne ne veut entendre parler d’indépendance, puisque ce ne serait plus uniquement nous, les méchants séparatisses, mais les « autres » qui en parleraient. Et quand les « autres » parlent, par réflexe conditionné de colonisé, hélas, la majorité se fait silencieuse et ouvre grand ses yeux et ses oreilles – sans compter l’obligation de couverture de l’événement imposée (sic) aux médias. Finalement, ce qui est perçu encore comme fermeture deviendrait avec évidence ouverture sur le monde.
Votre idée est donc excellente pour ces raisons et celles que vous énumérez. Espérons que des intelligences au pouvoir sauront y puiser inspiration et passer, enfin, à l’ACTION… avant de quitter forcément la scène d’une gouvernance ratée au plan promotion de souveraineté, défense du français, des droits citoyens, d’une renationalisation du territoire et des institutions (TéléQuébec – cet or médiatique réduit au toc! - et la Fête nationale dépolitisée-multiculturalisée, entre autres). Et que dire du leurre d’une pseudo orientation sociale-démocrate de ce parti?
Bref, au service du néolibéralisme aveugle, déstructurant et profiteur de guerres, la « souveraineté » prend le sens d’un désespoir maquillé. C’est ce que nous montre un Lisé perdant toute vertèbre devant son conseiller séducteur mondialisant Pierre-Marc Johnson – qui lui a programmé son agenda internationalisant, à peu de frais on s’en doute!
Le comble c’est que de son voyage en Inde avec une clique d’affairistes « canadians » invités, Lisé n’ait pas trouvé à se ressourcer à la simplicité volontaire et nationaliste d’un Gandhi, mais découvert plutôt avec un enthousiasme débilitant qu’à sa vision néolibéraliste de la sociale-démocratie il pouvait désormais épingler un slogan anglo-saxon à la hauteur du néocolonialisme bidirectionnel des prédateurs québéco-indiens, et je le cite citant bilinguistement Adam Smith : « nous sommes dans la GAME! ». Toute une révolution monsieur Lisé! Ce dé-lire historico-capitaliste a de quoi nourrir le décrochage scolaire et vous donner bonne conscience en croyant que vos quelques sous mettront fin à ce fléau, bien de chez nous.
Ce gouvernement péquiste réussit à nous faire penser l’avenir du Québec en arrière au plan socio-politique, selon une vision de troupeau sous la domination totale des prédateurs d’argent. Le retour du Même s’accomplit mais vers le pire parce que sous des prétentions trompeuses à la "différence", toujours plus différée, plus le temps passe. Terrible de penser que MaroisPQ re-prépare simplement le terrain à du post-Charest-post-Marois-PLQ/CAQ… à la re-dégoûtvernance de l’appauvrissement du Québec par la dépendance fédéralo-multinationalisante, la suite, fatalement, irréversiblement, inéluctablement.
Dites-moi, monsieur Labrie, vous m’y faites penser en terminant, puisque ce serait le lieu idéal pour le développement de votre idée : à quoi ça sert un Conseil pour la souveraineté? Moi, je me le demande encore… Mais au PQMarois, ils ont créé ça, sans penser qu’ouvrir Télé-Québec aux affaires publiques, c’était plus rentable politico-économiquement que laisser Maka Kotto rapatrier des agents multiculturalistes de l’État pour quelques jours de vacances festives au Québec.
Oscar Fortin Répondre
2 février 2013Une très bonne idée. À voir qui en prendra l'initiative. Ce serait un moment de sensibilisation et de prise de conscience que le Québec n'est pas seul à lutter pour son indépendance.
Bravo pour l'idée
Archives de Vigile Répondre
2 février 2013Très bonne idée. Envoyez-la au PQMarois et vous allez être sûr que cela ne se fera pas. Le petit Lizée va être bien trop occupé à faire du tourisme dans le monde entier..
Pierre Cloutier