La météo
2 août 2009
Je suis très frappé de lire, dans les derniers paragraphes de cette chronique d'André Savard, que les arguments contre la prise en compte d'un phénomène national ou local, soient aussi au Québec reliés à l'idée que les problèmes mondiaux relativisent (et même nient), ces questions. Frappé aussi de voir que le Canada se présente comme un pays ayant dépassé le nationalisme et l'ayant rendu vain. Un jour que des collègues dans mon école me tenaient le même raisonnement, j'ai failli répondre que cette fois je n'allais plus donner cours, vu que notre école était vraiment trop petite pour résoudre les problèmes pédagogiques de l'humanité et qu'avant de reprendre ces cours, j'attendrais une réorganisation de la pédagogie par un gouvernement mondial... Bien que les militants autonomistes n'aient pas le monopole de l'engagement, je crois aussi très fort que ces arguments (en gros : les problèmes mondiaux sont plus importants), sont utilisables contre tous les engagements possibles et imaginables. En un sens, il n'est jamais temps de faire quoi que ce soit et on n'est jamais dans la situation idéale pour agir.