Le problème du Québec - Une crise d’adolescence qui se prolonge
16 décembre 2007
Mon cher Paul-Émile Roy, votre analyse ,juste et éclairée, fait plaisir à lire. Tous et toutes ne seront pas d'accord avec cette analyse, ce la est certain.Depuis quand un article peut-il être à l'abri de critiques, surtout, comme dans ce cas-ci, on touche à l'individu dans ce qu'il ne peut admettre, refusant de se voir tel qu'il est.Pour ces gens,tout comme chez les «enfants de Duplessis»,( où seraient -ils si on ne les avait pas recueillis lorsqu'ils étaient abandonnés par ??) il est plus facile d'accuser quelqu'un que de s'interroger sur ses comportements. Chez certaines personnes,on refuse de se demander où nous serions si l'Église du Québec n'avait pas existée? Il est plus facile d'accuser cette Église que de reconnaître qu'elle fut pour quelque chose dans la survie et le développement de notre peuple.Nous n'avons qu'à relire la constitution de 1867, article 93.3, pour nous rendre à l'évidence que sans l'Église,et probablement grâce(oui!) à ses intérêts,il n'y aurait pas eu l'obligation de reconnaître l'existence d'un peuple Catholique dans la constitution du Canada,qui en même temps,par sa langue et sa culture était le même peuple.J'arrête ici,car vous avez cité suffisamment de motifs qui devraient nous permettre de voir plus clair dans notre démarche.Plus clair ,en tout cas que ceux et celles qui prétendent que le Québec était dans la grande noirceur sous Duplessis.S'ils y regardaient de plus près, ils verraient que la grande noirceur est celle qui interdit aux individus d'apprendre à lire, à écrire et à apprendre les rudiments de leur histoire. Dans ce sens nous ne pouvons être »fiers» de nos «Politiques» et de nos «Intellectuel-le-s» qui ont «brûlé» nos livres d'Histoire au feu de la Saint-Jean et de leur rectitude politique.Je pense ici entre autres individus, à Gérard B, co-président de la commission B & T, et à M. Taylor, ces deux confesseurs publics ( vous voyez ,la religion est toujours présente dans notre vie) qui viendront nous imposer leurs recommandations dans un rapport qu'ils seront les seuls à comprendre ,alors que nous devrons nous contenter de nous accommoder avec une minorité de gens qui, sous le couvert de leurs religions, refuseront toujours de s'assimiler (quel vilain mot)au Québec de langue française, quoi qu'en dise le «pathétique» et «larmoyant» président de la SSJB de Montréal.