Le parti de René Lévesque
1 juillet 2007
Mon cher Nestor,
La lecture de votre texte nous permet de voir l'admirateur de René Lévesque l'individu le moins indépendantiste que nous connaissons. Il était tellement convaincu du besoin de l'indépendance du Québec qu'il préférait laisser ses ennemis envahir le Québec avec ses députés plutôt que de se donner des armes pour défendre son pays. En s'opposant à la mise sur pied d'un parti indépendantiste pouvant aller défendre le pays en terrain ennemi, il préconisait de laisser l'espace politique du Québec à celles et ceux qui s'opposaient, et qui s'opposent toujours à l'émancipation politique du pays qu'il souhaitait voir naître. Lui qui est allé à la guerre comme journaliste, avec et pour la Étatsuniens, (qu'on peut appeler aussi Américains) plutôt qu'avec la France et le Canada, étant d'abord un Américanophile et Anglophile, il aurait préconisé de laisser les Allemands et les Nazis envahir et occuper les pays plutôt que de leur opposer une armée capable de les arrêter dans leur démarche guerrière, en tentant de les convaincre par sa force persuasive et démocratique «sic» de se retirer de ses terres et celles des pays occupées.Aucun individu n'aurait souhaité avoir ce genre de chef pour aller à la guerre. Et c'est pourtant lui que nous avons eu comme chef et qui a tenté de nous convaincre par sa fausse modestie, qu'il était le chef désigné pour conduire nos troupes à la victoire. Plutôt que de lire le livre d'un admirateur de René Lévesque, qui fut malgré tout un grand premier ministre du Québec, il serait préférable d'analyser la démarche de l'individu qui n'a pu amener ses troupes vers la victoire. Il faudrait analyser son comportement «anglophile» dans l'adoption de la loi «101» alors qu'il s'y opposait, Camille Laurin ayant dû mettre sa démission sur la table afin que cette loi soit adoptée. Et vous voudriez que l'on obéisse «bêtement» et «béatement» aux réflexes de culpabilité et de colonisé de cet homme en refusant d'occuper l'espace politique fédéral à Stéphane Dion,( ennemi du Québec et de son peuple, pire que Jean Chrétien?)à Stephen Harper et autres fédéraliste et leurs sbires Canadiens-farnçais anti-Québec? Libre à vous d'apprécier cette démarche. Quant à moi, et à plusieurs de nos compatriotes, Jacques Parizeau représentait, et représente toujours, le genre (je devrais dire la grandeur du chef) de chef que nous devons rechercher pour conduire le Québec et les Québécois vers leur émancipation politique.Si vous voulez nous convaincre de quelque chose, ce serait de nous convaincre que nous devons revenir à la source de l'indépendance, la seule et vraie pour laquelle nous la recherchons, soit celle de nous donner un pays indépendant de langue française en terre des Amériques,pays capable de participer au bonheur de son peuple et de celui des autres peuples du monde, dans le concert des nations libres et indépendantes, ce que René Lévesque «n'aurait jamais été» capable de faire, malgré l'amiration qu'il a suscitée chez plusieurs de nos compatriotes à l'admiration facile pour tout individu lui «apparaissant humble»!Est-ce que le PQ dirigé par Mme Marois peut, malgré tout, faire mieux que René Lévesque? En analysanr ses premiers pas, on peut constater qu'elle n'a pas les capacités «pédagogiques» et sociales démocrates pour mener notre pays et ses concitoyens vers l'indépendance. J'ajouterai, que Mme Marois aurait été un très mauvais professeur. Par ses premières paroles,( au moins 10 années avant de ...) elle aurait découragé les plus studieux de ses élèves en leur disant qu'au lieu de prendre «4 années» pour être diplômés, ils devraient attendre dix ans pour ce faire.Si elle avait travaillé dans une des écoles de mode que j'ai eu l'honneur de diriger, je l'aurais invitée à quitter son poste immédiatement pour son «incapacité» à motiver ses élèves.