Vous avez dit «Opus Dei»?

Élection fédérale 2008 - le BQ en campagne


Oui, oui. Nicole Charbonneau Barron, une membre de l'Opus Dei, a bien le droit de se présenter comme candidate conservatrice dans Saint-Bruno-Saint-Hubert.
Mais d'en entendre dire aujourd'hui qu'être membre de l'Opus Dei, ce n'est pas plus de nos affaires que de savoir si d'autres candidats sont protestants, catholiques «ordinaires», musulmans ou juifs, alors là, non. Vraiment pas.
L'Opus Dei, c'est une organisation internationale ultra-catholique, la troupe de choc, le bras avancé, idéologiquement parlant, du Vatican et de ses dogmes les plus conservateurs. Ses membres servent surtout à s'installer dans diverses sphères d'activité, pour y exercer leur influence.
Au Canada et au Québec, l'Opus Dei est aussi en pleine expansion. Le Devoir du 5 mai rapportait que l'Opus Dei lancera «un grand chantier pour s'installer dans une magnifique tour de Toronto. Le gratte-ciel de 16 étages, occupé aux trois quarts par des appartements hyperluxueux, a été conçu par l'architecte Yann Weymouth, directeur artistique de la firme internationale Hellmuth Obata + Kassabaum (HOK).» Fin de la citation.
Sous son marketing soft voulant que ce soit un organisme comme un autre, l'Opus Dei, c'est la droite sociale. La vraie. Et pour des électeurs inquiets, c'est un signe de plus que le conservatisme du PC n'est PAS qu'économique, ou ne fait PAS que prôner un État moins interventionniste. C'est aussi un conservatisme social.


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