Voter, un devoir et un privilège pour changer les choses

Tribune libre

Voter, un devoir et un privilège pour changer les choses
Loin de moi, l’idée de me vanter d’être experte en matières politiques et encore moins d’aspirer à vouloir la devenir. Je ne supporterais pas d’en découvrir davantage que ce qui s’offre sous mes yeux actuellement, un monde de bassesses et de manipulations à la recherche d’électeurs. Comme citoyenne responsable, je me dois toutefois d’accorder mon vote au parti qui me semble le plus crédible et le plus à l’écoute de la population. A mes yeux, le gouvernement libéral actuel miné par son manque d’éthique, de crédibilité et d’ouverture a eu tout le loisir de faire ses preuves. Après plusieurs années de pouvoir stérile, même avec les deux mains sur le volant, son chef à l’égo démesuré ambitionne encore de refaire le monde à sa façon. A l’heure où l’on banalise la corruption, par respect envers moi-même, je me refuse d’accorder ma confiance à ce parti qui mise sur la naïveté des électeurs.
Je ne voterai pas pour le gouvernement libéral pour les raisons suivantes :

- Le chef à l’égo démesuré, petit humoriste de bas étage, qui se sert de la bêtise humaine pour rabaisser les autres. « C’est juste pour rire! »
- L’utilisation de « sous-sous gentils » appelés ministres et de certains « sous-sous-sous profiteurs » nommés hauts-fonctionnaires grassement payés, prêts à ramper à la moindre occasion. J’ai pu le constater lors de la démolition concertée d’un certain avocat.
- L’immobilisme face aux demandes réitérées des citoyens.
- Les manquements à l’éthique et les liens intimes avec certains individus ou groupuscules profiteurs.
- L’insuffisance d’efforts pour soutenir la langue française, tout ceci afin de maintenir leur base électorale.
- Les multiples solutions miracles à hauts frais, sans résultats acquis. Ils voguent d’un projet à un autre au gré des sondages d’opinions.
- L’usage et le marchandage en catimini des ressources naturelles sans consulter les citoyens à cet effet.
- Les départs étranges de certains ministres suite à des situations nébuleuses.
- Les écrans de fumée qu’on appelle diversions et les caviardages ici et là pour camoufler certaines activités occultes.
- Les manipulations de consciences par l’usage excessif des carottes « subventions » ou du bâton « loi spéciale »
- La recherche des erreurs antérieures chez les autres pour justifier leurs dernières bêtises. Ne dit-on pas que l’on doit apprendre des erreurs passées même si ce sont celles des autres?

Pour se faire réélire, ils répondent aux souhaits de groupes cibles connus à l’avance par leurs accointances naturelles avec leur parti ou identifiés lors de sondages prévus à cet effet. En voici quelques-uns :

- Les généreux souscripteurs du parti libéral qui jouissent de certains privilèges.
- Certaines gens craignant des baisses de revenus au profit d’avantages accordés à d’autres groupes. Ils s’allient au gouvernement pour rabaisser ou diaboliser ceux qui pourraient s’attaquer à leurs rentes.
- Les aigris de la société jalousant les avantages obtenus ou réclamés par les nouvelles générations. Ils adorent les lois spéciales.
- Les opportunismes de tous acabits prêts à renier leurs racines pour s’élever dans la hiérarchie sociale ou pour assouvir leur soif matérialiste. Les projets de renforcement de la langue anglaise et d’investissement économiques favorisent leur recrutement naturellement.


Je sais qu’il ne sera pas facile de remplacer ce gouvernement dont les racines se sont incrustées avec le temps. Je prie tous ceux qui n’appartiennent pas à ces groupes cibles déjà acquis au parti libéral de voter en grand nombre, aux prochaines élections, pour s’affranchir de ce régime usé qui pose des gestes irréfléchis pour se maintenir à flots. Quant à moi, j’opterai lucidement (petit clin d’œil à alias Lucien et compagnie) pour une valeur sûre, le PQ. Au moins, ils connaissent ça les divergences d’opinions. Je préfère une ouverture aux autres à un entêtement égotique d’un chef doublé d’un aveuglement stupide des membres à une ligne de parti. L’on peut faire avancer une nation économiquement sans y sacrifier les valeurs éthiques et culturelles de ceux qui la composent.
Tout ce qui traîne se salit
H Bourassa


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1 commentaire

  • Serge Charbonneau Répondre

    5 juin 2012

    Voter, oui, c'est un devoir !
    Mais voter, c'est bien loin d'être un «privilège», c'est un DROIT !
    Surtout dans une société qui se dit "démocratique", le vote est un «droit» fondamental.
    Plusieurs constitutions de gouvernements progressistes d'Amérique latine, entre autres le Venezuela et la Bolivie, ont inclus dans leur constitution le «droit» de renvoyer son Président à la mi-mandat.
    Un article de leur nouvelle constitution dit que si un nombre déterminé d'électeurs demande la tenue d'un référendum révocatoire, celui-ci doit avoir lieu. La population se prononce alors pour le renvoi ou non du Président.
    Nous devrions avoir cette clause constitutionnelle importante.
    Nous aurions pu ainsi avoir eu l'opportunité de renvoyer ce politicien véreux qui envoie paître ses électeurs, j'ai nommé ce John James Charest.
    Serge Charbonneau
    Québec