Entre la piastre et le bon coeur

Bâtissons notre avenir par nous-mêmes

Finies les vieilles rancoeurs paralysantes

Tribune libre

Je nous souhaite un pays, un Québec façonné à notre image avec ses forces, ses faiblesses et des valeurs communes pour le cimenter. En bref, un pays à gérer.
Dans ce Québec nouveau, nous ne serons plus des tributaires limités dans leurs champs d’action mais des citoyens à part entière assumant pleinement leur nouvelle situation. Nous serons maîtres d’un pays sans miracles où préséance sera accordée à l’urgence des situations ou à la création de mesures visant à améliorer la vie des citoyens. En tout autre cas, aucun domaine ne devrait être privilégié ou négligé par rapport aux autres.
Pour ce faire, recherchons dès maintenant le juste milieu entre le signe de piastre et le cœur sur la main; acceptons nos différences sans excès de snobisme, de chauvinisme, d’avidité du gain ou de soif du pouvoir. Abandonnons enfin les vieilles rancœurs paralysantes qui minent notre avancement. C’est utopique, me direz-vous! Je vous répondrai qu’à la base de chaque réalisation, il y a une part d’anticipation, de naïveté peut-être, mais surtout un grand effort de
volonté et de contrôle des évènements.
Pensons tout d’abord à l’évolution d’un peuple lié par son passé, son présent et ses aspirations, face à son destin. Il lui faudra du cran, de la persévérance pour faire du Québec un état souverain. Au prochain scrutin, faisons les premiers pas en optant pour le parti le plus apte à amorcer ce changement.
Devenons les bâtisseurs de notre avenir.

H Bourassa


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