L’exposition Pierre Le Grand à Versailles a été l’occasion d’une rencontre hier lundi, entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine. D’après ses propres dires, Macron a particulièrement plaidé auprès du président russe la cause LGBT, on ne s’en étonnera pas puisqu’il baigne dans l’ordre moral LGBT cher aux mondialistes. Il est revenu sur le sujet à deux reprises au cours de son allocution préalable aux questions des journalistes. Vladimir Poutine a été interrogé sur la visite de Marine Le Pen au Kremlin pendant la campagne présidentielle française, le 24 mars dernier au cours de laquelle il l’avait reçue:
«Ce n’a pas été sa première visite à Moscou, elle y vient régulièrement», «Nous sommes prêts à accueillir tout le monde. Et quand Marine Le Pen nous a demandé de l’accueillir, pourquoi aurions-nous dû refuser ? D’autant plus qu’elle a toujours prôné un développement des relations avec la Russie, cela aurait été étrange de la rejeter», a poursuivi le président russe. Il a ajouté qu’il ne considérait pas le point de vue de la présidente du Front national sur «l’identité des peuples européens et la souveraineté des pays européens» comme dénué de sens, « Ma position peut ne pas correspondre à celle d’autres collègues européens, mais je ne m’en suis jamais caché. »
On remarquera une fois encore la constance du président russe dans ses relations assumées, qu’il ne trahit jamais. Le super tanker brise-glace russe, le plus puissant du monde, baptisé Christophe de Margerie en est l’illustration.
Vladimir Poutine a par ailleurs vigoureusement réfuté l’idée qu’il s’agissait d’une ingérence dans la politique française: «Croyez-vous que nous n’étions pas au courant des sondages de l’opinion publique en France, que nous ne voyions pas qui était soutenu par la majorité des Français ?», a-t-il lancé. Cette déclaration commence à 28’30 dans la vidéo de la conférence Macron-Poutine à Versailles, ci-dessous.
Si Emmanuel Macron a manifesté le souhait d’une coopération en Syrie entre les deux pays, le président russe s’est montré quelque peu sceptique: « La Russie n’a aucune idée du niveau de la France dans la résolution des questions syriennes », a-t-il déclaré.
Par ailleurs le président Poutine a tenu d’emblée (à la première question) à préciser que les relations franco-russes n’avaient pas commencé au XVIII ème siècle avec la venue de Pierre Le Grand en France, ainsi que l’a dit Macron, mais qu’elles avaient commencé avec Anne de Kiev au XIème siècle, la fille du fondateur de la Russie, le prince Jaroslav, devenue reine de France. Un rappel indirect au président français que la volonté populaire des Criméens d’avoir réintégré la nation-mère est hors de discussion. En effet la Russie a été fondée par la Rus de Kiev, ce que les européiste contestent, mais la Crimée est au cœur de l’histoire de la Russie. Une mise-au-point en réponse à Macron qui a évoqué « l’occupation » de l’Ukraine, lequel ne semble pas avoir intégré l’idée que la Russie est partie intégrante de l’Europe et l’un des fleurons de sa civilisation.
Par ailleurs, Macron interrogé sur son refus des journalistes de RT et de Sputnik durant sa campagne électorale, a eu le culot de prétendre que ces deux organes de presse l’avaient diffamé, alors qu’au contraire ce sont ses adversaires qui ont été diffamés par les médias qui le soutenaient dont ceux du milliardaire Drahi à qui il a offert sur un plateau SFR…
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