L'extrême gauche marque son territoire à Rimouski. Photo : Radio-Canada / François Gagnon |
Un « collectif féministe (sic) » a vandalisé l'édifice abritant les bureaux rimouskois du député péquiste Harold LeBel. Dans la nuit du 21 au 22 décembre 2020, le groupe Collages féministes BSL jeta de la peinture sur l'immeuble à bureaux du 320 rue Saint-Germain Est. Les médias locaux traitèrent l'infraction criminelle comme s'il s'agissait d'un dépôt de mémoire à une commission de l'Assemblée nationale!
Inversion accusatoire
Radio-Canada et le Journal le soir ont fait la part belle aux récriminations desdites féministes. Ils ont tantôt repris de larges extraits de leur communiqué (Journal le soir), tantôt évité soigneusement le « mot en V » (Radio-Canada). Vandalisme!? Pourtant, on ose à peine imaginer le traitement de l'information si un tel acte avait été commis par « l'extrême droite ». Le paysan polonais au fin fond de la campagne poméranienne aurait su que les fascistes sont en train de prendre le pouvoir au Canada. Rien de moins!
Morale? Selon que vous soyez gauchiste ou droitard, le parti médiatique vous rendra blanc ou noir.
Deux poids, deux mesures.
Sources
Guérin, Shanelle. 2020. « Un regroupement féministe réclame la démission d'Harold LeBel ». Radio-Canada, 22 décembre. Récupéré de https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1758965/agression-sexuelle-peinture-harold-lebel-accusation-demission-feministe (Page consultée le 8 février 2021).
Michaud, Pierre. 2020. « Un collectif de femmes revendique des actes de vandalisme ». Journal le soir, 22 décembre. Récupéré de https://journallesoir.ca/2020/12/22/un-collectif-de-femmes-revendique-des-actes-de-vandalisme/ (Page consultée le 8 février 2021).
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