Unir les nationalistes?

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L'union se fait automatiquement sous un leadership fort






Unir les nationalistes? Unir les souverainistes? Traditionnellement, ces formules étaient interchangeables. Ce n’est plus nécessairement le cas.




La défection du stratège péquiste Stéphane Gobeil vers la CAQ nous a rappelé que l’enjeu des prochaines années consistera à savoir qui, du PQ ou de la CAQ, dominera chez les francophones.




Il est possible aussi que personne ne l’emporte et que les Québécois francophones s’entêtent dans une division suicidaire assurant la domination éternelle du Parti libéral.




Le PLQ en semble convaincu. Son arrogance est exceptionnelle. Philippe Couillard ne fait même plus semblant de se préoccuper des intérêts du Québec et se voue au fédéralisme extrême.




Irresponsabilité ?




Les souverainistes ont un problème majeur. Ils rêvent au pays, mais les Québécois ne les écoutent plus.




Question difficile: à quel moment des leaders attachés à un idéal de plus en plus irréalisable peuvent-ils être accusés de nuire malgré eux à leur peuple en le noyant dans un rêve?




L’entêtement idéologique peut virer à l’irresponsabilité politique. Les autonomistes ont un problème différent. En réponse à l’impasse souverainiste, ils laissent croire que le Québec peut adopter une stratégie de repli et s’affirmer dans le Canada. Ils font passer cela pour du nationalisme raisonnable. Ils savent bien, pourtant, que le Canada a fermé sa Constitution à double tour. Leur projet est une illusion faussement réaliste.




Fantasme




Question difficile: à quel moment les autonomistes seront-ils accusés d’entretenir les Québécois dans un fantasme étranger au Canada réel?




À quel moment reconnaîtront-ils, par exemple, que les politiques identitaires qu’ils veulent implanter sont condamnées à l’avance par la Cour suprême? La situation est bloquée. La déprime politique nous écrase et nous démoralise.




L’indépendance comme la société distincte semblent inatteignables. Tranquillement, nous nous laissons canadianiser mentalement. Unir le camp national? Plutôt que de se faire une guerre fratricide, le PQ et la CAQ devraient peut-être se chercher un programme commun?



 




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