Reconnaissance spéciale pour McGill

Une question d'équité

Au mépris de la loi?

Tribune libre

Des professeurs et recruteurs des universités McGill et Concordia arguent que le processus « complexe » d’immigration au Québec les désavantage par rapport aux institutions des autres provinces canadiennes et ce, même si des assouplissements à la loi ont été apportés par le gouvernement Couillard récemment. Ces universités anglophones allèguent éprouver des difficultés à recruter des professeurs étrangers hautement spécialisés provenant de d’autres pays.

Aux dires de Ghyslaine McClure, vice-principale exécutive adjointe à McGill, « nous aimerions obtenir une reconnaissance spéciale indiquant que les professeurs d’université sont des travailleurs hautement spécialisés et qu’ils ne devraient pas avoir à faire face à tant d’obstacles. Les professeurs et autres éminents spécialistes sont dans une catégorie différente. »

Deux éléments retiennent mon attention dans ces propos. Le premier réfère à la comparaison entre les universités anglophones québécoises et celles des autres provinces canadiennes…une comparaison fallacieuse qui ne tient pas compte de la réalité francophone du Québec dont la langue officielle est le français.

Le second élément voudrait cataloguer certains immigrants selon leurs fonctions « dans une catégorie différente »…une catégorisation artificielle qui risque de conduire à un glissement dangereux vers d’autres professions qui pourraient revendiquer les mêmes droits.

En conséquence, je suis d’avis que ces « éminents » professeurs doivent suivre les règles établies et se conformer aux exigences minimales des lois du Québec en matières d’emploi et d’immigration pour « tous » les immigrants et cela, quel que soit leur statut professionnel…C’est une question d’équité!

Au mépris de la loi

Il y a quelque chose de scandaleux dans le fait que des écoles juives détentrices d’un permis du MELS, et dont certaines sont même subventionnées, continuent d’opérer malgré qu’elles enfreignent la loi à outrance. À titre d’exemples, les manuels, les matières enseignées et les bulletins ne sont pas tous conformes, le cours Éthique et culture religieuse n’est pas enseigné tel que l’exige le MELS et des enseignants n’ont toujours pas de brevet. Et, pendant ce temps-là, le ministre continue de leur accorder annuellement des tolérances sans coup férir.

Il est à se demander si notre ministère de l’Éducation ne souffre pas du syndrome de la mollesse et de l’irresponsabilité devant un comportement aussi laxiste face aux minorités juives qui profitent de ces accommodements nettement déraisonnables. Jusqu’à quand le ministre abusera-t-il induement de la patience des contribuables québécois en tolérant que ces écoles persistent à fonctionner au mépris de la loi?

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Henri Marineau2032 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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1 commentaire

  • Chrystian Lauzon Répondre

    13 février 2015

    Bonjour M. Marineau,
    Bruno Deshaies (j’ose croire qu’il conseille PKP!), ici même sur Vigile, pourrait nous mettre au parfum pour ainsi dire, lui, une sommité du domaine de l'histoire et de la pédagogie éducative, qui connaît de l’intérieur la musique mur à mur du ministère de l’Éducation depuis ses origines*; c'est-à-dire qu'il pourrait nous révéler pourquoi la loi face aux écoles juives et hassidiques enlève ses dents et laisse libre cours à l’iniquité budgétaire et la mauvaise gestion de l’État.
    La consigne d’austérité imposée à l’ensemble des citoyens par le gouvernement Couillard ne vaudrait pas pour cette communauté? Qu’est-ce qui motive ou qui oblige les fonctionnaires à appliquer un tel privilégisme, ces passe-droits qui incitent au racisme et à l’antisémitisme? Où regardent les gardiens des finances publiques devant ces monstrueuses et patentes dépenses excessives, vérificateur général en tête?
    Holocauste et omertà forment-ils un couple harmonieux, font-ils partie d’un seul et même chantage monnayé implicitement et en silence sur la partition d’une culpabilité à capital politiquement toujours rentable? Une avocratie juive agite-t-elle ce spectre de pouvoir et d’influence en coulisses du fonctionnarisme d’État? La terreur sioniste sait encore imposer ses "prix" internationalement par de puissants lobbies, pourquoi pas ici à l’évidence avec ces excès de dépenses illégales sinon illégitimes contre nos lois, ainsi aplaties et ridiculisées.
    La religion dans ces formes marginales et inadaptées, style hassidique orthodoxe, ressemble vraiment à un défaut de société archaïsant, sans respect aucun pour la propriété publique, facteur nocif de bris de contrat et d’accommodements coûteux, tout le contraire de vecteurs de croissance démocratique, économique et civilisant.
    Vivement une Constitution du Québec forçant le redressement de ces torts avec la fermeté d’une république pleinement citoyenne, laïque et laïcisante et de prime abord : équitablement financée et gérée en respectant et appliquant les lois!
    Chrystian Lauzon
    *De 1969 à 1977, M. Deshaies occupe « le poste de directeur de la Division de l'enseignement des sciences de l'homme pour toutes les écoles publiques du Québec au ministère de l'Éducation du Québec. »
    Ajoutons que « C'est sous son mandat que l'enseignement de la géographie et de l'histoire nationales est devenu obligatoire dans toutes les écoles secondaires et que les sciences humaines remplaceront les programmes de géographie et d'histoire des Programmes d'études du Département de l'Instruction publique, de 1959. » Je ne suis pas sûr que les écoles hassidiques respectent ce programme d’enseignement de la géographie et de l’histoire nationales du Québec, pourtant obligatoire, ces écoles étant subventionnées grassement par l'État?! Et vous? Source : http://www.rond-point.qc.ca/auteur/bruno-deshaies-biographie/