Le Bloc... une question de frontières (prise 2)

Une galère confortable?

Tribune libre


D’entrée de jeu, permettez-moi de vous citer un extrait de mon article paru sur cette tribune le 4 avril, intitulé « Le Bloc…une question de frontières » :
« En d’autres termes, ramenons nos « chiens de garde », sans connotation péjorative puisque les sympathisants du Bloc se sont souvent définis en ces termes, dans notre cour pour prêter main forte aux « chiens de chasse souverainistes» qui courent tous azimuts après ceux qui menacent leur territoire! »
Loin de moi, dans les propos du texte qui suit, mon intention de changer mon opinion émise dans cet article! Au contraire, je rejoins d’emblée ceux de Caroline Moreno dans son commentaire intitulé « Parlons Qc » :

« L’heure du retour a sonné. Chacun à sa place : les bloquistes au Québec, les Libéraux au Canada. Ainsi, le Québec sera gouverné en fonction de ses besoins, des valeurs, des intérêts, des aspirations de sa population. »

Toutefois, sans vouloir jeter de l’huile sur le feu dont la flamme semble déjà assez ardente si nous nous fions aux dix-sept commentaires clairement polarisés autour de la pertinence ou non du maintien du Bloc à Ottawa à la suite de l’article de Michel Jacques paru ici le 1er avril « Que fait le Bloc dans cette galère? », je me permets d’ajouter une réflexion qui m’est venue à la suite du commentaire de S. Sauvé sur l’article Michel Jacques :
« Je voterai Bloc avec force et conviction dans l’attente que les députés élus quitteront Ottawa pour venir se joindre à la députation du Québec pour créer notre pays. Loin d’être certain qu’ils auront les couilles pour le faire, mais d’ici là, j’ai encore espoir. »

Sans remettre en question l’ardeur des députés bloquistes à Ottawa quant à la défense des intérêts supérieurs du Québec, je ne peux m’empêcher de considérer l’aspect attrayant que représentent les conditions professionnelles de ces députés. En effet, n’y a-t-il pas une tentation tout à fait humaine et normale, pour nos « chiens de garde », de tirer profit de « l’os alléchant » de leur salaire de députés fédéraux tout en s’assurant du « confort douillet de la niche » de leurs revenus de retraite?
À mon sens, la seule façon de répondre à cette question, c’est de les inviter à venir appuyé « les chiens de chasse souverainistes » dans leur cour! Alors, nous saurons si M. Sauvé avait raison d’avoir encore espoir… en espérant que lui comme plusieurs ne soient pas déçus!
Henri Marineau
Québec

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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