Entreprendre une campagne de financement en tout début d’année, lorsque les gens viennent tout juste de vider leur portefeuille pendant les Fêtes, constitue tout un défi. Si la Société des Amis de Vigile a malgré tout décidé d’aller de l’avant à cette période-ci de l’année, c’est qu’elle n’avait pas les moyens de faire autrement.
Bernard Frappier était un homme admirable d’abnégation et de dévouement à la cause de l’indépendance du Québec. Il avait décidé d’y consacrer sa vie en créant et en animant Vigile. Ce n’est qu’en prenant sa relève pendant quelques mois que j’ai pu me rendre compte de tout le travail qu’il faisait et du nombre effarant d’heures qu’il y consacrait sur une base quasi-bénévole. En effet, n’ayant pas d’autres revenus, les contributions des lecteurs lui permettaient tout juste de couvrir ses frais et de vivoter très chichement.
Ce qu’il a fait, il a pu le faire parce qu’il était qui il était. Si l’on peut éventuellement parvenir à remplacer Bernard, ce sera parce qu’on sera parvenu à trouver plusieurs personnes dont la somme des connaissances, de l’expérience, de la sagesse, et du travail équivaudront à la sienne.
Certains d’entre vous se sont interrogés sur l’augmentation de notre objectif de financement cette année. Il ne s’agit pas d’un caprice. D’abord, on ne peut demander à personne de travailler aux conditions qu’acceptait Bernard. Ensuite, Bernard avait lui-même prévu qu’il faudrait consacrer des fonds à la mise à jour de la présentation du site cette année. Enfin, et comme vous le savez, Vigile est aux prises avec une poursuite-baîllon contre laquelle il n’a d’autre choix que de se défendre.
La nature et les circonstances de cette poursuite nous permettent difficilement de vous informer collectivement des péripéties judiciaires en cours sans risquer d’aggraver la situation. Nous sommes lus par nos adversaires. Sachez cependant que nous attendons certains développements au cours de l’hiver et du printemps. Sachez aussi que nous vous communiquerons à la première occasion possible toute information sur le développement de cette affaire.
Ceux d’entre vous qui tiennent absolument à avoir des précisions supplémentaires peuvent s’adresser directement à moi en cliquant sur la mention « Envoyer un message privé » au bas de ce texte. Je tâcherai de répondre à vos questions dans la mesure où elles ne seront pas trop nombreuses.
Enfin, certains d’entre vous ont eu la désagréable surprise de se faire répondre en anglais par le site PayPal après avoir fait leur contribution. Sachez que Vigile n’y est pour rien et qu’il vous suffit - comme nous l’a aimablement signalé André Gignac, un vieil habitué de Vigile - de cliquer « Français », complètement en haut à droite au début du questionnaire PayPal, pour vous éviter ce désagrément.
Vigile - Campagne de Financement 2013
Un site à consolider - Un avenir à assurer
... Contre vents et marées...
Faites-vous un cadeau aujourd'hui, c'est à votre tour
Richard Le Hir673 articles
Avocat et conseiller en gestion, ministre délégué à la Restructuration dans le cabinet Parizeau (1994-95)
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
25 janvier 2013Pause humoristique
C’est une unité de l’IRA qui tend une embuscade à une patrouille anglaise dans la campagne, du côté de Crossmaglen. Les Brits passent tous les jours à 17 heures. A 17 heures 10, toujours rien. Le capitaine Paddy regarde sa montre et dit: « Merde, j’espère qu’il ne leur est rien arrivé… »
Retour à Kellybegs. Sorj Chalandon. roman
Archives de Vigile Répondre
24 janvier 2013J'envoie 10$ par mois, soit 120$ par an, c'est modeste, mais quand même.
Supposons que j'avais une heure par semaine à donner. Y a-t-il quelque chose que je pourrais faire?
Archives de Vigile Répondre
21 janvier 2013Oui, Vigile est le phare lumineux du Québec libre. Sans lui, le retour à la grande noirceur... Oui, Vigile se doit d'être supporté, encouragé, consolidé. En 2013, peut-on imaginer l'information québécoise sans Vigile? Poser la question, c'est y répondre.
Jacques L. (Trois-Rivières)