Un recours collectif d’un milliard $ contre l’armée

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Intéressant, mais les chances sont faibles en raison du principe de l'immunité de la Couronne





Un recours collectif a été déposé devant la Cour supérieur de l’Ontario, lundi, par trois anciens militaires qui affirment avoir été victimes d’inconduite sexuelle au cours de leur carrière au sein des Forces armées canadiennes, a rapporté CBC News.


Les trois plaignants ont déposé le recours au nom de tous les militaires, qu’ils soient toujours actifs ou non, qui ont subi une agression ou du harcèlement sexuel. Ils réclament un dédommagement de 1 milliards $ aux Forces canadiennes qui n’ont, selon eux, «pas pris de mesures adéquates pour prévenir les agressions sexuelles et le harcèlement sexuel».


Trois autres recours collectifs sont en cours d’élaboration par d’autres militaires en Colombie-Britannique, en Ontario et en Nouvelle-Écosse. Tous ont trait à l’incapacité présumée de l’armée à contrôler ses membres et à protéger les soldats victimes d’inconduite sexuelle.


L’un des trois plaignant, Larry Beattie, a affirmé dans le recours avoir été agressé sexuellement à de multiples par un autre marin, alors qu’il servait sur le HCMS Skeena en 1979. Il avait alors 18 ans.


Amy Graham, pour sa part, a été agressée sexuellement en Afghanistan en 2010. Son agresseur a écopé, récemment, d’une amende de 2500 $ et a été rétrogradé.


Enfin, l’infirmière Nadine Schultz-Nielsen a affirmée avoir été victime d’attouchements non désirées alors qu’elle servait sur le HMCS Iroquois en 2002. Ses supérieurs n’auraient pas donné suite à ses plaintes.


Un sondage mené par Statistique Canada au printemps dernier et dévoilé cet automne a démontré que près de 1000 militaires disent avoir été agressés sexuellement dans l’année précédant leur réponse, tandis qu’une femme sur quatre soutient avoir été agressée au cours de sa carrière.




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