Le peuple québécois s'est accroché au Canada en pensant que celui-ci le protégerait, protégerait sa langue et l'enrichirait dans tout le sens du mot.
Pauvre peuple québécois, il est maintenu dans l'ignorance, dans la soumission et surtout dans la peur, la peur de perdre quelque chose qu'il ne connaît pas, cette peur qui prend le dessus sur la raison. Il refuse de se séparer du Canada parce qu'il n'a pas confiance dans ses possibilités, il ne connaît pas ses richesses et ses talents et il espère avoir la reconnaissance d'un autre peuple pour se développer. Il se faire dire non à toutes ses demandes et à ses aspirations mais il persiste à espérer !...
Comment sortir un peuple soumis, colonisé et aveugle ? En lui faisant prendre conscience de son pouvoir, de toutes ses richesses et de la puissance qu'il a déjà mais qu'il ne voit pas et qu'il n'assume pas par ignorance, par manque d'estime de soi et dans la dépendance affective de l'autre qui le soumet par un faux-semblant de compassion.
On commence où avec tout ça ? On vend le Québec aux Québécois...ça presse.
Auteur : maude levasseur
Le Québec aux Québécois
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
14 août 2010Pour vendre le Québec aux québécois il faut un point de vente (ou plusieurs). Actuellement seul le PQ se targue de l'avoir. Les québecois ont peu confiance aux partis politiques et aux politiciens, ce qui est un handicap sérieux sur la vente. Il faudrait donc, tout comme les vendeurs fédéralistes, des organes (radios, journeaux)ayant ce mandat. Avec tous les communicateurs compétents et expérimenté disponibles actuellement (gens de vigile, aut'journal, "lockouté" du Journal de Montréal, etc..) nous ferions 'tabac'. Ces structures devraient avoir un contenu égal aux autres structures équivalentes, aux autres moyens média avec mandat d'expliquer le point de vue indépendant à travers les événements.
A quand la collecte de fond?
Archives de Vigile Répondre
13 août 2010@ Maude Levasseur
Oui, ça presse.
Robert B.-G.
Gilles Bousquet Répondre
13 août 2010Mme Levasseur, vous écrivez : «Pauvre peuple québécois, il est maintenu dans l’ignorance, dans la soumission et surtout dans la peur, la peur de perdre quelque chose qu’il ne connaît pas, cette peur qui prend le dessus sur la raison.»
Il y a environ 60 % des francophones québécois qui ont voté OUI à la souveraineté-partenariat en 1995. Ces Québécois là ne sont pas si peureux et pensent qu'ils ont raison comme le 40 % qui ont voté NON.
La raison du plus fort est toujours la meilleure ou "souvent". Il faut alors être forts pour attirer des Québécois forts économiquement et autrement. Il y en a encore trop du côté des fédéralistes au Québec. Il faut avoir confiance en Mme Marois qui devrait en recruter un bon nombre. Elle a déjà recentré le PQ pour mieux élargir sa clientèle...me semble. Les affaires se présentent actuellement bien pour les souverainistes même si les prochaines élections se tiendront probablement que dans environ 2 ans.