Politique

Un pamphlet éclair

Un certain 14 avril...

Tribune libre

En ce 14 avril le Québec entrait dans sa période des Années Ténébreuses en 2003: la Grande Noirceur n'est que de la petite bière par rapport à ce que nous vivons collectivement depuis ce jour sombre de 2003, les historiens convergeront tous vers cette conclusion d'ici quelques décennies.
Ce n'est point une prédiction, c'est une certitude et les événements rapportés par l'actualité québécoise présentement le démontrent sans l'ombre d'un doute.
Les Années Ténébreuses doit désormais être le qualificatif de l'époque présente au Québec.
Le génie de ce pamphlet tient au fait que sans avoir eu le besoin de nommer un seul nom, tous dans l'esprit collectif savent de qui et de quoi il est désormais question. N'est-ce pas ?
Normand Perry.

Squared

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On pourrait le décrire comme un grand passionné de communication, de philosophie, de politique, d'histoire, d'astronomie, de sciences, de marketing, de musique classique et d'opéra. Normand Perry mène une vie publique bien remplie, toujours avec des projets plein la tête et des rêves à réaliser.

Après avoir obtenu un premier diplôme universitaire en philosophie au milieu des années ’90, Normand Perry débute sa vie publique comme pamphlétaire, exprimant ses opinions librement, ces dernières étant publiées régulièrement dans les journaux régionaux, les quotidiens et divers sites Web.

Depuis avril 2004, il travaille chez [Soleil communication de marque->http://www.soleilcom.com/], agence de publicité montréalaise, où il est au développement des affaires, en veille stratégique et aux relations publiques.

Depuis juillet 2010, il s’est vu confié un projet radiophonique à [l’antenne de Radio Ville-Marie->http://www.radiovm.com/index.aspx] où il conçoit, réalise, anime et supervise le montage d’une émission portant sur l’orthodoxie chrétienne au Québec : [Voix Orthodoxes->http://www.voixorthodoxes.org/].

Sa plume va le conduire en politique active.

Après s’être fait connaître comme pamphlétaire à partir du début des années 2000 dans sa région du Suroît, il se fait remarquer, et on lui propose la présidence de circonscription au Parti Québecois dans Soulanges au début 2005. Suite à la démission inattendue de Bernard Landry en juin 2005 comme chef de cette formation politique, Normand Perry appuie d’emblée la candidature de Louis Bernard tout en s’opposant farouchement à l’élection d’André Boisclair. Lorsque ce dernier remporte la chefferie du PQ en novembre 2005, Normand Perry démissionne de sa présidence et quitte le PQ sur-le-champ.

A l’automne de la même année il se fait élire au conseil municipal à Les Coteaux dans la circonscription de Soulanges au Québec. Il se voit confier notamment les responsabilités du comité des loisirs, où conçoit et implante un programme de subvention à l’activité sportive pour les jeunes; il occupe la vice-présidence du HLM, il aussi responsable de la sécurité publique et participe activement à la fondation de la Régie inter municipale des Pompiers du Lac-St-François (fusion des services des incendies de Les Coteaux et St-Zotique).

Lors de la création du nouveau parti politique Québec solidaire en février 2006, il en devient membre et participe au congrès de fondation à Montréal. Il se porte candidat aux élections provinciales de mars 2007 pour cette formation politique dans la circonscription de Beauharnois.

Après ces quelques années en politique active, il poursuit son œuvre de réflexion pamphlétaire, notamment sur le [Blogue de Normand Perry->http://normandperry.blogspot.com/] tout comme sur Vigile et bien d’autres médias québécois





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    14 avril 2010

    Monsieur Perry
    J'ai bien aimé votre texte. Il n'y a pas de quoi fêter au Québec, ce soir! Ce fut le début du plus grand geste autodestructeur des Québécois surtout celui du 8 décembre 2008 avec la promesse des deux mains sur le volant. Aujourd'hui, Charest a les deux mains dans nos poches comme titrait l'autre jour, le journal de Montréal, le lendemain du dernier budget. La seule solution pour s'en tirer, c'est de sortir de cette confusion identitaire et cesser de nous regarder à travers les yeux de nos colonisateurs d'Ottawa et du Canada anglais. Actuellement, nous souffrons d'une dissolution du sens national comme l'expliquait si bien Lionel Groulx dans une déclaration datée du 30 octobre 1934 et qui est toujours d'actualité. Donc, il nous faut retrouver notre sens d'identité, d'appartenance et de solidarité nationale que nous possédions avant la conquête de 1759. Il vaut mieux être majoritaire dans son propre pays qu'être minoritaire dans le pays des autres. Il m'a fait plaisir.
    André Gignac le 14 avril 2010