Un miroir déformant: la publicité «tendancieuse»

Vendeuse au service de l'idéologie officielle

Tribune libre


Trois exemples vécus la même journée m'ont mis la puce à l'oreille et décidé à exposer un problème qui prend de l'ampleur dans les médias.
1- Je feuillette la circulaire d'un marchand de matériel d'artistes de Montréal bien connu possédant des succursales ici-même à Québec. Sur une page, la photo d'une « conseillère », une femme voilée au nom difficilement prononçable qui recommande certains produits. Il ne manquait plus que ça, un commerçant qui se prononce ouvertement pour l'infériorisation de la femme, même dans les pays occidentaux.
2- En soirée, une pub télé d'un magasin de stores de Montréal bien connu possédant des succursales ici-même à Québec. La totalité de la pub ne montre qu'un couple d'origine africaine.
3- En zappant sur les films de fins de soirée, je n'ai pratiquement vu que des films de violence mettant en vedette des non-caucasiens (vous voyez que j'euphémise politiquement/correctement à souhait). On me répondra que ce sont des films de série bon marché pour les réseaux servant à boucher les trous au plus bas prix possible, mais je suis convaincu qu'il y a bien d'autres choses à montrer que ça. J'ai lu qu'aux États-Unis, il y avait maintenant une loi forçant les studios de cinéma à montrer les minorités dans une certaine proportion. Donc, l'un explique l'autre.

L'ennui avec les trois situations décrites plus haut, c'est que ça cloche lorsque c'est présenté, pour ne pas dire imposé, à l'ensemble du Québec. Le Québec est homogène de par sa composition, sauf la moitié d'une ville (Montréal comme on l'aura deviné). Il devrait être pourtant normal dans un pays de présenter dans les médias, la pub, partout en fait, la population native qui forme la majorité, ceux qui appartiennent à l'identité culturelle collective et qui l'ont façonnée à leur image. C'est d'ailleurs la meilleure façon d'illustrer le modèle à suivre par ceux qui s'y sont ajoutés. On n'ethnicise pas l'ensemble de la publicité présentée à la province entière pour la moitié d'une ville.

Cette idée de représentativité est doublement biaisée en ne se concentrant que sur un seul aspect de la chose. En effet, si on poussait ce ridicule raisonnement jusqu'au bout, il faudrait alors voir dans tous les médias 36% d'obèses, 10% de malades mentaux, 2% de gens en fauteuil roulant, 2% d'aveugles, 2% de bègues, 1% de nains, 1% de manchots, 23% de chauves, 10% d'homosexuels et lesbiennes affichés, 2% de fortement tatoués, 15% de gens laids, 8% de déficients mentaux, 10% d'alcooliques connus, 33% de vieillards pour faire bonne mesure. Un tel raisonnement ne tient pas la route un seul instant.
On sait pertinemment que la pub traduite de Toronto ne « passe » pas (ne fait pas vendre) lorsque présentée au Québec, et que ça prend obligatoirement des comédiens québécois pour faire passer le message, ce qui me semble aller de soi.

À bien y penser, le but de cette propagande malsaine, de cette multiculturalisation à outrance des médias est de relativiser l'importance de la population native et de la reléguer au rang d'une simple minorité comme les autres, ce qui, comme l'on sait, fait partie de leur plan général de décimation. C'est une aberration au même titre que la discrimination positive pro-ethnique dans l'embauche, qui accorde la priorité d'un emploi aux étrangers plutôt qu'au nôtres et à nos propres enfants.
Dans tout pays, au nom de l'harmonie sociale, il ne doit exister qu'une seule identité collective à laquelle tout le monde adhère volontairement et positivement, c'est la base même du concept de nation. C'est de là que découle la fierté identitaire et le désir de la préserver par l'accession à un pays qui consolidera tous les éléments qui la composent. L'objectif : devenir de plus en plus Québécois, rien de moins, et surtout rien d'autre.
Portons attention à cet envahissement de notre espace vital tel que véhiculé par les médias. Soulignons cette abjecte probagande à notre entourage chaque fois qu'elle se manifeste.

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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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3 commentaires

  • Simon Massicotte Répondre

    23 avril 2013

    Monsieur Labrie,
    Permettez-moi d'être en très grand désaccord avec vous,
    Ce qui est ridicule, monsieur Labrie, c'est de s'offusquer qu'on nous montre des hommes et des femmes de couleur à la télévision! Je comprends votre point de vue lorsque vous dîtes que nous devons garder notre culture vivante, mais je crois aussi que la diversité culturelle et ethnique fait partie de la vie de la majorité des Québécois. J'ai été élevé à Victoriaville, une petite ville du Centre-du-Québec, tout ce qu'il a de plus québécois, et la diversité culturelle a une place importante au cœur de la ville. Il y a une communauté suisse, colombienne, irakienne, africaine (de diverse origine), d’Europe de l'est, etc.; le maire de la ville, d'ailleurs, est de descendance égyptienne. La plupart de ces communautés étant plutôt bien intégrée, elles font maintenant partie de la vie des gens; à l'école, les jeunes se côtoient; même chose dans les lieux de travail et dans l'espace publique. Alors, dîtes-moi, pourquoi pas dans la publicité? Pourquoi pas dans les série télé?
    Vous avez également mentionné qu'il faut que la majorité soit affichée partout afin de donner l'exemple aux nouveaux arrivants. Ainsi, comment pouvez-vous juger que ces gens ne sont pas bien intégrés? Au lieu d'affirmer qu'un magasin d'art encourage « l'infériorisation de la femme », on pourrait aussi dire qu'ils ont donné la chance à une personne compétente d'occuper un poste en dépit de sa différence. On appelle ça de l'ouverture et de la maturité. Pas « leur » complot pour nous exterminer. Vous savez qu'il y a des noirs au Québec qui sont arrivé aussi tôt que 1629? Ne vous est-il pas arrivé de penser que les noirs aussi veulent peut-être faire de la télé? Et qu'à plus forte raison, au Québec, ils sont un groupe aux assises typiquement francophones, tout comme les maghrébins, et contribuent ainsi à l'équilibre linguistique?
    Allons, allons, il est temps de se concentrer sur les problèmes du Québec; des Québécois qui ne sont pas fier de leur culture; de nos jeunes décrocheurs; de la médiocrité du niveau de français chez les québécois; du manque de bilinguisme; du bas niveau de entrepreneuriat; etc... Ça, ce sont des défis auxquels nous devons faire face. Et vous savez quoi? Ce n'est ni la faute des noirs, ni des arabes, ni des anglos! Ce n'est que les défis d'une nation qui se développe!
    Je vous lis régulièrement, et chaque fois, je suis horrifié de voir que l'on peut tenir de telle propos! Je suis troublé qu'on puisse ainsi rendre coupable les autres de tous nos malheurs.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 avril 2013

    Une chose à dire... HONTE à la Société Saint-Jean Baptiste et tout les autres organisations souverainistes qui n'abordent pas ces sujets par lâcheté, par peur alors qu'on est plus de 80% de la population et que nous sommes une forte majorité! Imaginez l'aplatventrisme lorsque nous serons seulement 60%...
    vous pensez qu'ils vont oser parler d'immigration, de discrimination à l'embauche contre la majorité et ainsi de suite ? Biensure que non!
    Ils passeront à l'histoire comme des lâches et les générations futurs les damnerons à jamais pour leur silence complice face à notre ethnocide.
    Simon Vézina, Rosemont

  • Archives de Vigile Répondre

    16 avril 2013


    L'immigration est en train de défaire notre identité car il ne faut se faire d'illusion. En nous décimant comme cela, la souveraineté devient de plus en plus difficile.
    Ces étrangers n'ont pas eu le même passé. Leur appui à l'indépendance reste marginal.
    Notre propagande n'est pas assez forte et soutenue.