Jean-Martin Aussant.

Un homme politique intelligent et sage.

Premier président de la République, peut-être?

Tribune libre

Jean-Martin Aussant est sur la bonne voie. On apprenait dernièrement qu'il disait OUI au pays et NON au PI. Cette prise de décision en est une de grande sagesse.
Il a vite réalisé que les positions agressives du chef du PI monsieur Éric Tremblay sur les groupes ethniques n'étaient pas de nature à créer un pont entre les québécois de souche et les néo-québécois. Il a vite compris que ce braquage ne serait qu'improductif. Monsieur Aussant travaille présentement à développer un argumentaire solide pour s'attaquer aux épouventails économiques et aux peurs véhiculées par les fédéraux. Il nous prouve son bon jugement ainsi que ses qualités de stratège. C'est un fin renard! Il a annonçé d'ailleurs, la sortie cet automne, d'un livre qui mettra les pendules à l'heure sur les mensonges du clan fédéraliste. Enfin quelqu'un de rafraîchissant dans le débat! Ce qui me plait chez ce gars-là comme diraient les gens du Saguenay, c'est qu'il n''est pas juste dans l'émotif.
Monsieur Aussant nous rappelle que le Québec est entré dans le Canada par un simple vote du Parlement, sans même une élection. L'accession du Québec à l'indépendance nationale peut se réaliser sans référendum. Cette idée se défend sur le plan de la démocratie. Si le Québec veut se libérer du joug colonial canadian; il est légitime pour lui de ne pas accepter que cette accession à la pleine liberté se fasse sous les régles de la Cour Suprême du Canada, de la Chambre des Communes ou sous les menaces d'un certain pouvoir de désaveu extérieur. En bout de ligne, l'idée que seule l'Assemblée Nationale puisse établir les règles du jeu se défend. Aussant semble aller dans ce sens.
En ce qui me concerne, je préfère la réunion de la constituante bicamérale après avoir fait l'union de nos forces, proposée par Luc Archambault mais le cheminement de Jean-Marie Aussant a le mérite de couper court avec la morosité des dernières années. Nous avançons!


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20 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juin 2013


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  • Archives de Vigile Répondre

    9 août 2011

    Monsieur Archambault, vous m'avez très bien compris! Et je tiens à tous vous rassurer, je ne crois pas ni n'attends le messie. Je crois aux idées ainsi qu'à l'union de nos forces. Je sais reconnaître les gens de valeur et Aussant me semble l'une de ces personnes sans autre attente démesurée. La démarche de Luc Archambault est hyper-intéressante et je continue d'y souscrire.

  • Luc Archambault Répondre

    9 août 2011

    @ M. Gérald McNichols Tétreault
    Denis Julien a opiné que M. Aussant avait bien fait de ne pas s'associer au PI, a évoqué le fait qu'il a des qualités, qu'il pourrait un jour devenir Président de la République démocratique du peuple souverain du Québec. Il a ajouté que lui, pour sa part, privilégie la formation de la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec | Multipartite.
    On ne refera pas la roue aux prochaines élections. Il a y aura des partis politiques avec des chef,fes qui se feront valoir. Oui, on peut proposer une alternative, mais cela ne fera pas l'UNION de nos forces démocratiques, si les forces partisanes actuelles ne font pas leur UNION sur la primauté effective de la souveraineté de ce peuple.
    Toute autre alternative ne fera encore que diviser le vote souverainiste.
    Ce qui nous même au résultat du 2 mai. Ce qui au mieux pourra former un gouvernement minoritaire collabo, sans pouvoir, et n'ayant rien prévu pour INVALIDER l'État illégitime post-impérial actuel.
    Nous devons plutôt UNIR les forces actuelles et celles des partis actuels ( ou @ venir ). À défaut, les partis concurrents sur tout, même sur la Raison d'État, sur la survie de cette nation, imposeront chacun leur concurrents programmes de gouvernance collabo, sans Programme COMMUN d'État digne de ce nom.
    Nous pouvons AGIR et cesser d'être des observateur,trices et gérant,es d'estrades. Par exemple en signifiant ce que nous voulons : nous voulons la fin de la gouvernance collabo, nous voulons l'UNION de nos forces démocratiques. Cela est possible via leur fédération, leur coalition qui donne voix à la volonté libre de ce peuple. Le Canada ne passe pas au Québec. Le peuple peut et doit en INVALIDER l'illégitime légalité sur SON sol national.
    Cf : COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec

  • Gérald McNichols Tétreault Répondre

    9 août 2011

    À quoi nous servirait un "cheuf" qui a réponse à tout entouré de 124 moutons qui ne rêvent que de prendre sa place et d'une armée de militants sourds, muets et aveugles ?
    Le cheminement d'un homme isolé venant de découvrir par lui-même sans avoir peur de l'affirmer que la terre est ronde nous mène encore tout droit à la rhétorique du sauveur qui finira inévitablement en tant qu'objet du prochain rite sacrificiel parce qu'il n'aura pas réussi à contrôler la pluie. Le chiffre de 93% ne sera même plus considéré comme suffisant pour éviter le passage à l'acte. On est en pleine télé-réalité.
    Monsieur Julien cessez de vous pâmer et constatez qu'il y a à différents niveaux et sous différents angles, de l'intelligence et de la sagesse dans chaque Québécois, probablement en vous-même, et pas seulement en votre nouvelle égérie.
    Il faut apprendre à sortir du mythes entretenu par tout "chef" et parti politique en devenir qui finit par se croire être une fin en elle-même. Par les temps qui courent, on n'en a jamais vu autant.
    Que Monsieur Aussant ne soit pas un idiot est une bonne nouvelle, on s'était aperçu qu'il avait certains talents et quelques lacunes aussi, ce qui est rassurant, comme la plupart d'entre nous. La dernière chose dont il ait cependant besoin est de la couronne que vous lui offrez qui ne tarderait pas à le rendre idiot. Tous les partis politiques comportent de ces têtes couronnées ou en mal de l'être qui nécessitent une armée de communicants et d'exécutants professionnels pour les empêcher de montrer ce qu'ils sont vraiment et ce qu'ils ne sont pas à chaque action et chaque parole.
    Ce qu'il faut plutôt encourager c'est le rassemblement de 125 candidats intelligents et sages issus d'autant de comtés qui seront des égaux entre eux et non les vassaux d'un chef.
    Dans le système démocratique ou nous vivons encore, cet exercice de délégation de représentants politiques intelligents et sages, usurpé par le militantisme partisan et corporatif, c'est aux électeurs de chaque comté à le reprendre en main. C'est d'assemblées intelligentes et sages dont nous avons besoin.

  • Luc Archambault Répondre

    8 août 2011

    @ M. Barberis-Gervais,
    Vous avez très bien compris. Et OUI, il faut élire une forte députation vraiment démocratique dans cette Constituante bicamérale pour voter un Acte constituant qui proclame INVALIDE tout État qui n'a pas obtenu le OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise.
    Avant le 2 mai, 100 député,es étaient du Bloc, du PQ et de QS, Gilles Duceppe a déclaré que son objectif était de 101 député,es pendant la campagne électorale. Mais le problème c'est qu'il n'avait pas fait l'UNION de nos forces avant de se lancer dans la Bataille alors qu'il aurait pu s'abstenir.
    Si Gilles Duceppe avait pu compter sur l'UNION de nos forces coalisées faisant de la réunion future de la CONSTITUANTE BICAMÉRALE un enjeu d'un vrai Programme COMMUN d'État endossé ne serait-ce que par le Bloc, le PQ, QS et le PI...
    - QS partie de cette COALITION NATIONALE n'aurait pas se croire autorisé à inviter les souverainistes à voter pour un NPIDI qui aurait refusé de se commettre quant à cette primauté démocratique ;
    - aucun souverainiste ne se serait cru autorisé de voter pour une députation néo-démocrate qui aurait contredit le principe premier de la démocratie ;
    - dans VIGILE.net, les souverainistes auraient fait front COMMUN, bref...
    Soit la députation néo-démocrate du Québec serait partie de la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec, soit aucun souverainiste n'aurait voté pour elle... Le BQ n'aurait pas été écrasé, voire, aurait d'avance obtenu la majorité de 101 député,es requise.
    Ainsi, l'enjeu de la réunion constituante de la bicamérale et crucial, il l'était, et il l'est depuis que Trudeau l'a réunie dans sa tête pour légitimer après le fait son coup d'État en prétendant que si elle avait été effectivement réunie, la ligne de parti aurait voulu que son coup d'État soit validé. Or, il ne l'a jamais réunie... Pourquoi ? Parce qu'on ne sait jamais ce qui peut ressortir de telles réunions, surtout s'il est question du respect du principe premier de la démocratie...
    Ainsi aujourd'hui, en faisant de cette véritable réunion un enjeu de la prochaine campagne électorale à Québec, la mobilisation des démocrates et des souverainistes ( un pléonasme en terme de souveraineté du peuple ), ne pourrait être qu'à son comble puisqu'il nous faut 101 député,es qui s'engagent à voter non seulement l'INVALIDATION de tout État qui n'a pas le OUI de la majorité québécoise, mais aussi voter la Constitution primordiale de la République démocratique du peuple souverain du Québec.
    L'enjeu résultant de l'UNION de nos forces pourrait mettre au pouvoir un Coalition multipartite disposant de 97 sièges et plus sur 125 + les 4 du BQ = 101. Le PQ en a déjà obtenu 102/110... Cela, en statuant à l'avance que les néo-démocrates voteront contre le respect du principe premier de la démocratie. Ce qui est loin d'être assuré.
    Non seulement une telle victoire est possible je jour où nous aurons cessé de nous diviser même sur la Raison d'État et le respect du statut démocratique de l'Éat, mais refuser de s'y engager ne fait que diviser nos forces démocratiques car il n'y a pas de conséquences.
    Nécessité fait loi
    Étant donné que nous n'avons pas avant le 2 mai fait ce qu'il fallait pour susciter la mobilisation de nos troupes, on n'a vu ce que cela a donné... Récidiver sous prétexte que l'enjeu n'est pas gagné, nous fait revenir à la case départ et provoquer semblable défaite. Normal, il n'y a pas d'enjeu et pas de raison de mobiliser ses forces pas de nécessité.
    Si c'est ça que vous voulez. Allez-y... mais ce sera sans moi. Il n'y a pas de défi à relever, pourquoi je mobiliserais mes forces ? Si c'est pour former des gouvernements collabos, ça ne m'intéresse pas. Et ça n'intéresse pas les démocrates. On le voit bien dans VIGILE.net et ailleurs...
    Nous, nous pensons que c'est en relevant des défis qu'on peut mobiliser le peuple, pas en lui disant qu'il n'a qu'à nous élire et à nous faire confiance... ça, ça ne marche pas et on l'a bien vu le 2 mai dernier...
    Maintenant, vous pouvez bien dire que ce défi ne peut être relevé... mais ce ne sera que pure invention. On ne peut statuer. Ce défi peut être relevé. Mais c'est sûr que pour cela, il faut décider de le relever.
    Qu'elle est l'alternative ? Rien du tout ! La gouvernance collabo qui n'a de souverainiste que le nom, dans un État qui n'a de démocratique que le nom, avec des partis qui portent le nom démocratique mais qui ne le sont pas. (Action DÉMOCRATIQUE ou néo-DÉMOCRATES), avec des Coalition qui ne le sont pas... N'IMPORTE QUOI !
    Le mieux est de les prendre aux mots... vous vous prétendez démocratiques. Alors soyez-le, car aux prochaines élections... nous saurons quoi faire... Pas question de voter pour vous...
    Vision à court, moyen, ou long terme !?
    Les 4, pas l'un sans l'autre
    Avez-vous pensé que si une COALITION NATIONALE prend le pouvoir à Québec dans 6 mois, un an ou plus... Entretemps il faudra bien qu'il y ait des élections fédérales... Et si nous faisons l'UNION de nos forces avant les prochaines élections à Québec autour d'un tel enjeu. Nous serons prêts pour ces élections à venir, cette fois dotés d'un vrai Programme COMMUN d'État... Quel souverainiste pourra être justifié de voter pour des néo-démocrates qui ne le seraient pas ? Si nous ne faisons pas l'erreur de trucider le Bloc, si nous savons maintenant faire l'UNION de nos forces autour du respect du principe premier de la démocratie, si nous prenons le pouvoir et l'exerçons doté d'un mandat électoral qui met fin à la gouvernance collabo, si nous échouons à la Constituante bicamérale, avant les prochaines fédérales, nous aurons fait ce qu'il faut pour appeler ce peuple à user de ses pleins pouvoirs démocratiques dès après les prochaines fédérales.
    Il y a plusieurs si... j'en ajoute un autre, tout cela est possible si dans VIGILE.net nous parvenons à faire l'UNION de nos forces autour de ces enjeux... Et ça, vous y êtes pour quelque chose... @ vous de voir...
    Il s'agit ici de penser une stratégie nationale dans la durée, et de la fonder sur des principes radicalement démocratiques. Non de gouverner pas sondages. Ou pour former des gouvernements collabos sans colonne et sans programme d'État digne de ce nom, dans la plus pure dispersion électoraliste partisane.
    Cf : COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2011

    M. Julien,
    Pourquoi tant de tourments pour le PQ. Il faisait partie du problème, il est maintenant passé, s’il n’entre pas dans la danse indépendantiste. Errements naïfs ou complicité ont mené à ces abandons regrettables dans notre camp, qui vous font presque conclure qu’il faut fermer boutique. Pourtant, vous en êtes à promouvoir M. Aussant. Dans une coalition, ce serait plus vendable : il n’y a pas de sauveur mais il faut un rassembleur. Drainville, issu des médias, doit se joindre aux motivateurs (voir V. Beaupré : le PQ tourne en rond). Encore une fois, Maîtres chez-nous et bienvenus les invités, à nos conditions.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2011

    Monsieur Denis Julien et Monsieur SaintJean,
    Merci pour vos précisions.
    Monsieur Julien,
    Je devrai m'informer d'avantage concernant votre démission. Sachez cependant que je ne cherchais pas à porter de jugement sur votre personne. J'ai moi aussi vécu des moments pénibles mais en tant que syndiqué non défendu.
    Monsieur Saint-Jean,
    Monsieur Aussant peut être est un excellent économiste mais, de mon point de vue, le fait d'occulter sans cesse l'indépendance de la façon dont il le fait est aussi un irritant majeur pour toute personne détestant les les termes ambigüs. Je crois aussi que l'honnêteté des propos vient avec la justesse et la précision des mots employés et que les Québécois maîtrisent suffisemment le français pour savoir faire les reconnaître.
    Je ne peux ajouter plus de commentaires pour le moment, le temps me presse.
    Et gardons le cap sur l'indépendance malgré nos divergeances d'opinions.
    Merci messieurs!
    ________________________
    Réjean Pelletier

  • Henri Marineau Répondre

    8 août 2011

    Claude Morin était aussi un homme politique intelligent et sage! M. Aussant devra donc me convaincre qu'il a d'autres qualités que celles dont vous faites mention! Le monde politique, et particulièrement celui de l'indépendance, a déjà trop souffert de cette "sagesse sclérosante"!
    Voilà pourquoi j'attends avec impatience les réponses aux questions que j'ai adressées à Jean-Martin Aussant sur cette tribune le 4 août, conscient que le délai entre la parution de mon article et aujourd'hui est court...mais conscient aussi que l'expérience m'a appris qu'il faut battre le fer quand il est chaud avant que les écrits ne deviennent lettres mortes!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2011

    Je suis toujours étonné de parler à des employés du laboratoire qui m'emploie pour me rendre compte que ces enfants de la loi 101 parlent souvent mieux le français que nos propres enfants. Comme il n'y a pas de volonté politique présentement au Québec de faire du français la langue commune des québécois et québécoises, l'anglais reprend ses droits. On constate qu'ils comprennent et parlent le français mais le mouvement va dans le sens contraire.C'est comme si les acquis de la loi 101 étaient remis en question et nous en avons une large part de responsabilité croyez-moi!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2011

    M. Julien, vous avez écrit après avoir manifesté une pointe inutile d'agacement:
    "Faire l’union de nos forces c’est que tous les partis politiques du Québec inscrivent dans leur programme qu’ils s’engagent à participer à la constituant bicamérale en compagnie des députés du Québec qui siègent à la Chambre des Communes. La majorité est de 101 députés pour démolir une fois pour toutes la prétention de Trudeau qui narguait Lévesque en prétendant que les québécois envoyaient aussi des députés à Ottawa d’où la double-légitimité."
    J'essaie de comprendre en vous venant en aide:
    bicamérale: qui unit les deux chambres celle d'Ottawa et celle de Québec;
    il faut donc que les députés du Québec à Ottawa et les députés du Québec à Québec se réunissent.. Ai-je bien compris?
    la majorité est de 101 députés: 75 députés à Ottawa et 125 au Québec: total: 200 députés: majorité 101
    Il faut donc trouver 101 députés parmi les députés du Québec à Ottawa, parmi les libéraux, néo-démocrates; conservateurs; bloquistes; et parmi les députés à Québec: libéraux, péquistes, adéquistes et québec solidaires et indépendants.
    101 députés qui embrassent les thèses de Luc Archambault et compagnie sur l'illégalité du système politique actuel canadien "qui n'a jamais obtenu le OUI du peuple québécois"
    "Tous les partis politiques du Québec", j'imagine que ça inclut les partis fédéraux.
    Votre projet c'est donc de convaincre des partis politiques fédéraux et des partis politiques fédéralistes ou souverainistes du Québec de reconnaître que leur pouvoir politique actuel est illégitime et antidémocratique. Et de faire une constituante avec les heureux élus.
    Bonne chance les amis! Et en plus il vous en faut 101 après avoir fait arbitrairement une addition de 75 plus 125.
    Au premier coup de vent, votre château de cartes s'effondrera. Par cette dernière remarque, je viens de faire la preuve que je ne comprends rien. Il va falloir m'aider à comprendre.
    Avec respect.
    Robert Barberis-Gervais,8 août 2011

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2011

    Monsieur ''O'' le PQ a été le premier à couper dans les budgets à la francisation avec les COFI. Il n'a pas imposé le français dans les entreprises de 50 employés et moi. Je me fais dire bonjour en anglais à chaque fois que je pénètre chez mon employeur crisse!
    La volonté politique n'était ni de notre côté lorsque nous étions au pouvoir. Ca fait mal à entendre n'est-ce pas? Mais c'est la triste réalité. Le PQ n'a pas eu le courage d'imposer le CEGEP français pour les néo-québécois. Lors que nous-même, n'envoyons pas un message clair, on ne peut pas leurs en vouloir.
    On ne peut leurs en vouloir de ne pas avoir d'attachement au Québec lorsqu'on n'enseigne plus l'histoire nationale dans nos écoles. On ne peut leurs en vouloir lors que nos propres enfants préfèrent écouter des artistes angophones, aller en Californie plutôt qu'en France et farcir leurs conversations de check, de any way, de my god. Il m'arrive d'être tellement découragé!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2011

    D.J. dit: "Nos compatriotes néo-québécois ont les mêmes droits que nous et s’ils n’ont pas fait le même choix , ne nous en prenons qu’à nous-mêmes et à notre incapacité à les convaincre de la justesse de notre cause"...
    En fait, le problème est qu'ils immigrent au Canada et non pas au Québec. Ils viennent pour améliorer leur sort. Pourquoi se préoccuperaient-ils des problèmes d'une "minorité ethnique récalcitrante" dans le prometteur "multiculturalisme canadien"? S'il y a lieu de s'en prendre à nous-mêmes, ce n'est pas de notre incapacité à les convaincre de quoi que ce soit, ils nous ignorent; il faut plutôt nous confesser d'un plus grand péché, celui de ré-élire à répétition un gouvernement partie intégrante de la fédération canadienne vouée à l'élimination du français en Amérique. Celui-ci recrute 50,000 nouveaux arrivants par année sans les informer "d'une langue officielle" au Québec: le français. Il communique d'ailleurs avec eux dans la langue kénédienne. Et le prétexte de cette immigration massive est fallacieux, le manque de main d'oeuvre, puisqu'une bonne partie se retrouve sans emploi. Or nos générations montantes s'occupent maintenant de notre renouvellement de population. Alors Parizeau, il n'avait tout simplement pas terminé sa phrase: des votes ethniques volontairement non intégrés.
    Pas cinquante solutions: s'unir pour promouvoir et voter en masse le pays du Québec, qui gérera ses propres politiques d'immigration.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2011

    M. Pelletier, l'argumentaire principal de M. Aussant sera sans aucun doute l'économie. Discipline qu'il maitrise a merveille. Aussi, ça tombe bien puisque l'actualité économique, dans le contexte mondial actuel est une priorité.
    Sa prise de position sur l'immigration est stratégique selon moi. S'il veut aller chercher la clientèle de Québec solidaire il doit nécessairement mettre en sourdine cette question.
    Pou votre information:
    http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201108/07/01-4424167-jean-martin-aussant-dit-oui-au-pays-mais-non-au-parti-independantiste.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_actualites_747_section_POS2

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2011

    Monsieur Pelletier!
    Je n'ai rien d'autre à ajouter sur le PI que ce que j'ai écrit lors de ma démission.J'avais d'ailleurs envoyé une longue lettre que monsieur Frappier à publiée dans Vigile. Je ne désire pas faire de procès d'intention à monsieur Éric Tremblay sur la place publique.Je m'en tiendrai donc à cette lettre.
    Je tiens à citer les propos de Jean-Martin Aussant rapportés dans le journal Le Soleil du lundi 8 août 2011:''Tout d'abord, je dois dire que je ne suis pas d'accord avec M. Tremblay quand il dit que le référendum de 1995 a été perdu en raison du ''veto anglais et ethnique''.Je ne crois pas ça du tout. Ce sont plutôt les peurs économiques véhiculées par les fédéralistes qui nous ont fait perdre ce référendum!''
    Tout le monde a compris au Québec et malgré la maladresse compréhensible et légitime de monsieur Parizeau,que le clan du ''NON'' avait violé la loi référendaire, qu'il avait dépensé au delà de ce que permettait la loi et qu'il avait accélé la citoyenneté pour faire voter des gens.
    Cela n'a rien à voir avec un quelconque véto ou une conspiration.J'aurais dû parler de positions non-appropriées plutôt que de positions agressives. Nos compatriotes néo-québécois ont les mêmes droits que nous et s'ils n'ont pas fait le même choix , ne nous en prenons qu'à nous-mêmes et à notre incapacité à les convaincre de la justesse de notre cause ce à quoi Parizeau nous a convié à nous cracher dans les mains et à recommencer.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2011

    L'Assemblée Nationale du Québec actuel n'est nationale que de nom que cela nous plaise ou pas!
    Elle tire ses pouvoirs définis et limités par l'Acte Constitutionnel de 1791, de l'AANB de 1867 rapatriée par Pet Trudeau et son gouvernement en 1982 que cela nous plai
    se ou pas!Parce que c'est cela la réalité!Une chambre d'assemblée sous tutelle,soumise au pouvoir de désaveu du Canada et de sa Supreme Court. On a vu comment ils ont démoli notre Charte de la Langue Française.Aussi, notre chef d'état officiel est le lieutenant-gouverneur, représentant de sa majesté Bébette the second. Nos députés doivent lui prêter serment. C'est cela la réalité!
    Tous parti qui aspire à gouverner le Québec le fait dans un cadre colonial défini par les autres. Il est donc un gouvernement de collabos. Il est appelé à gérer la Province of Quebec point final à moins d'avoir la volonté nettement expriméé avant les prochaines élections générales, de rompre avec le cirque et mettre fin à cet état de fait.C'est justement ce à quoi nous convie Luc Archambault.On veut plus que des bons gouvernements. On veut être maître chez-nous!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2011

    Monsieur Denis Julien,
    À ce que je sache et sous toute réserve, Jean-Martin Aussant n'a pas encore parlé du PI de Monsieur Éric Tremblay. Mais si vous en avez la preuve, vous devez alors l'inclure à votre présente chronique.
    Vous dite que Monsieur Aussant est d'une grande sagesse. Pour ma part c'est confondre sagesse avec «rester sage» ou tranquille. Ce qui est bien différent.
    Je pense plutôt qu'il est trop sage pour apporter un changement à la situation au PQ qu'il aimerait bien de toute évidence diriger. Monsieur Aussant me semble plutôt déguisé en sois-disant indépendantiste.
    Dans son interview par Monsieur Jean Pagé le 2011-08-03, Monsieur Aussant ne parle que de souveraineté, semblant avoir bani tout les qualificatifs et adjectifs se rapportant au simple mot INDÉPENDANCE qu'il n'utilise pas mais qui pourtant existe et qui n'est pas ambigü celui là.
    - Lien vers ledit interview: http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=107949
    Être ambigü et prendre mille détours c'est tout sauf de la sagesse.
    Je conclus de votre position envers le PI que pour vous le fait de disparaître dans une multitudes de nouveaux IMMIGRÉS qui se tournent vers l'anglais n'est pas une menace pour la Nation Québécoise de langue française au Québec et en Amérique.
    C'est pourtant la menace qui vient à peine de réveiller un mouvement National au Québec et c'est aussi une des situations, parmi de nombreuses autres, que le PI veut corriger en faveur de la langue française et pour le bien être de la Nation Québécoise.
    Vous suggérez que sois-disant les positions de Monsieur Éric Tremblay, chef du PI, sont agressives envers les groupes ethniques. Par conséquent vous pouvez aussi suggérez que sois-disant le PI aurait de telles positions. C'est ce que certains pourraient croire et ce sont les raisons de ma façon de commenter votre article.
    Je vous cite: «Il a vite réalisé que les positions agressives du chef du PI monsieur Éric Tremblay sur les groupes ethniques n’étaient pas de nature à créer un pont entre les québécois de souche et les néo-québécois.»
    Citation tirée de la chronique titrée:
    «Jean-Martin Aussant»
    «Un homme politique intelligent et sage.»
    «Premier président de la république, peut-être ?»
    - par Denis Julien
    - Tribune libre de Vigile
    - lundi 8 août 2011
    - Lien vers cette chronique: http://www.vigile.net/Un-homme-politique-intelligent-et
    Si vous avez une quelconque preuve que votre suggestion est juste, affichez la cette preuve. De grâce, ne faite pas vous même une campagne de peur contre le PI comme ceux que vous appelez «fédéralistes».
    Je vous suggère d'aller lire attentivement le programme du PI sur ce sujet: http://parti-independantiste.org/le-programme-du-parti-independantiste
    _________________________
    Réjean Pelletier

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2011

    C'est très clair, net et précis monsieur Gervais-Barberis! À condition de ne pas uniquement focusser sur la personne de Luc Archambault ou de son style d'écriture en évitant de s'attarder sur la démarche elle-même. Jusqu'à maintenant; je n'ai pas eu l'honneur de lire un seul intervenant qui argumente sérieusement de la démarche.
    Faire l'union de nos forces c'est que tous les partis politiques du Québec inscrivent dans leur programme qu'ils s'engagent à participer à la constituant bicamérale en compagnie des députés du Québec qui siègent à la Chambre des Communes. La majorité est de 101 députés pour démolir une fois pour toutes la prétention de Trudeau qui narguait Lévesque en prétendant que les québécois envoyaient aussi des députés à Ottawa d'où la double-légitimité.
    Cette réunion du pouvoir québécois en action et siégeant symboliquement pour la première fois dans un même endroit aura une portée politique très forte.
    Cette constituante fera une double déclaration devant les caméras du monde entier puisque nous aurons pris le soin de convoquer des journalistes de partout. Elle déclarera:
    - Invalide tout état que ne reconnaît pas la nation québécoise sur son territoire national le Québec.
    -Que la seule constitution légitime et légale qui doit s'appliquer sur notre sol sera la constitution d u peuple souverain du Québec.
    Le gouvernement élu qui aura convoqué la réunion de la constituante bi-camérale sera peut-être un gouvernement de coalition mais tous les partis doivent s'engager à y participer. Ce gouvernement donc adoptera à l'Assemblée Nationale une loi qui invalide l'état juridique colonial actuel ainsi que la nouvelle constitution de la république démocratique du peuple souverain du Québec.
    Après l'adoption par les députés de l'Assemblée Nationale de la loi nouvelle, le gouvernement convoque les québécois et québécoises par voie référendaire à dire non au passé c'est-à-dire à l'ancien régime et oui au nouveau régime, celui de l'avenir et à la liberté!
    Luc Archambault a prévu que les députés du Québec qui siègent présentement à la Chambre des Communes pourraient former une chambres des régions.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2011

    M. Julien,
    vous écrivez:
    "En ce qui me concerne, je préfère la réunion de la constituante bicamérale après avoir fait l’union de nos forces, proposée par Luc Archambault"
    Voulez-vous avoir l'obligeance d'expliquer en termes clairs ce que vous entendez concrètement et pratiquement par 'la réunion de la constituante bicamérale après avoir fait l'union de nos forces"?
    Au plaisir de lire vos explications. Si elles ne sont pas claires je vous reviendrai jusqu'à ce que ce soit clair.
    Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement
    et les mots pour le dire arrivent aisément. (Boileau)
    Si vous voulez sortir de votre club exclusif, il va falloir être compris.

    Robert Barberis-Gervais, 8 août 2011

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2011

    Les néo-québécois nous respecteront lorsqu'ils sentiront que nous nous respectons nous-mêmes. Parizeau n'avait-il pas dit que lorsqu'on se comporte comme un paillasson; faut pas s'étonner que les autrent s'essuient les pieds sur nous.
    Lorsqu'ils constateront qu'on se tient debout pour protéger notre langue, notre culture et notre identité, nous aurons droit au respect de leur part pas avant. Ca sert à rien de nous braquer contre eux.
    En ce qui a trait à une éventuelle coalition, c'est exactement ce que Luc Archambault propose. Faire l'union de nos forces en s'engageant avant les prochaines élections à reconnaître que c'est d'abord les québécois qui sont le patron.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2011

    Tant mieux si Monsieur Aussant trouve une façon de relancer le débat d'un pays et idéalement de regrouper les forces vives. Personnellement, je crois en une coalition des partis et des candidats indépendants voulant faire du Québec un pays. Plusieurs gens sur Vigile ont soumis des idées ou des projets de coalition. Nous devrions nous entendre un jour.
    Je crois que les immigrants respecteraient des gens qui se tiennent debout. Présentement, il y a très peu de respect envers les francophones au Québec et à travers le Canada. Au plus on nous tolère. Je crois que vous allez un peu fort en parlant du Parti Indépendantiste comme vous le faites. J'aime bien leur programme concernant l'intégration des immigrants. De toute façon, une coalition permettrait d'en arriver à un compromis entre tous les partis et députés indépendants voulant faire du Québec un pays.
    Je reproduis ci-dessous un extrait pertinent du Programme du P.I.:
    QUÉBEC FRANÇAIS ET INTÉGRATION CITOYENNE
    Le pays du Québec contrôlera intelligemment l’immigration. L’État québécois jouera un rôle central au niveau de l’intégration citoyenne et linguistique des nouveaux arrivants, condition essentielle au fonctionnement harmonieux de notre société et à la cohésion nationale. Le pays du Québec sera de langue française et les nouveaux arrivants devront donc s’y intégrer en respectant notre langue, notre culture, nos lois et nos valeurs, telles l’égalité homme-femme, la séparation de l’Église et de l’État et la laïcité de nos institutions publiques et de l’espace public, cette dernière ne remettant nullement en cause la liberté de culte ni la sauvegarde de notre patrimoine religieux chrétien. Le respect de ces exigences conditionnera l’obtention de la citoyenneté québécoise.
    Voici comment le PI entend gouverner afin d’assurer, de façon cohérente, le caractère français du Québec indépendant et l’intégration citoyenne :
    •Français langue officielle et commune du Québec
    •Citoyenneté québécoise et passeport québécois
    •Renforcement de la Charte de la langue française, dont la langue du travail
    •Cégep en français pour tous
    •Un seul centre hospitalier universitaire (CHU) en français à Montréal
    •Abolition des accommodements religieux
    •Contrôle plein et entier de l’immigration
    •Sélection des immigrants en fonction de leur maîtrise du français et du respect de notre culture, de nos lois et de nos valeurs
    •Francisation des réfugiés et des résidents d’origines étrangères qui ne maîtrisent pas le français
    •Acquisition accélérée de la citoyenneté québécoise pour les Franco-canadiens et les Franco-américains qui choisissent de s’établir au Québec.
    Daniel Roy, C.A.