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Un ex-consultant du CUSM arrêté pour corruption

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Une autre menace sur le gouvernement Couillard

Un des acteurs allégués du scandale de corruption entourant le projet du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), le Britannique St-Clair Martin Armitage, s’est rendu à la police hier matin, à Montréal.
Armitage, 59 ans, a été arrêté à l’aéroport de Montréal par la Sûreté du Québec, dès sa descente d’un avion en provenance de l’Angleterre, a indiqué l’Unité permanente anticorruption (UPAC) dans un communiqué.
Depuis le 8 mai, St-Clair Martin Armitage faisait l’objet d’un avis de recherche international lancé via Interpol. Il a choisi de se livrer plutôt que de faire languir l’UPAC plus longtemps.
Pots-de-vin
Il sera accusé, aujourd’hui, de fraude et abus de confiance pour son implication alléguée dans les versements de gigantesques pots-de-vin de 22,5 millions $ qui auraient permis à SNC-Lavalin d’obtenir le contrat de construction du méga campus Glen du CUSM, actuellement en construction sur le campus Glen, près de l’échangeur Turcot.
Le mois dernier, devant la commission Charbonneau, il avait été révélé que Armitage, un consultant en partenariat public-privé qui a touché près d’un million $ auprès du CUSM pour ses services, aurait négocié de manière illicite avec les deux consortiums en lice. Il avait été embauché en 2007 et a quitté le pays en 2010.
En mettant la main au collet de celui qui avait été embauché pour aider le CUSM à monter le contrat, l’UPAC en est à sa sixième arrestation dans le cadre du projet Lauréat.
Porter toujours au large
L’ancien PDG de SNC-Lavalin, Pierre Duhaime, l’ex-cadre du CUSN Yanaï Ebaz et son frère Yohann, ainsi que Jeremy Morris et Pamela Porter, se sont déjà fait passer les menottes.
Par contre, le mari de Mme Porter et ancien grand patron du CUSM, Arthur Porter, se trouve toujours au large. Emprisonné au Panama, il conteste son extradition vers le Canada pour répondre aux accusations qui pèsent contre lui. En parallèle, il affirme souffrir d’un cancer du poumon qu’il s’est autodiagnostiqué.
Un ex-cadre de SNC-Lavalin, Riadh Ben Aïssa, est pour sa part emprisonné en Suisse en lien avec cette affaire et refuse lui aussi de faire face à la justice canadienne.


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