Un ex-conseiller de Stephen Harper exige la démission d’Andrew Scheer

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La solution pour le PCC n'est pas de se transformer en un PLC bis


Un ex-conseiller de l’ancien premier ministre du Canada Stephen Harper somme Andrew Scheer de démissionner «immédiatement» de son poste de chef du Parti conservateur.  


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«Je suis très déçu du fait qu’il n’ait pas démissionné», a lancé mercredi Aron Seal, en direct sur QUB radio, deux jours après la défaite des conservateurs aux élections fédérales.  


«Je crois que ça démontre qu’il n’a rien compris de ce qui s’est passé lundi», a ajouté celui qui songe à se présenter à la succession de M. Scheer.    


M. Seal ne voit pas en Andrew Scheer les qualités de ses prédécesseurs. «Son intérêt, c’est son désir individuel de devenir premier ministre et ça, ça n’apporte rien aux Canadiens.»   


   





  


En entrevue avec Benoît Dutrizac, l’ex-conseiller du premier ministre Harper a également reproché aux conservateurs de s’être adressés seulement à leur base et de ne pas avoir cherché à intéresser la frange plus jeune de l’électorat.    


Ce que les plus jeunes électeurs ne veulent pas, insiste M. Seal, ce sont «des politiques socioconservatrices, comme les lois contre l’avortement, les lois contre les droits de mariage, les lois contre le cannabis et les lois contre l’euthanasie».    


En renonçant à ce type de politiques et en se concentrant uniquement sur des mesures de nature fiscale, le Parti conservateur «aurait gagné [les élections] par beaucoup, en poursuivant les votes de groupes comme les millénariaux, qui n’auraient jamais considéré les conservateurs autrement».    


Selon lui, le Parti conservateur compte peu d’adeptes de ce conservatisme social, mais ces derniers détiennent trop d’influence à l’intérieur du caucus et de la formation politique.




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