le dossier des gaz de schiste au québec

Un catalyseur de démocratie active

pour un Québec qui a meilleure mine

Tribune libre

Voici mon commentaire à la "Lettre ouverte à Pauline Marois sur le gaz de schiste" de Robert Barberis-Gervais
(14 septembre 2010) par François A. Lachapelle
Le dossier des gaz de schiste au Québec est en train de devenir un merveilleux catalyseur de démocratie active et de dénonciation de dilapidation du bien commun. Je cite l’auteur Robert Barberis-Gervais, « Je souhaite que Pauline Marois dise la vérité aux Québécois. » J’ajoute que cette vérité doit prendre la forme de plus d’information sur les gaz de schiste avec une grande diffusion. Tous les comtés du Québec, tous les députés de l’Opposition élus comme non-élus doivent rendre disponible des détails pertinents pour que la population mesure l’ampleur de la braderie de cette ressource naturelle parmi d’autres qu’est le gaz de schiste.
1. dans un sens d’information, le journal LE DEVOIR en fin de semaine publiait deux pages d’information dans le cahier A sur les gaz de schiste.
2. on doit publier la liste des compagnies et le nombre de permis qu’elles détiennent, et les montants d’argent qui ont été perçus par le Gouvernement pour les permis émis, pour chaque année depuis le début de l’émission des permis pour les gaz de schiste et le pétrole (ex : Île d’Anticosti).
3. André Boisclair répétait encore ce soir qu’il est contre l’imposition d’un moratoire parce que cela coûterait cher au Québec. Cependant, on lit que ces permis coûte aujourd’hui 0,10$ l’hectare / année et que ce prix montera à 0,40$ / hectare dans 6 ans. Il doit bien y avoir moyen de faire le total de ces montants. À ce qu’on dit, la Colombie-Britannique perçoit des sommes 1000 fois supérieures à celles exigées par Québec. 
Si ces permis ont été émis pas cher, les racheter ne doit pas coûter très cher. Il faut arrêter la mascarade avant d’en savoir davantage sur les méfaits pour notre environnement dont le sort fait aux millions de litres d’eau requis pour UN forage.
4. Selon un ingénieur à la retraite entendu vendredi après-midi au Forum Urgence Énergie à l’UQÀM, exploiter nous-mêmes les gaz de schiste pour répondre aux besoins des clients (180 000) québécois augmenterait notre bilan de GES alors que ces GES reliés à l’exploitation sont portés au bilan du producteur qu’est l’Alberta. Et acheter notre gaz par exemple de TALISMAN ne fait de différence sur le prix de détail que ce gaz vienne d’Alberta ou du Québec. Les profits vont aller dans les poches des actionnaires de TALISMAN laquelle compagnie est imposée en Alberta, sauf erreur.
5. En lisant l’interview de Sophie BROCHU à la tête de Gaz Métro, elle ne promet pas de baisse de prix à ses clients. Le prix du gaz naturel est à un bas historique. Gaz Métro promet des prix concurrentiels à ses clients. J’espère que cela a toujours été.
6. Autant du côté création d’emplois que des retombées économiques pour le Québec avec SON gaz de schiste, nous faisons face à des emplois temporaires et la main-d’oeuvre spécialisée avec gros salaires est importée. Elle ne paie pas d’impôts au Québec et les profits des compagnies retournent aux actionnaires.
7. Parlons de l’enjeu spéculatif relié au financement et aux actions vendues par ces compagnies gazières et pétrolières. Cette industrie est très spéculative dans le domaine "minier". Il y a des acteurs majeurs à milliards et des acteurs mineurs comme Junex. On écrit que Junex détient des centaines de permis parmi les 400-500 émis. La valeur spéculative de Junex est contenue dans son portefeuille de permis. Peut importe qu’elle ne puisse pas faire elle-même l’exploration de tous ces permis. Mais, revendre ses permis sera très payant, des centaines de millions $ et plus. Je détiens aucune action dans le domaine.
8. Et ces centaines de millions $ glisseront dans les poches d’un petit groupe d’actionnaires et laisseront en héritage à la population des eaux douces souillées pour des décennies et les coûts afférents à ces pollutions. 
Le gouvernement de Jean CHAREST doit décréter un moratoire immédiatement, actualiser solidement la LOI DES MINES et conserver dans le futur 51% de la propriété sur toutes ressources naturelles à exploiter au Québec. 
Pour un Québec qui a meilleure mine.
François A. Lachapelle, 14 septembre 2010


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2 commentaires

  • Isabelle Poulin Répondre

    14 septembre 2010

    Shiste de shiste ! La suite de 'people want to know the truth' de Steven Greer
    http://www.youtube.com/watch?v=zWzIS2FU_uk
    http://www.youtube.com/watch?v=jY5VaQN7P80
    http://www.youtube.com/watch?v=KsrGZL-qV1c

  • Isabelle Poulin Répondre

    14 septembre 2010

    Shiste de shiste ! Il y a telment de belles technologies peu coûteuses, changeons la trajectoire, shiste de shiste !
    http://www.youtube.com/watch?v=r_dgTcqbKlo