Pandémie

Un bilan inquiétant

Le Québec né pour un p’tit pain?

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Tribune libre

 


De façon générale, les Québécois se disent satisfaits dont le gouvernement Legault a géré la crise du coronavirus jusqu’à maintenant. Or alors que le Québec compte pour 23 % de la population du Canada, il revendique 63 % des décès au pays, soit 5 700 morts, un bilan pour le moins inquiétant.

À cet effet, en plus de l’enquête réclamée par le gouvernement à la commissaire à la santé et au bien-être en août, une enquête policière se penche actuellement sur les circonstances qui ont mené à au moins 31 décès au CHSLD privé Herron, tandis qu’un rapport de la coroner en chef est attendu l’an prochain au terme d’une vaste enquête publique sur les décès en CHSLD. Enfin, la protectrice du citoyen mène une démarche similaire en parallèle. On verra plus tard ce qu’il ressortira de toutes ces enquêtes.

Pour l’instant, les faits prouvent que le Québec est la province dont le bilan est de loin le plus décevant au moment où nous nous apprêtons fort possiblement à affronter la deuxième vague de la pandémie. Bien sûr, des correctifs ont été apportés, notamment la formation accélérée de préposés aux bénéficiaires dont certains ont déjà commencé leur stage en CHSLD.

D’un autre côté, le gouvernement peine à faire respecter les règles sanitaires, notamment le port du masque obligatoire dans les endroits clos et les rassemblements festifs particulièrement de la part des jeunes. À cet effet, des amendes ont été ajoutées pour les récalcitrants depuis quelques jours mais le nombre de cas contaminés continuent à augmenter et à atteindre des proportions quotidiennes qui approchent celles du mois de mai.

Devant ces faits, comment apporter un jugement « satisfaisant » sur la gestion de la crise par le gouvernement et la santé publique? Jusqu’à quel point sont-ils imputables d’une situation aussi précaire? Je n’ai pas de réponse. Toutefois, je formule le souhait que toutes les enquêtes en cours nous éclaireront sur les véritables causes de ces dérapes pour le moins difficilement compréhensibles, voire acceptables…

Le Québec né pour un p’tit pain?

En juin 2019, le premier ministre Legault a refusé de discuter d’une motion déposée par le Parti québécois sur la pertinence de voir le Québec être représenté comme une nation lors des événements sportifs internationaux, un refus contradictoire après qu’il eut versé, à l’époque où il siégeait dans l’opposition, des montants de 200 $ à trois occasions à la Fondation Équipe-Québec « afin de contribuer à la pérennité de [sa] mission ».

Et pourtant, « depuis 2006, le Québec est reconnu par l’UNESCO comme étant un peuple avec un territoire », rappelle Robert Sirois dans son livre fraichement paru sous le titre Équipe nationale du Québec, un projet rassembleur et identitaire, et qui y voit la cohérence d’être représenté « dans tous les sports au même titre que les quatre nations qui forment le Royaume-Uni, soit l’Écosse, l’Irlande du Nord, le Pays de Galles et l’Angleterre, qui ne sont pas des pays, mais des nations non souveraines au même titre que le Québec ».

Tout en rappelant les décisions du gouvernement libéral de Philippe Couillard d’avoir « jeté à la poubelle » une étude de faisabilité que lui avait commandée Pauline Marois alors au pouvoir, cette fois, c’est François Legault que l’auteur invite à se mouiller. « Je veux créer un mouvement de pression envers le gouvernement du Québec pour que Legault tienne sa parole », lance Robert Sirois.

À titre d’exemples où le vieux dicton « le Québec est né pour un p’tit pain » prend toute sa signification, je vous soumets la liste des Fédérations où le Québec est reconnu comme une nation :

Fédération internationale des associations de ballon sur glace  

Fédération internationale du combat médiéval  

Fédération mondiale de hockey-balle (dekhockey)  

Fédération internationale d’intercrosse  

https://www.journaldemontreal.com/2020/09/13/francois-legault-somme-de-tenir-parole


Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2016 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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