Tout bouge autour et on ne voit rien...

Tribune libre


Tout bouge autour et on ne voit rien!
La population du Québec est assise sur nos prétendus services sociaux "gratuits", on se trouve bien et bon.
On oublie qu'on va passer 6 heures à l'urgence que l'on quitte désabusé sans avoir rencontré personne de compétent. On se trouve fin et bon...
Nos écoles sont tirées vers le bas par les moins doués, au détriment des talents les plus prometteurs qui y perdent leur temps, on se trouve fin et bon....
En clin d'oeil au maire Tremblay de Saguenay, on accepte toutes les accommodements des nouveaux arrivants, même son couteau et son voile symbolique, mais on se refuse nos droits historiques. On s'acharne et on gaspille des millions sur des peccadilles et on se trouve fin et bon...
Je pourrais continuer comme cela encore et encore, et on se trouve fin et bon...
Cela indique bien les contradictions et l'illogisme de notre asservissement médiatique et on se trouve fin et bon....
L'exemple des peuples qui se prennent en main autour de nous et qui ont le sens des vrais valeurs va t-il être suffisant pour nous amener un peu de jugement? J'en doute...
En étant fin et bon pour les autres, on abandonne nos enfants à eux-mêmes. Ils seront sans culture et laissés pour comptes.
Le Québec sous M. Charest fait un bond en arrière de 350 ans. On retourne à l'étape du porteur d'eau.
Je crois que tout ce qu'on cède sans contester va être difficile à récupérer sans violence...

On perd notre majorité, pas seulement dans la langue mais dans nos mentalités collectives
, ça, c'est majeur.
Terre-Neuve a su quoi faire, Abitibi-Bowater ne remplissant pas ses obligations d'emplois envers la communauté, elle a saisi les centrales pour récupérer ce bras de levier au profit du peuple.
Au Québec, Abitibi-Bowater, même au bord de la faillite, continue d'exploiter nos ressources hydrauliques sans les contraintes de la population et d'en tirer d'importants avantages. La papetière a retiré cet avantage de ses opérations afin d'augmenter ses pertes, minimiser ses impôts et favoriser les subventions futures.
Je ne connais pas l'avenir de la planète, ma vision n'est pas très belle pour le notre.
La vie est un voyage d'où on ne revient pas. Ce qu'on ne fait pas pour nous-même de notre vivant, nos enfants en seront marqués. Sans un réveil massif du Québec maintenant, nous leur léguerons l'asservissement donné par l'Amérique aux Acadiens et aux Cajuns.
Merci d'être là.
Jean-Pierre Plourde.
http://saglacweb.blogspot.com


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mars 2011

    Monsieur Plourde
    J'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre texte. Mon analyse de la situation, c'est que le peuple est laissé seul à lui-même et il n'a pas le réflexe de se prendre en main, de descendre dans la rue et de manifester comme on le fait ailleurs dans le monde surtout en Europe où les gens sont beaucoup plus politisés qu'ici. Le PLQ de Sir John James Charest dit "Les deux mains sur le volant" et l'opposition péquiste travaillent ensemble comme larrons en foire en toute complicité avec l'establishment économique contre les intérêts du peuple.
    Les grandes centrales syndicales avec leurs fonds de solidarité gérés comme une entreprise capitaliste et libérale n'organisent plus de manifestations en geste de solidarité avec les travailleurs contre le pouvoir en place, étant devenus comme ceux qu'ils combattaient jadis. Donc, c'est le vide total et des actions individuelles sont vouées à l'échec. Au Québec, l'avenir politique et économique doit passer par le socialisme; le capitalisme étant devenu un échec dans la capacité de créér l'équité économique, le partage et la solidarité chez les travailleurs. Et, je ne parlerai pas du massacre de la gestion des ressources naturelles et de la pollution qui en découle. Il m'a fait plaisir.
    André Gignac, pour un Québec indépendant, républicain et libre!

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mars 2011

    M. Racine, ça ne fait pas longtemps que certains Québécois francophones rêvent de devenir riches, avant nous rêvions de demeurer pauvres, ce qui n’était pas tellement difficile, vu que ça nous ouvrait mieux les portes du ciel où nous pouvions aller admirer Dieu pour l'éternité à la place des riches, généralement des Anglais protestants, qui allaient, généralement, en enfer pour y souffrir assis directement sur le rond rouge, pour l'éternité et plus encore.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mars 2011

    La larbinisation de la nation québécoise et le bonheur de jouer le rôle de cruchons. Non seulement on se laisse manger la laine sur le dos, on paie en plus pour notre propre laine pour se tricoter des pantoufles pour ensuite passer au salon de l'indifférence et regarder le banquier en rêvant de devenir riche.