En 2011, le gouvernement Charest procédait à l’achat de 40 000 tableaux blancs électroniques (TBI) estimés à 2800 $ l’unité. Or, selon une étude confidentielle menée par la firme Raymond Chabot Grant Thornton, datée de novembre 2013, des lacunes importantes dans la planification du programme ressurgissent de plus en plus.
Et, parmi celles-ci, les coûts élevés reliés à la formation adéquate des enseignants qui sont soumis à l’utilisation des TBI. Conséquence… Dans plusieurs écoles, les tableaux sont restés dans une boîte, faute de personnel pour former les enseignants au fonctionnement des tableaux interactifs.
Quant aux principaux intéressés, à savoir les enseignants, ils déplorent à juste titre que ce projet est « sorti de nulle part », personne n’ayant réclamé ces tableaux dans le réseau de l’éducation. Si vous ajoutez à cette aberration l’engagement de personnel de soutien au moment où le gouvernement se prépare à imposer des compressions budgétaires, vous obtenez la recette idéale d’un manque de planification scandaleux de la part du gouvernement libéral de Charest.
Une «patate chaude»,héritée de son ancien patron Jean Charest, entre les mains du ministre Bolduc qui s’apprête à réclamer des efforts dans la réduction des dépenses des commissions scolaires…
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
25 mai 2014Dans mon commentaire précédent, j'ai oublié de donner la référence à l'article de madame Catherine Fournier. La voici:
http://www.action-nationale.qc.ca/dernier-numero-de-la-revue/205-faire-face/523-les-jeunes-quebecois-et-le-projet-de-pays
Archives de Vigile Répondre
25 mai 2014M. Michel Bélisle,
Vous dites n'importe quoi sans rien connaître su système d'éducation au Québec en 2014. Je dirige une école secondaire et permettez-moi de vous dire que nos jeunes sont beaucoup plus ouverts, allumés et humanistes que nous l'étions à l'époque dans les années 50-60 et même 70. Les jeunes, en majorité, peuvent en montrer aux adultes et vous serez surpris d'ici quelques années de la qualité des êtres humains de la génération montante qui sont beaucoup plus ouverts sur l'universel et qui n'ont pas les chaînes des idées préconçues des ainées qui jugent du haut de leur REER...
Le système scolaire s'est développé au fil des ans avec des enseignants qui ont cru aux jeunes et qui leur ont inculqué l'ouverture d'esprit et l'esprit critique qui remettra en cause, c'est déjà commencé, les dogmes du petit nationalisme tribal au profit d'une solidarité citoyenne qui embrasse l'ensemble des groupes d'une société pour faire une collectivité unie dans sa diversité sur un territoire que l'on veut distinct, ouvert et libre.
Faisons confiance en nos jeunes! De toute façon c'est eux qui changeront la société et personne d'autre!
Archives de Vigile Répondre
24 mai 2014Le système d'éducation au Québec est à revoir de fond en comble. Il est totalement inefficace.
Au Québec, les écarts de revenus entre riches et pauvres n'ont fait que s'accroître dans les vingt dernières années.
http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201302/08/01-4619793-lecart-entre-riches-et-pauvres-saccroit-chez-nous.php
On dirait que plus on a de gens instruits, plus la société québécoise devient inégale et divisée.
On ne peut que conclure que le système d'éducation au Québec est une faillite totale. Comme disait dans le temps le regretté syndicaliste Michel Chartrand, la première chose à apprendre à l'école serait comment vivre en société, ce qui n'est pas tellement montré.
Il me semble que lorsqu'on a de plus en plus de gens diplômés et qu'en même temps, la fracture sociale et économique entre les citoyens s'agrandit constamment, il y a quelque chose qui cloche.
Archives de Vigile Répondre
23 mai 2014Ouais! Quand on sait que ces tableaux blancs interactifs (TBI) ont coûté aux contribuables 240 millions. Quand on sait que, d'après le quotidien La Presse, que ces TBI proviennent de Smart Technologies. Qui est le lobbyiste de Smart Technologies? Il se nomme Martin Daraîche. Il est un ancien conseiller de Nathalie Normandeau (oui, oui! La même qui passe actuellement à la Commission Charbonneau) et de l'ancien premier ministre Jean Charest.
D'après l'histoire que l'on en est retenue, la tâche de ce lobbyiste fut « d'influencer la mise en place du système d'appel d'offres ».
Toujours des amis du pouvoir!