Le député péquiste Stéphane Bergeron a annoncé qu'il se retire de ses fonctions de porte-parole à la sécurité publique après la révélation que des journalistes ont été surveillés par la Sûreté du Québec alors qu'il était ministre.
M. Bergeron a pris cette décision parce qu'il craint de nuire au travail de sa formation politique à l'Assemblée nationale.
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Mercredi, M. Bergeron s'est défendu d'avoir demandé que des journalistes soient ciblés pour connaître l'origine de fuites de renseignements policiers dans les médias, en 2013, alors qu'il était ministre de la Sécurité publique.
M. Bergeron a cependant reconnu qu'il avait contacté le directeur général de la SQ, Mario Laprise, à la suite d'une "conjonction" de faits, dont une lettre de l'ex-président de la Fédération des travailleurs du Québec, Michel Arsenault, se plaignant de fuites concernant des écoutes électroniques qui l'ont visé.
Lors d'un point de presse, M. Bergeron a notamment réclamé une nouvelle fois que le gouvernement mandate le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) dans le dossier de la surveillance policière des sources journalistiques et qu'il suspende le chef du Service de police de la Ville de Montréal.
Le député, qui demeurera porte-parole du dossier des relations internationales, a répété qu'il n'a jamais exigé que la SQ enquête sur les activités de journalistes.
"J'ai bien conscience, depuis mercredi, d'être devenu, bien malgré moi, une distraction qui empêche qu'on prête toute l'attention requise à ces trois propositions solides, a-t-il dit. J'ai donc offert ce matin au chef du Parti québécois de me retirer de mes fonctions de porte-parole en matière de Sécurité publique."
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