SPVM : la dérive d’un service de police montréalais, vers une police politique !

Crise sociale - JJC le gouvernement par le chaos

Combien de Montréalais approuvent le détournement du SPVM, qui est en train de changer de fonction, de celle d’un service de police municipale, à celle d’une police politique chargée d’exécuter les basses œuvres d’un gouvernement de la Honte ?
Les dizaines de milliers de citoyens de tous âges qui ont défilé dans les rues, massivement le mardi 22 mai, et ceux, également très nombreux, qui sont sortis dans les rues de leurs quartiers ce mercredi 23 mai, d’une manière pacifique, dans le tintamarre de leurs casseroles, ont clairement exprimé leur refus de l’arbitraire gouvernemental et d’une répression policière qui est aussi une répression politique.
Se signalant par un laxisme croissant face aux groupes criminels, le SPVM, assisté par la SQ, et bientôt par la GRC, sans compter les opérations occultes du SCRS, est en train de déraper dangereusement dans une répression inégalée de la jeunesse étudiante, avec de plus en plus de victimes collatérales. Les arrestations de masse, la violence aveugle qui s’abat maintenant sur les passants, dans les bars et restaurants, l’intimidation et les détentions arbitraires de journalistes, tout cela doit cesser !
Sans être parfait, un certain travail du SPVM avait pu susciter un minimum de respect auprès de la population. Mais il semble que le SPVM soit en train de se discréditer d’une manière irréparable face aux citoyens qui financent ce “service”, alors que le SPVM s’impose à présent par la peur, et non par le respect dû à de véritables agents de la paix.
La situation est semblable dans d’autres villes du Québec, et on voit maintenant que c’est le peuple québécois lui-même qui est en train de faire surgir une nouvelle version, pacifique, démocratique et déterminée, du “mouvement des indignés”.
J’ai en d’autres temps déploré que des policiers servent de “boucs émissaires” dans l’Affaire Villanueva, je m’indigne à présent du fait qu’ils soient soumis aux ordres d’une répression politique qui est un facteur de désordre.
Yves Claudé


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1 commentaire

  • Jean Archambault Répondre

    24 mai 2012

    Pendant que les jeunes se font arrêtés par centaines chaque soir comme si le SPVM pensait arrêter les manifestations nocturnes. Que faire ?
    Je ne veux pas me faire matraquer car j'ai peur d'être accusé d'agression contre les barbares. Je ne suis pas aussi patient que ces jeunes. J'ai 62 ans, je n'ai pas peur de la police; j'ai travaillé quelques fois avec la SQ dans le cas de signalement à la DPJ. J'ai arrêté de les utiliser car leur intervention était fait sous le signe de la peur. Il tutoyait les gens, ce que je ne faisais jamais et était très agressif, ce qui provoquait un climat pourri. Donc, que faire ? Il faudrait être une centaine de personnes de 60 ans qui se font arrêter en allant manifester de jour devant le siège social du SPVM. Ça n'a pas de bon sens que les jeunes soient brutalement arrêtés. Nous, nous pouvons poser un geste exemplaire pour démontrer l'infamie de cette loi. Il me faut des idées et des gens qui se sont prêts à poser un geste qui va arrêter peut-être les arrestations (plus de 3 000).