Solidarité - critique - avec les antifascistes français !

Tribune libre

Après la nécessaire indignation, après le recueillement, suite à la mort de Clément Méric, un jeune militant de gauche français associé à un groupe “antifasciste”, son décès étant survenu suite à une altercation avec des adversaires d’extrême droite à Paris (mercredi 5 juin), il convient de prendre le temps de réfléchir et d’analyser adéquatement les faits et leur contexte sociopolitique.
C’est ce à quoi l’éditorial («Émotions et amalgames») du quotidien français Le Monde nous invitait ce vendredi 7 juin, au lendemain d’une journée chargée qui a eu aussi ses échos à Montréal: «Une rixe fortuite avec un groupe de jeunes activistes d'ultradroite, un violent coup de poing, une chute brutale ne font pas un “assassinat” […] !» (1).
Cette intervention du Monde est d’autant plus pertinente que, d’un côté des appels sont lancé à une intervention factieuse de l’armée contre le gouvernement socialiste, alors que d’autres, confondant les époques, appellent à une résistance armée contre les “fascistes”…! Rappelons que les oppositions politiques, entre la droite, la gauche, et leurs extrêmes, se sont radicalisées dans le contexte de la légalisation du mariage homosexuel (2), avec une certaine convergence des groupes organisés de l’extrême droite, et avec les ondes de choc résultant du suicide médiatisé de Dominique Venner dans la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Si les groupes d’extrême droite, y compris la mouvance des Jeunesses nationalistes révolutionnaires dont les protagonistes du drame seraient proches, sont réputés pour leur utilisation de la violence physique, il en est de même pour un certain milieu “antifasciste” issu des sous-cultures punk et skinhead, qui fonctionne plus à coup de bottes… et de slogans décalés de leurs contextes (ex : “Un bon fasciste est un fasciste mort”…), qu’à la lumière d’une véritable analyse sociale et politique.
Ce milieu “antifasciste” français est assez semblable à celui du Québec. Étant un des acteurs critique de ce milieu, j’ai pu constater, entre autres dans le contexte de la Ligue antifasciste de Montréal, que certains individus migraient du milieu “antifasciste” vers les groupes “fascistes”… et inversement, selon le potentiel d’attraction de la violence des uns et des autres. C’est ainsi que le groupe redskin “antifasciste” “Red Union” a été happé intégralement dans le cercle militarisant et néonazi des Hammer Skins de l’Ouest de Montréal.
À de rares exceptions, la mouvance “antifasciste” québécoise actuelle peine à émerger d’un néotribalisme apolitique empêtré dans une mythologie anti-étatique et anti-nationale, comme en témoigne une attaque perpétrée le 26 novembre 2011 à Montréal, contre des adversaires indépendantistes que l’on est pas à même de combattre politiquement. Par ailleurs, la critique “antifasciste” du mouvement indépendantiste québécois ressemble trop souvent, et fâcheusement, à celle de certains ultra-radicaux anglophones tels que Monsieur Howard Galganov (3) !
Alors que les transformations du monde actuel ont tendance à brouiller certains repères distinctifs des pôles politiques classiques, induisant des oppositions et des convergences inattendues, sur des questions comme celles de la laïcité et du multiculturalisme, sur les questions nationales (Québec, Palestine, etc.) et les questions sociales, il importer de renouveler la culture politique antifasciste, en soulignant que s’il existe des courants fascistes dominés, le fascisme dominant en émergence est sioniste/états-unien !
Solidarité, cependant critique ! … avec les antifascistes !
Yves Claudé (sur Twitter : yclaude)
(1) http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/06/07/clement-meric-emotions-et-amalgames_3426015_3232.html
(2) http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2013/05/22/le-printemps-francais-joue-a-larmee-secrete/
(3) http://www.vigile.net/_Galganov-Howard,665_


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11 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    29 septembre 2013

    Bonjour M. Claudé,
    J'ai travaillé quelques années dans le milieu communautaire et j'ai encore des contacts dans ce milieu dans Hochelaga-Maisonneuve. J'ai consacrée une bonne partie de mon existence à aider des gens dans le besoin peu importe leurs convictions politiques et croyances religieuses. Mais la j'avoue que j'entend parler de chose que j'aime pas trop.
    Une de mes connaisances m'a raconté que des genres de skinheads qui se disent antifascistes sont entrés au Comité BAIL dans Hochelaga. Son fils lui a dit qu'ils etaient aussi dans des affaires de black blocs et qu'ils auraient fait du grabuge à plusieurs reprises.
    Ils y sont encore impliqués mais elle ne veut pas avoir de problème avec eux car ils sont anti-police et pourraient être très violents.
    J'en sais pas plus.
    France

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juin 2013

    J’ai déjà signalé les liens entre certains groupes “antifascistes” et les instances sionistes, locales ou internationales, mais il y a aussi des groupes qui sont clairement pro-palestiniens
    C'est comme le NPD pro-sioniste de Mulcair (alors que beaucoup de militants furent Musulmans et que la candidate en 2008, Samira Laouni, était une islamiste voilée) qui voudrait torpiller Québec Solidaire pour son côté antisioniste.
    Il y a l'équivalent chez les néonazis. Le NSDAP a appuyé initialement la cause sioniste de Jabotinski. Mais les contacts arabes initiés par le grand-père de Tariq Ramadan, ont influencé pour que l'Allemagne change son alliance au moment de la Révolte Palestinienne de 1936-1939.
    Les Allemands trouvaient des appuis chez les Frères Musulmans d'inspiration soufi en Égypte, chez les Arabes laïcistes du Levant et en Iran. Ils ont donné un coup de main au Carré d'Or pour renverser le protectorat britannique sur l'Iraq en 1941.
    Après l'indépendance, la Syrie Baasiste accueille les fonctionnaires désœuvrés du NSDAP pour moderniser le pays en remplaçant l'administration coloniale, là où les cadres syriens n'avaient pas les compétences. L'Égypte de Nasser fit de même.
    Au Liban, Antoun Saadeh fonde dans les années 30, le parti socialiste national syrien. Son logo

    Les apparences sont trompeuses. Saadeh veut unifier les pays du Levant et de la Mésopotamie, sans extirper d'ethnies particulières. Il s'oppose à la séparation du Liban de la Syrie, et donc aux Phalanges fascistes.
    La similarité s'explique par sa volonté d'une république laïque où la religion reste dans le domaine de l'individu.
    Tout comme Hitler voulait l'unité allemande au-delà de la séparation catholique/protestante en s'opposant à l'austrofascisme.
    Des néo-nazis ont appuyé la lutte palestinienne en fournissant un support logistique en Europe. Voir le cas de Willi Vos, officier du Fatah qui a pris part dans Septembre Noir.
    http://www.lemondejuif.info/massacre-des-jo-de-munich-72-un-ancien-neo-nazi-taupe-de-la-cia/
    Encore aujourd'hui, la déstabilisation du Moyen-Orient par Israël est vu comme un facteur causant l'immigration en pays nordiques, particulièrement en Scandinavie. Les dictateurs Khadaffi et Saddam Hussein étaient vus comme des stabilisateurs. Dans le cas de Khadaffi, les conditions matérielles de la société lybienne étaient optimales.
    L'existence d'Israël n'est plus vue comme une solution puisque l'économie occidentale et les principaux médias restent dominés par l'influence sioniste.
    Par contre, les travaillistes de Norvège (gauche) sont généralement pro-Palestiniens, alors que Breivik est un agent pro-sioniste proche de Pamela Geller et dans les cercles de la English Defence League (pro-Sioniste). Idem pour le pro-sioniste Geert Wilders aux Pays-Bas et pour Marine Lepen. Ces derniers ne peuvent être associés aux néo-nazis quoiqu'ils soient d'extrême-droite.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juin 2013

    Il faut de fait différencier le point de vue politique de l’antifascisme, selon moi nécessaire et respectable, et d’autre part des pratiques d’individus qui s’imaginent à tort être des “antifascistes”.

    Les Antifas ont pu causer du tort au Parti Québécois.
    Jadis, sous Landry, un ministre dont j'ai oublié le nom, quoique possiblement André Boulerice, avait apparu dans une émission d'enquête sur les Antifas. Grosso modo, ces jeunes apparaissaient comme des fous paranoïaques, utilisant des masques pour dénoncer des recrudescences et faire des coups d'éclats.
    Normalement, je n'en avais pas cure. Des jeunes dans la frange qui passent des crises politico-mystiques comme d'autres embarquent dans des sectes. Une fois la crise finie, ces jeunes peuvent passer à autre chose, tout comme Gilles Duceppe est passé de syndicaliste maoïste révolutionnaire à avocat syndical, puis politicien.
    Mais, dans l'émission de Radio-Canada, c'est le jeune leader d'une clique d'antifas qui a gravité autour de ministre, sans doute comme conseiller politique. On le voyait à plusieurs événements avec sa gang, tous habillés assez proprement, mais portant un foulard rouge. Ils servaient comme service de sécurité dans les bains de foule du ministre. Recruter un service d'ordre dans un groupe marginal et animé par une idéologie extrémiste me semble dangereux. Je n'ai pu m'empêcher de comparer au rôle des SA, voire le rôle initial des SS, pour protéger les hautes instances du NSDAP lors des manifestations publiques.
    Ou plus simplement, aux membres du Heritage Front protégeant le leader du Reform Party, Preston Manning.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juin 2013

    Les skinheads sont issus de la plèbe méprisée par l'aristocratie et exploitée par le capitalisme. Cette plèbe que l'Establishment cherchait à affaiblir en lui vendant du gin pas chère pour l'intoxiquer, tout comme le régime soviétique distribuait plus facilement de la vodka que du pain. Et nous, nous avons les Molson et les Bronfman.
    Le pire ennemie du capitalisme britannique fut le national-socialisme allemand. Les skinheads britanniques apprécient les idées du régime hitlériens et ils considèrent la guerre contre l'Allemagne comme une tragique erreur pour les deux peuples. Si on pense au Scottish Clearance Act, aux déportations des Irlandais, ou celles des orphelins (dont le grand-père de Gilles Duceppe), la conscription des hommes pour des guerres coloniales, la population britannique est aussi victime de son gouvernement. Par défi à l'hégémonie britannique, les symboles NS sont repris. Ils prennent l'épithète néo-nazis, mais on ne peut faire l'équivalence des national-socialistes avec ces marginaux des classes populaires de la société britannique (les chavs).
    ------
    Le spectre politique français est des plus complexe, y compris les diverses mouvances que l’on classe, par ignorance ou commodité, dans l’“extrême droite”. Il est vrai cependant que plusieurs de ces sous-groupes qui s’ignorent ou se combattent habituellement, se sont retrouvés dans le même camp au sujet du mariage homosexuel. Cependant, si l’on prend par exemple la tendance homosexuelle néonazie (représentée par le défunt magazine Gaie France), elle a pu se trouver plutôt en marge dans ce contexte !
    Habituellement, on dit que national-socialisme et pouvoir homosexuel sont des antagonistes. Il faut nuancer.
    Ernst Röhm et Edmund Heines étaient des homosexuels de l'aile gauche du Parti qui en menaient large dans la S.A. Mignonages et bizoutages étaient des pratiques courantes. L'homosexualité a servi comme l'un des prétextes de leur liquidation, mais la réalité est que Röhm poussait fort pour que la S.A. absorbe la Reichswehr.

    Affirmer que le NS pourchassait par la suite les homosexuels est aussi erroné. C'était plutôt la règle du "Don't Ask, Don't Tell!". Les clubs d'homos et leurs magazines furent fermés et censurées. Les hommes étaient incités à suivre les normes allemandes. Les plus récalcitrants étaient le plus souvent des dissidents marxistes que le régime préfère incarcérer. Ceux accusés de perversité (pédophilie, viol) finissaient castrés.
    La plupart ont rejoint les rangs de l'Armée.
    L'Angleterre ne s'est pas montré meilleur avec le supplice d'Alan Türing.
    Je ne connais rien de Gaie France. Mais Dominique Venner semble être membre de l'extrême-droite homosexuel: Pas d'épouse connue et grand admirateur du Japonais Mishima.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 juin 2013

    Notons au passage que le leader des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (interpellé dans l’affaire Méric) arbore un insigne du groupe Skrewdriver… : en quoi l’impérialisme britannique serait-il favorable à la nation française … ou québécoise ?
    Serge Ayoub est d'origine libanaise. Le prénom chrétien indique un maronite. (Bon, m. Maronani va me sauter dessus pour écrire qu'il est Français) Surement que la culture phalangiste a imprégné sa famille. Les Libanais chrétiens peuvent être autant anglophiles que francophiles, parce qu'une grande partie de la diaspora se trouve aux États-Unis.
    En feuilletant sa page wiki, on voit qu'il a commencé à fréquenter les skinheads lors d'un stage linguistique en Angleterre. Aussi,
    Très actif durant les années 1980 avec sa bande de skinheads appelée « le Klan » et ayant pour symbole une rune d'Odal rouge — d'où l'appellation « poissons rouges » qui leur était donnée


    L'Ōþalan fut utilisé par les Jeunesses Hitlériennes et par la division S.S. Prinz Eugen sous la variante

    Il est communément utilisé par le Wikingjugend (Jeunesse Viking) allemand. L'usage est répandu chez les groupes affiliés skin.


    La rune est sans rapport avec l'impérialisme britannique, hormis celui d'opposition. L'impérialisme britannique est associé à l'impérialisme sioniste depuis que Cromwell a imposé le Navigation Act aux Pays-Bas, ce qui a causé le déplacement du centre financier séfarade d'Amsterdam à la City de Londres, et à l'adoption de l'anglo-israélisme comme idéologie d'empire.
    Le logo des Screwdrivers semble être plutôt ceci:

    L'Aigle n'est pas un animal-totem de l'Angleterre. C'est plutôt le Lion, jadis la Panthère sous la période normande.
    L'Aigle renvoie à l'Aigle du Saint-Empire Romano-Germanique, et à l'empire romain.
    Le double "s" imbriqué fait allusion à l'ordre SS. Mais c'est plutôt un serpent qui se déroule (ou deux s'entremordant tel un Ouros-Bouros tortillé). Il réfère à l'emblème du slogan "Don't tread on me !" (ou de sa variante "Don't threat on me !"), inspiré du latin "nemo me impune lacessit".


    (à suivre)

  • Archives de Vigile Répondre

    12 juin 2013

    Monsieur Francis Déry,
    Merci de contribuer à cette réflexion suite à l’affaire Méric.
    Je partage plusieurs de vos questions à ce sujet.
    Il faut de fait différencier le point de vue politique de l’antifascisme, selon moi nécessaire et respectable, et d’autre part des pratiques d’individus qui s’imaginent à tort être des “antifascistes”. Sans adhérer aux thèses islamophobes d’Ariana Falacci, j’apprécie son humour lorsqu’elle affirme “qu’il y a deux sortes de fascistes : les fascistes et les antifascistes” !
    Le spectre politique français est des plus complexe, y compris les diverses mouvances que l’on classe, par ignorance ou commodité, dans l’“extrême droite”. Il est vrai cependant que plusieurs de ces sous-groupes qui s’ignorent ou se combattent habituellement, se sont retrouvés dans le même camp au sujet du mariage homosexuel. Cependant, si l’on prend par exemple la tendance homosexuelle néonazie (représentée par le défunt magazine Gaie France), elle a pu se trouver plutôt en marge dans ce contexte !
    J’ai déjà signalé les liens entre certains groupes “antifascistes” et les instances sionistes, locales ou internationales, mais il y a aussi des groupes qui sont clairement pro-palestiniens (notamment dans le sillage des Bérus).
    En somme, une réflexion… et un débat à poursuivre, en particulier dans le mouvement indépendantiste, avec la présence douteuse de quelques individus qui adhérent à l’internationale Blood & Honour, une mouvance néonazie active dans la défense et l’illustration de l’impérialisme britannique. Cette internationale néonazie utilise entre autres pour sa propagande des chansons du groupe Skrewdriver telles que “White Power” et “Smash the IRA” !
    Notons au passage que le leader des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (interpellé dans l’affaire Méric) arbore un insigne du groupe Skrewdriver… : en quoi l’impérialisme britannique serait-il favorable à la nation française … ou québécoise ?
    Yves Claudé (TW : yclaude)

  • Archives de Vigile Répondre

    12 juin 2013

    Ce Méric et ses compagnons ont menacé trois skinheads dont une fille dans un magasin Fred Perry selon la sécurité interne du magasin. Katia la fille a appelé à l'aide son chum Esteban parce que les cinq antifas les attendraient à la sortie.
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/mort-de-clement-ce-que-l-on-sait-des-suspects-des-victimes-et-des-faits_1255847.html
    Un vigile présent lors du drame atteste que l'un des camarades du jeune étudiant mort sous les coups des skinheads a provoqué l'altercation.
    Les enquêteurs poursuivent leurs investigations sur la mort de Clément Méric afin d'établir les responsabilités dans l'altercation qui a opposé mercredi soir des militants d'extrême droite et d'extrême gauche à la sortie d'une vente privée Fred Perry, rue de Caumartin à Paris. Ils ont à leur disposition les images des caméras de surveillance, les déclarations des suspects ainsi que les témoignages de ceux qui étaient présents lors du drame.
    Un vigile présent sur les lieux du drame est qualifié de témoin "principal" par les policiers. L'homme met en cause les quatre militants du groupuscule antifasciste auquel appartenait la victime, et plus particulièrement l'un d'entre eux. Selon ce témoignage, ce garçon, très remonté, avait des gants de boxe dans son sac et a incité les autres à se battre contre les skinheads, qui, toujours selon le vigile, cherchaient plutôt à éviter l'affrontement et à partir discrètement.
    Le témoin a précisé que Clément Méric aurait déclaré à propos des skinheads : "Ce sont des gens qui ne devraient même pas être vivants."

    http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-mort-de-clement-meric-selon-un-temoin-les-skinheads-ne-cherchaient-pas-la-bagarre-07-06-2013-1677922_23.php
    Les victimes pourraient toutefois être également poursuivies, a prévenu le procureur de Paris, François Molins. Il apparaît en effet que les militants d'extrême gauche ont également distribué des coups. Surtout, ils auraient provoqué les skinheads d'extrême droite.

    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/mort-de-clement-ce-que-l-on-sait-des-suspects-des-victimes-et-des-faits_1255847.html
    Que faisaient ces deux groupes dans le magasin ?
    Ils venaient magasiner pour les mêmes marques de linge.
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/mort-de-clement-meric-fred-perry-marque-historique-des-skinheads_1255719.html
    Les distinctions portent sur la couleur des lacets de leurs bottes ou sur d'autres signes moins ostentatoire.
    Finalement, ils sont une gang de rue à l'image des Crips et des Bloods de Montréal-Nord.
    L'histoire me rappelle le temps de l'école primaire vers la sixième année avec les menaces de mort que je recevais pour après l'école. Ce Méric est pour ma part, un idiot de s'être laissé embarquer. Pas du tout un martyr. Il fait la une partout dans le Monde, alors que bien des morts dans nos écoles publiques mériteraient une telle reconnaissance.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 juin 2013

    Ce Méric et ses compagnons ont menacé trois skinheads dont une fille dans un magasin Fred Perry selon la sécurité interne du magasin. Katia la fille a appelé à l'aide son chum Esteban parce que les cinq antifas les attendraient à la sortie.
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/mort-de-clement-ce-que-l-on-sait-des-suspects-des-victimes-et-des-faits_1255847.html
    Un vigile présent lors du drame atteste que l'un des camarades du jeune étudiant mort sous les coups des skinheads a provoqué l'altercation.
    Les enquêteurs poursuivent leurs investigations sur la mort de Clément Méric afin d'établir les responsabilités dans l'altercation qui a opposé mercredi soir des militants d'extrême droite et d'extrême gauche à la sortie d'une vente privée Fred Perry, rue de Caumartin à Paris. Ils ont à leur disposition les images des caméras de surveillance, les déclarations des suspects ainsi que les témoignages de ceux qui étaient présents lors du drame.
    Un vigile présent sur les lieux du drame est qualifié de témoin "principal" par les policiers. L'homme met en cause les quatre militants du groupuscule antifasciste auquel appartenait la victime, et plus particulièrement l'un d'entre eux. Selon ce témoignage, ce garçon, très remonté, avait des gants de boxe dans son sac et a incité les autres à se battre contre les skinheads, qui, toujours selon le vigile, cherchaient plutôt à éviter l'affrontement et à partir discrètement.
    Le témoin a précisé que Clément Méric aurait déclaré à propos des skinheads : "Ce sont des gens qui ne devraient même pas être vivants."

    http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-mort-de-clement-meric-selon-un-temoin-les-skinheads-ne-cherchaient-pas-la-bagarre-07-06-2013-1677922_23.php
    Les victimes pourraient toutefois être également poursuivies, a prévenu le procureur de Paris, François Molins. Il apparaît en effet que les militants d'extrême gauche ont également distribué des coups. Surtout, ils auraient provoqué les skinheads d'extrême droite.

    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/mort-de-clement-ce-que-l-on-sait-des-suspects-des-victimes-et-des-faits_1255847.html
    Que faisaient ces deux groupes dans le magasin ?
    Ils venaient magasiner pour les mêmes marques de linge.
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/mort-de-clement-meric-fred-perry-marque-historique-des-skinheads_1255719.html
    Les distinctions portent sur la couleur des lacets de leurs bottes ou sur d'autres signes moins ostentatoire.
    Finalement, ils sont une gang de rue à l'image des Crips et des Bloods de Montréal-Nord.
    L'histoire me rappelle le temps de l'école primaire vers la sixième année avec les menaces de mort que je recevais pour après l'école. Ce Méric est pour ma part, un idiot de s'être laissé embarquer. Pas du tout un martyr. Il fait la une partout dans le Monde, alors que bien des morts dans nos écoles publiques mériteraient une telle reconnaissance.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 juin 2013

    Quelques petits commentaires:
    Benito Mussolini était jadis comme son père un anarchiste, mais il fut formé au socialisme par Angelica Balabanova, avant de passer dans une pose nationaliste irrédentiste durant la Première Guerre Mondiale (soudoyé par le SIS britannique). Il fut suivi par sa maîtresse Margherita Sarfatti dans sa rupture avec le socialisme.
    L'antisémitisme de Mussolini est une farce. Il affirmait à sa pétasse Clara être antisémite depuis toujours. Pourtant, on compte Margharita Sarfatti et Angelica Balabanova dans ses histoires d'alcôve, ainsi qu'une troisième Juive du temps de sa période anarchiste donc j'ai oublié le nom, mais qui s'est convertie à l'Islam en Égypte, puis a fini comme Gitane, diseuse de bonnes aventures. C'est sans doute pour faire oublier ses aventures. Et Sarfatti se disait aussi antisémite pour forcer les Juifs à choisir entre Rome et Jérusalem. En clair, c'est la question napoléonienne "antisémite" de l'assimilation civique vs l'Aliyah (Sionisme). Se référer au livre de Moses Hess : Rome et Jérusalem - La Dernière Question Nationale (1862).
    La LDJ peut être considérée comme une secte religieuse puisque fondée par le rabbin Kahane. De fait, l'étroitesse d'esprit est effarente. Le plus consternant, c'est qu'ils s'entraînent aux combats de rue dans une caserne de Police. Cela en dit long sur la domination sioniste sur les pouvoirs politiques français. La LDJ a changé de nom aux USA.
    Maintenant, ce sont les [B'naï Elim->www.bnaielim.org/whatisbnaielim/4533399391‎] depuis avril 2006.
    Ne pas oublier le Beitar, jeunesse sioniste associée au mouvement révisioniste de Jabotinski (jadis protégé par les Hitlériens), associé au Likoud (extrême-droite).
    Les antifas sont un réseau de groupuscules. Le ARA a des liens développés avec le BnaïBrith et l'ADL. D'où le biais pro-sioniste. Quels sont les échanges de procédés entre les antifas et le sionisme ? Quand une job de bras doit être faite pour l'ADL, on recoure aux antifas. Les techniques vont du harcèlement, traquage, fichage, et molestations. C'est semblable a la Mafia qui recoure aux gangs de rue pour vandaliser des commerces ne respectant pas la pizzo.
    http://www.freedomsite.org/exposed/bnai_brith/
    Ernst Zündl a connu leur médecine avec l'incendie de sa maison.
    L'image que les antifas se font des skinheads ressemble à celle de vampires. Ils se proclament "chasseurs de skin" et cherchent le "tapage de skins". La bonne conscience de faire du nettoyage. N'est-ce pas ce qu'on reprochait aux einsatzgruppen ?
    Pourtant ils ne valent pas mieux. Leur slogan que j'aperçois chaque jour est : "Pas de racistes dans nos quartiers. Pas de quartier pour les racistes.
    Remplacer "racistes" par "noirs", "jaunes", "francophones", "Juifs" ne changent pas l'intolérance intrinsèque. J'habite proche de la zone des émeutes de Montréal-Nord. J'en ai vu des pas mûres.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juin 2013

    Monsieur Archambault,
    Vous avez raison de souligner l’existence et les exactions de la LDJ (Ligue de Défense Juive (1)), une cellule ethnofasciste de combat de la mouvance kahaniste internationale qui semble bénéficier d’une étonnante mansuétude de la part de l’État français. Outre de récentes agressions (2-3), rappelons les opérations de la LDJ contre des Juifs pacifistes ou antisionistes comme Jacob Cohen et Olivia Zémor (présidente de la Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche-Orient), contre Alain Soral (3), Dieudonné M'bala M'bala, etc.
    On a pu s’étonner du fait que le Front national, après avoir mis à l’écart certains groupes considérés comme “radicaux”, ait effectué un rapprochement avec la sinistre LDJ (4), mais cette position est assez conforme aux interventions antérieures de Jean-Marie Le Pen en soutien à la colonisation sioniste et aux interventions militaires sous la gouverne de d’Ariel Sharon, ainsi qu’aux origines fascistes du sionisme (5).
    Yves Claudé
    (1) La LDJ dans le Marais à Paris (Meir Kahane) : http://www.dailymotion.com/video/xttoa9_la-ldj-dans-le-marais-a-paris-meir-kahane_news
    (2) La LDJ se vante de nouvelles violences ayant laissé une personne dans le coma (http://www.europalestine.com/spip.php?article8360)
    (3) Alain Soral et Dieudonné sur l'impunité de la Ligue de défense juive : http://www.dailymotion.com/video/xz919l_alain-soral-et-dieudonne-sur-l-impunite-de-la-ligue-de-defense-juive_news
    (4) http://www.liguedefensejuive.com/le-front-national-a-la-grande-synagogue-de-la-victoire/
    (5) http://antipropagandecom.blogspot.ca/2009/05/sionisme-et-fascisme.html

  • Christian Archambault Répondre

    8 juin 2013

    Il n'y a pas plus de fascisme ici qu'il n'y en a en France. Les médias français n'osent pas dire que les soi-disants antifascistes sont en fait des groupuscules d'extrême-gauche manipulés par le lobby sioniste. D'ailleurs, il faudrait qu'ils commencent par dénoncer la LDJ qui est encore légale en France et qui a son lot d'attaques gratuites sur le dos. Il sera intéressant de voir la réaction des médias quand il y aura un mort de l'autre coté.