Se convertir à l’islam au Québec, simple comme bonjour!

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Un aller simple pour le lavage de cerveau et la perte de tout recul critique





Il est facile d’entrer dans l’islam. C’est même d’une simplicité déconcertante. La conversion ne prend que quelques minutes, contre plusieurs mois et années pour le christianisme ou le judaïsme.


Il suffit de prononcer la chahada, la profession de foi, («j’atteste qu’il n’y a pas de divinités sinon Dieu (Allah) et que Mohamed est son messager»), en langue arabe, devant un imam ou deux témoins pour adhérer à la Oumma (communauté islamique). Aussi faut-il savoir que le titre d’imam ne requiert nulle formation théologique reconnue par une institution académique assermentée comme c’est le cas pour les autres religions au Québec. Alors, n’importe qui peut s’improviser imam.


C’est même la norme ici.



Les conversions sont des moments qui donnent lieu à un spectacle exceptionnel où la mosquée accueille en son sein le nouveau venu d’une façon presque héroïque aux cris d’Allah Akbar (Allah est grand). La oumma s’agrandit, s’étend et s’ouvre à des anciens catholiques. C’est jouissif ! Pour le converti, placé sur un piédestal, recevoir l’émotion et la ferveur des « Frères », atteste de leur confiance en lui. Pour ce dernier, on peut même parler de nouvelle naissance. Certains y voient une occasion inouïe d’effacer leurs mauvais coups d’avant. Désormais, l’islam et les « Frères » sont là pour l’entourer, le diriger et le guider.


Comme dans un film, les caméras tournent et Internet prolonge la vie de ce moment qu’on souhaiterait intemporel. Un nouvel homme est né : musulman.



Séduit par l’islam, un jeune Québécois converti au Centre islamique Badr, situé à Montréal sur la rue Langelier, explique les raisons de son choix. Vantant les sourires et la chaleur de sa nouvelle communauté qui rejette la « drogue » et la « fornication », il tire à boulets rouges sur la société québécoise et crache sur les athées sous le regard approbateur de l’ensemble de l’assistance qui boit ses paroles.


Quel baptême de feu!


Au Centre islamique Badr, on organise même des soupers pour les convertis et une section du site Internet leur est dédiée.


La radicalisation des jeunes


Beaucoup de jeunes convertis affirment que leur premier contact avec l’islam s’est fait par le biais d’Internet. Force est de constater que la démarche de certains est davantage motivée par une volonté de rompre avec leur société et leur milieu d’origine qu’avec une quelconque quête spirituelle. À partir de là, la ligne à franchir pour le djihad peut-être très mince et la radicalisation peut devenir la prochaine étape du processus de conversion.


Les conversions ne sont cependant pas un phénomène nouveau. Ce qui a changé, au fil des années, c’est le profil des convertis, leur nombre et leur ferveur. Une chose est sûre, le phénomène est en nette progression en Europe. En France, par exemple, depuis le début des années 2010, on constate une augmentation de 20% par an, ce qui représenterait plusieurs dizaines de milliers de personnes. Officiellement, on compte dans ce pays de 4 000 à 5 000 convertis par an.


Pour expliquer ce phénomène, l’avocat, Thibault de Montbrial estime dans Le Figaro que « les jeunes français souffrent clairement d’un malaise identitaire, et ce depuis plusieurs années. Celui-ci s’exprime notamment par une communautarisation accrue de la société, ainsi qu’avec la hausse de certaines pratiques religieuses ou port de signes extérieurs religieux. Par exemple, on ne peut nier, depuis quelques années, une explosion du port du voile, à tel point qu’il commence à poser des problèmes concrets dans certains quartiers ou à l’université. Cette communautarisation nous emmène sur un terrain glissant. Ce mouvement doit d’ailleurs être replacé, pour être compris, dans un contexte de crise économique, morale, et d’une progression de l’individualisme, qui reste considéré par notre société comme une valeur phare. »


Les organisations islamistes savent depuis longtemps qu’il y a en Occident un bassin important de jeunes potentiellement mobilisables, prêts à mourir pour leur cause. C’est la raison pour laquelle ils ont investi massivement dans la propagande numérique.


Mais comment éloigner les jeunes de ce piège au Québec?





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