Scandale des commandites: sélection du jury complétée au procès de Jacques Corriveau

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Le scandale des commandites est de retour à l’avant-scène ce mardi avec la sélection du jury au procès de l’ex-organisateur libéral Jacques Corriveau, plus de 11 ans après le rapport Gomery.


Décrit comme un acteur important dans le scandale qui a ébranlé le Parti libéral du Canada, l’homme de 83 ans est accusé de trafic d’influence, de fabrication de faux et de blanchiment d’argent.


Dès le début de la journée, environ 130 candidats-jurés se sont présentés au palais de justice de Montréal. De ce nombre, 12 seront choisis afin de trancher sur la culpabilité ou non de Corriveau, qui est présent dans la salle d’audience.


Témoins importants


En tout, la Couronne représentée par Me Jacques Dagenais compte faire entendre une quinzaine de témoins.


Parmi eux figurent l’ancien directeur-général libéral Michel Béliveau, l’ancien président de la firme publicitaire Polygone Luc Lemay et Jean Brault, un ex-président de la firme de publicité Groupaction.


Ces trois hommes avaient témoigné devant la Commission Gomery.


Une ancienne candidate libérale et une ancienne membre du parti devraient aussi témoigner au cours du procès prévu pour durer environ six semaines.


Sélection rapide


La sélection du jury s’est faite rapidement ce mardi. Chaque candidat s’est fait demander s’il connaissait le scandale des commandites, s’il savait l’implication de Corriveau dans l’affaire et s’il avait des idées préconçues ou s’il pouvait mettre de côté tout avis sur la question.


Douze jurés et deux suppléants ont été sélectionnés en une demi-journée à peine, mais les premiers témoins défileront à la barre à partir de la semaine prochaine seulement.


Notons qu’à ce stade-ci des procédures, une ordonnance de non-publication interdit d’expliquer en détail l’implication alléguée de Corriveau dans le scandale du programme des commandites. Ce programme avait été mis en place par le fédéral à la suite du référendum de 1995.


Notons toutefois qu’une commission d’enquête avait été déclenchée à cause du scandale. Le rapport Gomery avait conclut que des proches de Jean Chrétien s’étaient ingérés dans le programme, et que des pots-de-vin avaient servi à remplir la caisse occulte du Parti libéral du Canada.




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