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Sabia renonce à ses primes!

Tribune libre

Sabia renonce à ..ses primes! Mon bonheur aura été de courte durée,moi qui croyait que Michael venait nous faire part, qu'en homme reconnaissant son incompétence il nous annonçait qu'il «renonçait à son poste à la Caisse de dépôt du Québec.Je voyais déjà tous les Québécois heureux devant une si belle nouvelle en attendant que Radio-Canada disparaisse des ondes et ne puisse en annoncer d'autres de cette qualité.
Mais il n'en n'était rien. Michael, de sa plus belle voix,toujours accompagné de son sac à dos d'étudiant éternel,(quel manque d'élégance et de distinction chez cet ancien démolisseur de Bell)faisait part à la ministre des finances du Québec,Mme Jérome/Forget, «vous ne devez pas y voir d'influence «politique» dans les affaires de la Caisse»,qu'il renonçait à certains petits avantages que son mentor( je n'ai pas dit menteur) Jean Charest lui avait concédés, par président de la Caisse interposé, qui deviendra, avec le premier ministre du Québec, un individu de triste mémoire, si nous parvenons à faire disparaître de la Caisse l'individu qui lui fut imposé par ses amis politiques,et sa chambre d'invités
«consorts» qu'on voudrait voir sortir de la vie politique et économique du Québec.
Toujours est-il que le sieur (peut-être le Sir?) Sabia, croyant conquérir le coeur,surtout le porte-feuille, des Québécois et des Québécoises, ne s'est pas rendu au désir de la «Nation Québécoise» en refusant de répondre à ses attentes, en «abandonnant»,après avoir renoncer à ses primes,
le poste «politique», que l'on nomme poste dans la haute finance, qu'il occupe envers et contre les intérêts du Québec.
Aujourd'hui, n'étant pas un vendredi «13», pouvant s'avérer un jour chanceux pour une fois, ne serait-il pas heureux d'entendre à toutes les «30» minutes sur les ondes de la radio et de nos chaînes de télévision; que Michael Sabia a compris qu'il n'était pas l'homme désiré, et encore moins, l'homme de la situation à la tête de notre Caisse; qu'il renonçait au poste, trés peu lucratif, seulement 500,000$/annuellement» de président et de chef de la direction à la Caisse de dépôt du Québec.
Tiens, je ne peux résister à l'envie, «ce n'est pas ce que vous croyez», qui m'assaille,soit de l'inviter à faire le geste que nous attendons tous,celui d'abandonner un poste qui est trop grand pour l'individu au sac à dos d'adolescent qui l'accompagne dans ses déplacements.Alors,Mike,un petit effort pour faire plaisir aux Québécoises et aux Québécois à quelques jours de la semaine «Sainte» serait une action très bienvenue. J'en vois plusieurs qui sont prêts à sabrer le champagne devant cette magnanime annonce du sieur Sabia.
Jacques Bergeron Ahuntsic, Montréal
Note: En attendant que le premier ministre du Québec ne vende les actifs(les différentes sociétés) de l'État, tout comme le fera notre société d'État canadienne, Radio-Canada en l'occurrence,afin de payer ses engagements politiques dignes d'un collaborateur fédéraliste,
souhaitons-nous la meilleure des chances en ce jour qui s'annonce nuageux, mais qui tout-à-coup pourrait nous montrer ses doux rayons d'un soleil bien mérité pour cette nation assiégée de toutes parts.


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2 commentaires

  • Rodrigue Larose Répondre

    28 mars 2009

    Monsieur Bergeron, je veux renchérir sur vos propos en ergotant sur les renoncements de Michael Sabia, le nouveau poulin fédéraliste de Jean Charest. Le pauvre homme à 500 000 $ par année, il a dû les multiplier les renoncements: 1. renoncement à ses primes au rendement, 2. renoncement à sa prime de départ, 3. renoncement à ses revenus de retraite.
    Il y a de quoi être triste pour Sabia mais encore plus pour les Québécois. Comme vous le laissez entendre, monsieur Bergeron, un seul renoncement aurait pu suffire: renoncer à son nouveau poste de directeur général de la Caisse. Il se serait ainsi épargné tous les autres renoncements et aurait épargné une fausse joie à l'ensemble des Québécois.
    Rodrigue Larose

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mars 2009

    Qui sera assez naïf pour croire à la conversion de M. Sabia ? Il y a anguille sous roche... Ces individus n'ont pas l'habitude de lever le nez sur tant de dollars. Il y a anguille sous roche. Il est vrai que la Chaise de dépôt semble bien confortable...
    Son ami John J. Charest et les fédéraux trouveront bien une autre manière de le récompenser pour services rendus.
    Marie Mance Vallée