Recrutement: la CAQ peine à combler ses sièges vides

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Une hémorragie prévisible





Confrontée à des départs successifs, la CAQ se cherche un relationniste sur un portail d’offres d’emplois.


Un poste d’attaché de presse de l’aile parlementaire caquiste était affiché ces derniers jours sur le site Isarta, spécialisé dans les communications.


Le porte-parole de la CAQ convient qu’il s’agit d’une méthode de recrutement «inusité» dans la sphère politique. «Traditionnellement, tu recrutes dans ton membership, dans ta base militante ou par bouche à oreille», reconnaît le directeur des communications Jean-Luc Benoît, qui provient des rangs conservateurs.


La CAQ veut du sang neuf dans son équipe, plaide-t-il. «On s’est dit: on va lancer un appel sur un site comme celui-là pour voir qui d’autre pourrait être intéressé à venir travailler avec nous», ajoute M. Benoît. Il soutient avoir eu des dizaines de candidatures pour le poste.


NPD


Si elle est peu répandue, cette pratique a déjà été utilisée par le NPD, insiste-t-il.Vérification faite, les néodémocrates ont déjà eu recours par le passé à des sites d’agences spécialisées en communication pour faire du recrutement. Il faut savoir toutefois que les employés du NPD sont syndiqués. Les offres d’emplois doivent donc être affichées à l’interne en premier lieu.


Le chef caquiste a dû encaisser une série de désertion au sein de ses troupes ces derniers mois. François Legault a perdu un des piliers de son caucus, Christian Dubé. Sans parler de Gérard Deltell, qui vient de faire le saut en politique fédérale pour les conservateurs.


L’hémorragie a aussi touché la direction du parti et son personnel politique. Dominique Anglade et Maud Cohen, qui se sont succédé à la présidence de la CAQ, ont quitté après quelques mois de règne. Attaché de presse depuis la naissance de la CAQ, Jean-François Del Torchio a démissionné en septembre pour joindre l’équipe de communication de TVA Sports.




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