Chiffe molle ou voleur, c'est actuellement notre choix!

Ras le bol des chiffes molles!

Tribune libre

Je voyais ce matin le titre suivant Le Dr Yves Bolduc aura-t-il le courage d’aller jusqu’au bout ? C’est certain que ce serait formidable s’il le faisait mais pouvons-nous croire cela possible ? Il est de plus en plus certain que JAMAIS le gouvernement Charest ne fera quoi que ce soit pour avantager le Québec, jamais ! Ce n’est pas son rôle. Il est aussi évident qu’il a été parachuté là pour détruire littéralement le Québec.
Ce matin, je dois vous dire que j’ai le moral au ras des pâquerettes. Nous nous faisons avoir de partout, sur tous les plans. La morosité gagne de plus en plus la population qui en a marre de tout, qui ne va plus voter laissant libre cours aux voleurs de grands chemins que sont Charest et sa pieuvre prédatrice multi-tentaculaire. Normalement, je ne suis pas un lâcheur mais quelquefois j’ai carrément l’impression de donner des coups d’épée dans l’eau. On m’a souvent reproché d’être un peu trop acerbe dans mes propos, mais comment faire autrement ? Il faudrait ouvrir la valise et se laisser remplir inconsidérément ? …avoir la foi en des choses qui ne se tiennent pas et se faire insulter par des personnes en qui nous avions pleinement confiance ?
Nous apprenions récemment que la Banque de Montréal, banque anglaise de Toronto (autrefois de Montréal) , croyez-le ou non, installe des pancartes dans ses succursales pour promouvoir l’assassinat de masse légal en Afghanistan, les forces armées…et nous, en bonnes poires, nous devrions approuver ça ? L’article de Denis Julien est clair à ce propos. Quand je vais à la Banque Laurentienne, on nous invite à accumuler des récompenses. Réalisez-vous ce que ça veut dire ? Les banquiers nous prennent pour des enfants qui, si ils sont sages, (en les enrichissant) ils vont nous récompenser. Il y a plein d’autres institutions qui utilisent aussi cette infantilisation de leur clientèle. Et la majorité gobe ça sans réfléchir, personne ne semble avoir remarqué.
En ce siècle de communications, les humains n’ont jamais si peu communiqué entre eux, de vive voix, intelligemment. Ils doivent faire appel à des sites internet comme Facebook pour se donner l’impression d’avoir des milliers d’amis. Facebook, Twitter et semblables ne sont en fait que des sites pour adolescents attardés, incapables semble-t-il de tisser des liens autrement. Sans vouloir faire un mauvais jeu de mots, Twitter ne serait-il pas pour les twits ?
Il ne me reste qu’une conviction : l’indépendance du Québec doit se faire, c’est une question de survie mais comment, « that is the question » ? Il est déprimant de voir les citoyens de la ville de Québec qui, au lieu de tendre vers la pleine réalisation de leur belle ville en en faisant véritablement la capitale nationale, préfèrent la garder au rang de petite capitale de province à genoux devant un pouvoir étranger, extérieur,…. Inconcevable ! Ils préfèrent ramper derrière leur maire, un promoteur de bébelles, prêt à se vendre aux plus offrant pour de la verroterie et du faux or. Le 400ième anniversaire de cette ville aurait pu être des plus valorisants mais, au contraire, il a servi à mousser le conquérant anglais à Ottawa qui ne s’est pas gêné pour empiéter sur le terrain privé des Québécois qui ont joué les dociles pour quelques dollars. C’est d’une tristesse sans nom. C’est allé au point où le chiffon rouge canadien était plus visible que le Fleurdelisé, qu’on a pris soin de bien cacher comme la gale subie par un peuple malade de petitesse et de soumission.
Quel est l’avenir du Québec ? …je ne sais plus. Nous ne pouvons plus nous fier à personne. Je commence à penser à finir mes jours dans un autre pays, où les leaders pourraient être autre chose que de voleurs ou des chiffes molles. Je sais qu’il n’existe pas de pays parfait. Mais il doit certainement exister un endroit où les chefs sont respectés et surtout respectables. J’avais une grande confiance en M. Sauvé, mais sa sortie récente pour défendre Mme. Marois, assortie d’insultes de plus déplacées, m’ont fait prendre conscience qu’on ne peut plus faire totalement confiance en qui que ce soit. Qui dit vrai ? ….je ne sais plus.
Ivan Parent

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Ivan Parent403 articles

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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5 commentaires

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    7 octobre 2010

    Vous êtes tous là les Vigiles vigilants et cela redonne tant d'espoir .. Ne baissez pas les bras cher Monsieur Parent, ne vous découragez pas, voyez tous ceux qui vous entourent, pensez aussi à cette personne qui fait des assemblées dans sa cuisine... Depuis deux cent cinquante ans vous avez toujours résisté, ce n'est pas le moment d'abandonner!

  • L'engagé Répondre

    6 octobre 2010

    Je connais un militant, un homme brisé dans sa vie personnelle, affective, qui a embrassé la cause de l'indépendance, qui en a fait le grand sens de sa vie.
    Il fait des assemblées de cuisine et il forme des militants, depuis 1995. Il utilise Maurice Séguin et explique patiemment, que vivre, c'est agir; qu'être remplacé, c'est se condamner à mourir à petit feu et il montre les applications de cette théorie dans les sphères économique, politique, sociale et culturelle.
    Il est normal d'avoir le blues, mais pensez qu'en ce moment, Dolan écrit peut-être le brouillon d'un scénario, que les Québécois en sciences po du troisième cycle d'une prestigieuse université ontarienne reviendront sous peu au Pays et surtout, que mon militant, quelque part fait une assemblée de cuisine.
    En dépit de toutes la collusion, nous continuons à avancer. Comme le dit Duceppe, il y a des minutes dans la vie des peuples qui valent des années. Les forces qui s'opposent à nous sont cimentées par un mortier intéressé, il est friable. Le lien qui m'unit à vous, même si je ne vous connais pas, est bien plus fort, ses racines sont dans la géographie de notre pays : des Laurentides à Cap-Aux-Meules; le coeur de notre lien réside dans notre héritage commun : de la tourtière au sirop d'érable et surtout, ce lien est fort par l'esprit : de Felix à Karkwa, la poésie, la beauté de notre langue nous rassemble en nous donnant les moyens, par les mots et les idées, de dépasser nos petites individualités et de construire collectivement un devenir (et un présent) encore plus fécond.
    Nous nous débarrasserons de cette pourriture qui cherche à faire son lit en rongeant notre nation. Comme l'a dit Churchill, nous sommes encore là, ce n'est peut-être pas le début de la fin dans ce combat, mais c'est peut-être la fin du début.
    Courage!

  • Claude G. Thompson Répondre

    6 octobre 2010

    Monsieur Parent.
    Votre cri du cœur vous honore. Il est vrai que parfois, nous ne pouvons faire autrement que de nous voir envahis par le découragement face aux exactions de nos gouvernements et par le manque de mordant des interventions des parties d’opposition.
    Que monsieur Sauvé souhaite nous voir adopter une attitude davantage empreinte de retenue ne me semble pas une mauvaise chose. Mais que par ailleurs il reproche à certains de se plaindre du comportement de madame Marois face aux turpitudes du parti de Jean Charest, il y a une marge que je m’empresse de sauter. Nous nous attendons de la part de l’opposition officielle et de son chef à des répliques cinglantes lorsque l’évidence des scandales dans lesquels ils sont en train de se noyer non seulement éblouit notre regard, mais encore crève littéralement l’écran de nos médias d’information.
    Que le PQ et son chef suivent quelque plan qu’ils ne désirent pas éventer ne saurait de quelque façon que ce soit excuser leur manque d’efforts pour dénoncer sur toutes les tribunes à leur disposition les politiques libérales et l’incompétence crasse des ministres qui en sont responsables. Rien n’excuse leur emploi de la langue de bois qui leur interdit d'utiliser le mot indépendance en noyant la force de représentation qu’il porte sous le terme souveraineté. On ne doit pas empêcher les citoyens d’exprimer leurs frustrations, même si parfois, on souhaiterait qu’ils le fassent avec plus de retenue. À cet égard, nous ne pouvons que nous en remettre au bon jugement des responsables des outils de communication qui gèrent les diverses formes de médias dont ils ont les commandes.
    En ce qui concerne Vigile, nous comprenons sans peine que nous sommes plus que bien servis et je rends hommage à monsieur Frappier pour la qualité de son jugement.
    Claude G. Thompson

  • Élie Presseault Répondre

    6 octobre 2010

    M. Parent,
    C'est toujours tout autant un plaisir de vous lire. Nous prenons conscience de l'importance des mots, quels qu'ils soient, pour exprimer ce fameux sens du ras-le-bol généralisé. D'ailleurs, certains reviennent sur l'importance du modèle des radios et des médias destinés au mouvement indépendantiste. Même si j'ai l'heurt, en raison de ma condition de Sourd, de ne point pouvoir suivre de manière assidue ces mêmes radios, sachez que je défendrai toujours ce droit le plus strict de prendre la liberté d'opiner.
    Le découragement ne peut, en aucun temps, servir de caution. Tout au plus, nous devons prendre conscience de l'importance d'une certaine notion de "retraite" pour mieux revenir en force. J'ose croire, et c'est un devoir que j'observe scrupuleusement, que les causes et les actions visant à une plus grande liberté de l'humain finissent par rejaillir tôt ou tard.
    Écrire est, pour nous, un engagement au quotidien. Nous nous devons d'alimenter Vigile et lui permettre de renforcer son sens de l'engagement et sa spécificité dans la contrée québécoise. Jamais je n'ai été aussi heureux de voir tant de gens se soucier d'environnement et de langue. L'avenir est là. L'indépendance du Québec suivra, d'une manière ou de l'autre.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 octobre 2010

    Soyez rassuré, vous n'êtes pas le seul à avoir l'impression de donner des coups d'épée dans l'eau. Mais un militant reste un militant. Je me décourage une journée et l'autre je reviens deux fois plus motivé.
    Enfin, il y a une chose pour laquelle je suis certain: c'est qu'il faille aller dans la rue, regrouper les gens, afficher son écoeurement et sa rage. Ça doit sortir du World Wide Web pour aller dans la réalité.
    Il faut des manifestations monstres. Je le répète, le Québec a plus que jamais besoin des syndicats et des associations étudiantes pour partir le bal.
    En attendant, je crois encore en cette initiative:
    Affichez votre écoeurement http://www.facebook.com/pages/Affichez-votre-ecoeurement/157683274253375