Radio-Canada vous prépare au Pacte mondial sur les migrants

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Radio-Canada veut nous forcer à accepter des centaines de milliers d'immigrés illégaux

Selon un invité de la chaîne d'État, l'économie canadienne aurait besoin de 200 000 à 400 000 migrants clandestins.


Voici la ou les sources de cet article : Radio-Canada / Voici la source de la photo : ActuaLitté, FlickrCC BY-SA 2.0


Le tout premier reportage diffusé au bulletin de fin de soirée animé par Céline Galipeau à la télévision de Radio-Canada, mardi, avait de quoi choquer. On y apprenait en effet que les conservateurs de Stephen Harper de même que l'administration Trudeau s'étaient alliés à un colonel soupçonné de crimes contre l'humanité en Guinée afin d'y empêcher des migrants clandestins de venir au Canada sous couvert de la lutte au trafic d'êtres humains.


Il n'en demeure pas moins que la chaîne d'État a choisi d'inviter un analyste de renom bien campé en faveur de l'immigration clandestine au Canada. Car pour l'ex-Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'homme des migrants de 2011 à 2017, François Crépeau, des secteurs entiers de notre économie « ont besoin de migrants clandestins ».


Et tel que le lui a suggéré Céline Galipeau, M. Crépeau croit que la solution se trouve dans une « immigration plus ordonnée, plus organisée ». Ou en d'autres mots, dans le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, auquel le Canada de Justin Trudeau a adhéré en décembre 2018, mais qu'une foule de pays ont refusé de signer, jugeant qu'il risquait à terme de menacer la sécurité de leurs frontières.


Populisme et considérations électoralistes : un frein à la migration clandestine


Celui qui occupe désormais un poste de professeur de droit à l'Université McGill est d'avis que les pays qui attirent des migrants à cause d'une économie florissante sont aux prises avec des tensions internes. C'est ainsi qu'au besoin ressenti par certains pays de faire venir des migrants s'oppose la nécessité pour eux de protéger leurs frontières en raison de motifs électoraux.


« On a fait de la frontière le symbole même de la souveraineté territoriale », nous explique M. Crépeau. Or, poursuit-il, le Canada a besoin de 200 000 à 400 000 migrants clandestins « dans l'agriculture, dans la construction, dans les soins [et] dans l'hospitalité » grâce auxquels ces secteurs demeurent compétitifs.


Si le populisme ambiant freine la venue des migrants illégaux au pays, ce « moment » ne saurait durer plus de 15 ans, le temps que les « baby-boomers » fassent de la place aux plus jeunes. M. Crépeau avance que les gens issus de cette génération « ont peur de mettre en cause l'argent qu'ils ont accumulé » et se souviennent « avec nostalgie de l'époque [...] où il n'y avait pas d'étrangers ».


Toujours est-il que les pays développés ne se sont pas préparés à l'inévitable, nous prévient-il, ce pour quoi le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières a été établi à titre de guide en la matière pour les États.


Quant aux industries qui exploitent les migrants illégaux, M. Crépeau recommande une transition vers de meilleures conditions de travail dans ces secteurs.