BLOC QUÉBÉCOIS

Qui est Yves-François Blanchet?

À quoi s’attendre des performances du nouveau chef du Bloc en octobre 2019?

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Tribune libre

D'entrée de jeu, inutile d’insister longtemps sur la pente descendante quasi vertigineuse du Bloc québécois depuis sa création. Les raisons sont multiples mais là n’est pas mon propos.


Yves-François Blanchet, nouveau chef du Bloc


Étudia au primaire à Saint-Germain-de-Grantham et au secondaire à Drummondville. Obtint un diplôme en sciences humaines du cégep de Drummondville en 1984 et un baccalauréat en histoire et en anthropologie de l'Université de Montréal en 1987.


Employé permanent au comité national des jeunes du Parti québécois en 1988 et en 1989. Fondateur et président de Les Productions culturelles Paradigme et de Diffusion YFB de 1990 à 2008. Enseignant auprès de décrocheurs pour Intégration Jeunesse du Québec en 1991 et en 1992. Enseignant à l'École du show-business en 1993 et en 1994. Président de l'Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ) de 2003 à 2006.


De 2000 à 2008, fut membre du Conseil canadien de la musique, du Comité ministériel sur la culture à la Commission du disque et du spectacle de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), du conseil d'administration de l'ADISQ, du fonds RadioStar, de la Fondation Musicaction et de la Société de gestion collective des droits des producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes du Québec (SOPROQ). Président du Jour de la Terre Québec (Projets Saint-Laurent ) de 2006 à 2008.


Nommé personnalité Jeunesse optimiste de Drummondville en 1981. Récipiendaire, ou artistes associés récipiendaires, de 10 trophées Félix décernés au Gala de l'ADISQ de 1995 à 2005. Personnalité de l'année de la Chambre de commerce et d'initiative de Drummondville en 2006.


Président régional des jeunes du Parti québécois en 1987 et en 1988. Élu député de ce parti dans Drummond en 2008. Élu dans Johnson en 2012. Vice-président de la Commission de la culture et de l'éducation du 14 février au 1er août 2012. Whip en chef du gouvernement du 11 septembre au 3 décembre 2012. Ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs du 4 décembre 2012 au 23 avril 2014. Défait en 2014.


Annonça sa candidature pour devenir chef du Bloc québécois le 26 novembre 2018; fut déclaré élu le 17 janvier 2019.


Source : Assemblée nationale du Québec


 


À quoi s’attendre des performances du nouveau chef du Bloc en octobre 2019?


Les résultats des deux dernières campagnes du Bloc ont vu sa performance fondre comme neige au soleil, soit 23,4 % et 19,3% du suffrage au Québec sous la direction de Gilles Duceppe. Depuis lors, le Bloc est aux prises avec des guéguerres intestines à n’en plus finir. À mon sens, l’arrivée d’un homme d’expérience posé et articulé comme Yves-François Blanchet saura redonner au parti tout l’aplomb nécessaire pour remettre le Bloc sur ses rails


Je suis d’avis qu’il saura ravir quelques ou plusieurs comtés aux libéraux de Justin Trudeau qui voit son étoile pâlir au Québec à la lumière des derniers sondages. En bref, Yves-François Blanchet est le type de politicien honnête et crédible qui risque de plaire aux Québécois et aux Québécoises… et qui sait, d'obtenir une majorité de sièges au Québec!



Imputabilité mise à l'épreuve


On aura beau, et à raison, passer par toute la gamme des émotions eu égard à la mort de la fillette de 7 ans de Granby, tôt ou tard, la question de l’imputabilité relative à un drame aussi tragique sera soulevée par les autorités responsables.


À première vue, il m’apparaît que des failles importantes ont été détectées dans le traitement du dossier de la fillette, et cela dès son tout jeune âge. À cet égard, la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) de l’Estrie, pour toutes sortes de raisons probablement justifiées, évoque, entre autres arguments, le manque de ressources humaines pour faire face aux très nombreux signalements auxquels elle est sans cesse confrontée.


Toutefois, on a appris que la grand-mère de la fillette a eu, pendant quelques années, la garde de sa petite-fille à la suite des appels à l’aide du père qui avait peine à en assumer la garde et des excès de violence répétitifs de sa conjointe envers sa fille qui est finalement retournée vivre chez son père, ce dernier évoquant qu’il avait changé…


Conséquemment, je suis d’avis que le directeur de la DPJ de l’Estrie, malgré les arguments évoqués pour sa défense, est imputable au premier chef de la mort de la fillette et qu’il doit maintenant en assumer les conséquences qui lui incombent en tant que premier répondant d’un organisme responsable de la protection de cette fillette.




Une mort prémonitoire?


Une enfant de 7 ans est décédée dans des circonstances tragiques. On ne connaît ni son nom, ni son prénom, ni son visage et pourtant, elle est devenue, en l’espace de quelques heures, l’enfant-martyre de Granby, voire du Québec tout entier. Colère, tristesse, frustration, sentiment d’impuissance se sont emparées de toute une population à la vitesse de l’éclair.


Mais à quoi pouvons-nous attribuer un phénomène aussi médiatique? Un proverbe persan dit que « les enfants sont un pont pour aller au ciel ». Si j’applique ce proverbe au décès dramatique de la fillette de Granby, je pourrais l’interpréter en ces mots : cette jeune fille incarne le pont qui nous conduira tous ensemble aux solutions pour que d’autres drames semblables ne se produisent plus.


Si l’on désire donner un sens à cette mort horrible, c’est cette voie que nous devons emprunter, à défaut de quoi cette enfant aura souffert toute sa courte vie et aura rendu l’âme à bout de souffle…en vain!




Piste de solution


Hormis le manque de ressources humaines qui est, pour la plupart, attribuable aux coupes drastiques du gouvernement Couillard dans les services sociaux, notamment la suppression du poste de mentor dont le rôle était de conseiller les intervenants de la DPJ, un autre facteur m’apparaît jouer un rôle déterminant dans le traitement des dossiers des jeunes en difficultés.


Je veux parler du manque flagrant de communication des informations entre les divers intervenants impliqués auprès de l’enfant. À cet effet, je suis d’avis qu’une équipe multidisciplinaire devrait être mise sur pied autour de chaque DPJ du Québec regroupant :



  • les intervenants de l’éducation ;

  • les services sociaux ;

  • les services de santé ;

  • les forces policières ;

  • l’appareil juridique y compris les juges ;

  • la classe politique.  

     


Henri Marineau, Québec  


 


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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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